Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 09:07

Cela se passe à Grands Bois, près de St Pierre !

Ne ratez pas l’atelier animé par Mô Girard, une jeune graphiste de talent (c’est elle qui a illustré les ouvrages sur les scènes lontan et le jeux lontan de l’association Pêcheurs Golet) et qui travaille avec tout public.

P1110361.JPG P1110359.JPG

Certains ont déjà pu la rencontrer au Saknoufé où elle initiait qui le voulait à la calligraphie, au dessin ou à la peinture …

AFFICHETTE ATELIERS 2012

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 15:37

Ou …Ensemb avec Dodoléla et Bourbon au RING… 

Alain Hoarau, mon voisin, est membre du F.C.T (Flair Croc Tamponnais) et il s’entraîne régulièrement au Quatorzième  (Tampon) avec ses trois fidèles compagnons dont deux bergers malinois mâles, « Dodo et  Bourbon » et  une femelle appelée « Ensamb.»

Avant-hier soir, Alain m’a permis de l’accompagner sur le terrain d’entraînement.  Dans son véhicule, il avait installé les trois chiens, une caisse de matériel (siflet, balle...) et un panier.

 club-v-canin.JPG

materiel.JPG

Avant de les mettre au travail, il a laissé les chiens à tour de rôle s’ébattre dans un espace clos. Puis, chaque « élève », toujours à tour de rôle,  a pu l’accompagner sur la pelouse.

Sur cet espace sont installés des accessoires dont la palissade (haute de 2,30 m), la haie (1,20) une plateforme de saut en longueur de 4,50m, et plusieurs cônes espacés selon de normes réglementaires.

palissade.JPG haie.JPG

saut-en-longueur.JPG

Tout autour de la place, on trouve six murs angulaires dans lesquels sont pratiquées des fentes (à hauteur d’œil),  permettent de surveiller l’attitude des chiens sans être vu.

 Il existe plusieurs techniques d’éducation canine, comme l’Agility, l’Obéissance, Attaque et  Défense… et un domaine qui combine tous ces aspects : il s’agit de l’art du « Ring ».Le travail du chien se décompose en trois étapes : les sauts, l’obéissance, l’attaque et la défense. Les obstacles de saut sont ceux énumérés plus haut.

Pour effectuer les exercices d’attaque, Alain a revêtu la combinaison de l’assistant qui protège des morsures.

combinaison.jpg ring attaque

J'étais impressionnée par l'obéissance des quadrupèdes : ils suivaient leur maître, s'arrêtaient sur un simple mot, prenaient la position exigée (assis, debout, couché) et la maintenaient jusqu'au signal suivant.

Parmi ces jeux, il en est un qui m’a sidéré. Les chiens devaient garder un panier convoité par l’assistant. L’animal attaque mais ne s’éloigne jamais de l’objet, en l’occurrence un panier (soit il le couvre de ses pattes comme Dodo, soit il y met ses pattes comme Ensemb).

garde.JPG 
Le chien doit être flatté pour ses succès : selon le conducteur (le maître) le chien a droit soit à une gourmandise, soit à une caresse, soit à une balle (pour jouer). C’est cette dernière récompense qu’Alain utilise le plus couramment. Ses fidèles compagnons sont très joueurs.

 Ring récompense

J’ai aussi appris que je n’avais rien à craindre dans cet enclos : d’ailleurs, je m’y promenais sans gêne pour faire des photos et de petits films de cet entraînement.

Au cours de ces deux heures, j’ai eu un bel aperçu de ce qu’on exigeait lors de concours de RING. (à suivre)

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 15:15

...ou plutôt « sur le port » qu’il faudrait dire. 

 

En quittant le voilier de Roby, la semaine dernière, alors que le muezzin de la mosquée Attayab ul Massadjjid appelait à la prière la nuit commençait à tomber sur la ville, j’ai assisté à une scène peu commune.

 

Sur le sol, se tortillait  un gros serpent, ç’avait l’air d’une grosse anguille sombre. Un pêcheur de m’expliquer : « C’est une murène… »

 murène pêchée

J’étais sur le point de la photographier, quand  un homme a saisi un bâton pour mettre fin à ses jours, il a dû s’y reprendre à plusieurs fois… Le combat inégal a duré une minute qui m’a paru une éternité.

 murène condamnée murène et pêcheur combat inégal

 J’ignorais qu’on pêchait ces poissons-là pour les consommer. Je préfère voir la murène dans l’océan au milieu des coraux. 

On peut aussi comprendre qu’on la pêche vu sa taille et son poids : il paraît qu’on peut la découper en tronçons, le faire mariner douze heures dans le citron , l’huile et la faire griller. Il faut bien que les pêcheurs gagnent leur vie…

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 11:57

 Le mot se prononce ainsi et s’écrit de plusieurs façons. On l’appelle aussi « bravatte » ou « bois de pigeon ». Son nom scientifique est « cajanus cajan ». Ses graines combattraient l’hypoglycémie, ses racines et feuilles sont efficaces contre le paludisme. Traditionnellement, on l’utilise à la Réunion pour combattre les problème rénaux ( congestion, néphrite, néphrose, calculs…), les maux de dents, de gorge, les infections cutanées, les problèmes ophtalmiques, les vers intestinaux… La plante aurait des vertus diurétiques et anti-diarrhéiques… La liste est longue. 

      Pour connaître toutes ses vertus, et savoir comment utiliser la plante,  consultez  plutôt le remarquable ouvrage « Des Plantes et des Hommes » de Porcel et Quniam, page 275.

                  zambrevates.jpg

Derrière notre case, un arbrisseau pousse, il est actuellement haut d’1,60 m, et redonne des cosses pour la deuxième année consécutive. Ces gousses oblongues sont comprimées et contiennent 4 à 5 pois. Avant complète maturité, ils se consomment comme des petits pois. On les cuisine avec de la viande et du riz pour préparer le « zembrocale » poêlé au curcuma et aux oignons.

zambrevates-2.JPG 

A Madagascar, on nourrit les chenilles du landibe (borocera madagascariensis) avec les feuilles d’ambrevattes, pour qu’elles fabriquent la soie du Betsiléo.

Partager cet article
Repost0
14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 15:43

Les Réunionnais aiment la fête, c’est bien connu ! J’ai découvert aujourd’hui, grâce à Micheline, une aire de pique-nique très discrète, au bout d’un chemin de terre, à la sortie du hameau de l’Entre-Deux.

Quelques kiosques, des places pour réchauffer les caris, de nombreux bancs et tables, ombragés pour la plupart par de grands néfliers, des points d’eau… tout ce qu’il faut pour passer une bonne journée.

En arrivant dans ce cadre pastoral, j’ai été surprise par la guirlande patriotique qui passait entre les kiosques : des fanions bleu blanc rouge flottaient là, et de temps à autre on entendait des airs bien connus d’un chanteur de maloya ou de séga.

14 juillet Bras Long

14 juillet Bras Long 2

Un endroit sympathique où je reviendrai volontiers…

Kiosque de Bras Long

C’est là que nous avons mangé notre repas tiré du sac, après nos expéditions sur le sentier du Coteau Sec, et celui de la Chapelle…

Partager cet article
Repost0
14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 15:03

 

Coteau-Sec-Micheline.jpg

Lors de ma promenade ce samedi 14 juillet sur le chemin de Coteau Sec, avec mon amie Micheiine,  nous avons pu contempler d’en –haut, le village de l’Entre-Deux, d’où nous étions parties,  le Tampon, le littoral de St Pierre à St Louis, le Bras de Cilaos et l’Ilet Furcy, les sommets (Taïbit, Dimitile, Piton des Neiges...)

 coteau-sec-Entre-Deux.JPG

coteau-sec-bras-de-Cilaos.JPG

coteau-sec-.JPG

J’ai été agréablement surprise par le nombre plus important de vues dégagées qu’on avait eu soin de ménager çà et là depuis ma dernière rando sur ce parcours.

 Petite déception cependant parce qu’au début du parcours, au niveau des courts de tennis, le panneau indiquant la montant vers la crête a disparu, et on a tendance à emprunter un sentier qui descend au lieu de continuer sur celui qui grimpe entre les arbres.  Le bon sentier surplombe deux nouvelles constructions dont un kiosque.

 Pour en revenir aux panoramas, le regard porte très loin. On distingue bien le piton Hyacinthe,  la Tour des Azalées du Tampon, et en regardant vers Montvert, on s’étonne d’une étendue grise assez importante qui se découpe au milieu de champs de canne, surface qu’on croit bétonnée.

 coteau-sec-panneau-solaires-2.JPG

Sont-ce des serres ? Est-ce un parking ? Un zoom sur la photo nous dira de quoi il retourne...

panneaux-solaires.JPG

... un parc de panneaux solaires

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 20:35

Je pensais avoir déjà rédigé un article à cet oiseau qui le mérite bien, parce qu’il fait partie du paysage réunionnais, bien qu’il ne soit pas originaire de l’île, comme bien d’autres individus ( de notre espèce par exemple). La Réunion est un creuset de pièces rapportées, et les oiseaux aussi en sont.

 Et je me rends compte asteur que je l’ai pris en photo à maintes reprises, mais jamais, je ne lui ai consacré des lignes sur ce blog.

La première fois qu’on m’a parlé de lui, c’était au collège : un élève de 6e m’avait confié le jour de la rentrée des classes qu’il possédait chez lui « un martin ». Je croyais qu’il s’agissait d’un « âne »(évidemment « l’âne martin »). La classe a pouffé de rire… Et quand il m’a dit qu’il parlait, il avait réussi à piquer ma curiosité…

 Le martin triste (acridotheres tristis) de la famille des sturnidés, appartenant à l’ordre de passériformes, aurait été introduit à la Réunion  vers 1760 pour enrayer l’invasion de sauterelles.

 martin triste

« Si Poivre ne fut pas le premier, comme on le croit assez généralement, à combattre les nuées de sauterelles dont les deux colonies étaient infestées par l’introduction du martin, ou merle des Philippines, leur infatigable ennemi, il favorisa une nouvelle immigration de ces utiles alliés qui avaient presque disparu sous les coups des chasseurs imprudents et renouvela l’ordonnance antérieure, condamnant à 500 livres d ‘amende celui qui tuerait ces oiseaux ou en détruirait les nids. » P. de Montforand

Album de l’Ile de la Réunion Vol.II.

 

Il est très populaire ici. En captivité, il est capable de répéter des sons et des phrases qu’on lui apprend.

 Peu farouche, il se promène sur la chaussée,  ou dans les jardins, toujours accompagné. Eh oui, les martins (pas si tristes que ça) se déplacent en couple : quand on en aperçoit un, l’autre n’est pas loin. En bandes, ils sont plutôt bruyants. Il est capable de crier mais aussi d’émettre des chants doux et flûtés. 

 Il est facilement reconnaissable à sa taille (taille d’un gros pigeon), à son plumage noir, son bec jaune et la bande oculaire  également jaune, et aux deux taches blanches sur les ailes.

martin triste 2 martin triste 3

Le martin mange de tout : des insectes, des graines, des fruits, des oisillons, des tiques, de petits cadavres, des rongeurs…

De novembre à janvier, il pond dans les creux d’arbres ou de rochers, 4 à 5 œufs de couleur bleu pâle.

Dans le Volume II d’Antoine Roussin «Album de l’ Ile de la Réunion » P.560 à 563, (Ed. Orphie) A. Legras fait une description remarquable de cet oiseau ; les 3 pages très bien écrites sont également un plaidoyer pour le martin et c’est un morceau d’anthologie où l’auteur milite pour la protection de l’espèce et des oiseaux en général. (à lire absolument)

 

 

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 09:31

 C’est le nom de l’astrild ondulé. On le connaît aussi sous le nom de « bec de corail ondulé ». Il était de passage dans notre jardin au Tampon, mais trop rapide, et très occupé, il n’était pas resté pour prendre la pose.

Je l’ai aperçu pour la deuxième fois, en train de picorer des graines sur  le sol avec sa bande de dalons, alors que je remontais seule du Bras de la Plaine.

bec rose

Le « bec rose » est petit, gris beige, finement strié de brun. Il a un bec et une bande oculaire rouge vermillon, une longue queue.

Il recherche les petites graines, celles des graminées (panicum pennisetum) et de filaos. Il apprécie aussi la corbeille d’or (lantana camara) dont il mange la base des fleurs. Il fréquente les savanes sèches, les forêts claires et buissonnantes, les cultures de cannes, les bords des chemins, (c’était le cas, ce jour-là), les jardins et prairies d’altitude.

Il se reproduit pendant la saison chaude, d’octobre à avril. Son nid est une grosse boule conique construite avec des tiges de graminées sèches, pourvue d’un reposoir en son sommet et d’un couloir d’entrée.

 bec rose 2 bec rose 3

Dire qu’on l’attrape à la glu pour le mettre en cage… Incroyable ! On ne peut donc pas laisser ces petits oiseaux tranquilles ? 

Pour davantage d’infos, consulter « Oiseaux de la Réunion »  aux éditions Orphie.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 08:24

 

…. de « la Fureur de Vivre », le voilier de Roby Reinhard.

 

Comme promis, j’ai rendu visite à ce marin au courage exceptionnel.  C’’était mardi vers 17 heures.

Je lui avais annoncé la présence de mon petit-fils, mais Jeannette, sa deuxième mamie était aussi du nombre. Cette dernière, en vacances sur l’île, était ravie à l’idée de rencontrer ce compatriote, qui avait grandi dans le même quartier qu’elle, près de Mulhouse. C’est tout à fait par hasard que je lui avais parlé de mon projet d’aller, avec Robin, voir un certain Roby Reinhardt... et comme le nom lui était familier, elle voulait en avoir le cœur net… C’était effectivement lui…

 Roby 1

Notre homme nous attendait sur le la troisième ponton, devant son embarcation. Il nous a  accueillis à bord du voilier, et nous a fait découvrir son sweet home...

Roby 2

... puis il nous a servi de la bière rapportée d’Afrique du Sud  (de la Kronenbourg, figurez-vous !), il avait aussi préparé de la menthe à l’eau.

Installés à sa table dans la cambuse, nous avons bavardé plus d’une heure. Il nous a raconté sa panne de moteur de la veille, son voyage d’onze mois d'Istres à la Réunion en passant par l'Espagne, les Canaries, le Brésil... Il nous a confié ses projets,  et avec Jeannette, ils ont évoqué  leur enfance dans la région d’Illzach, des souvenirs communs. Tous deux ont le même âge !

Roby 3

Roby 5

Comme le soleil allait se coucher, nous avons pris congé de notre hôte, heureux d’avoir passé un bon moment avec lui…

 Roby 4


Partager cet article
Repost0
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 21:04

La semaine dernière, au Marché Forain du Tampon, sur un étal j’ai remarqué de petits légumes verts lisses  de la taille des gros piments.

 Le maraîcher, qui descend chaque semaine du Grand Tampon vendre ses courges, pommes de terre, fraises… m’explique que ces petits légumes verts (3,50 euros le kilo) sont des « margozes de laine ».

margozes-de-laine.JPG 

Je crois avoir mal entendu et il me répète «de laine », tout en ajoutant que ça vient de « l’inde ». D’accord : encore un glissement de sens, comme il en existe pléthore à la Réunion : « de l’Inde » mal prononcé est devenu « de laine » !


Il paraît que ces légumes n’ont pas l’amertume des gros (ou grosses) margozes. On peut les ajouter au cari thon ; ils accompagnent bien les caris poissons…

Partager cet article
Repost0