C’est le nom de l’astrild ondulé. On le connaît aussi sous le nom de « bec de corail ondulé ». Il était de passage dans notre jardin au Tampon, mais trop rapide, et très occupé, il n’était pas resté pour prendre la pose.
Je l’ai aperçu pour la deuxième fois, en train de picorer des graines sur le sol avec sa bande de dalons, alors que je remontais seule du Bras de la Plaine.
Le « bec rose » est petit, gris beige, finement strié de brun. Il a un bec et une bande oculaire rouge vermillon, une longue queue.
Il recherche les petites graines, celles des graminées (panicum pennisetum) et de filaos. Il apprécie aussi la corbeille d’or (lantana camara) dont il mange la base des fleurs. Il fréquente les savanes sèches, les forêts claires et buissonnantes, les cultures de cannes, les bords des chemins, (c’était le cas, ce jour-là), les jardins et prairies d’altitude.
Il se reproduit pendant la saison chaude, d’octobre à avril. Son nid est une grosse boule conique construite avec des tiges de graminées sèches, pourvue d’un reposoir en son sommet et d’un couloir d’entrée.
Dire qu’on l’attrape à la glu pour le mettre en cage… Incroyable ! On ne peut donc pas laisser ces petits oiseaux tranquilles ?
Pour davantage d’infos, consulter « Oiseaux de la Réunion » aux éditions Orphie.