...ou plutôt « sur le port » qu’il faudrait dire.
En quittant le voilier de Roby, la semaine dernière, alors que le muezzin de la mosquée Attayab ul Massadjjid appelait à la prière la nuit commençait à tomber sur la ville, j’ai assisté à une scène peu commune.
Sur le sol, se tortillait un gros serpent, ç’avait l’air d’une grosse anguille sombre. Un pêcheur de m’expliquer : « C’est une murène… »
J’étais sur le point de la photographier, quand un homme a saisi un bâton pour mettre fin à ses jours, il a dû s’y reprendre à plusieurs fois… Le combat inégal a duré une minute qui m’a paru une éternité.
J’ignorais qu’on pêchait ces poissons-là pour les consommer. Je préfère voir la murène dans l’océan au milieu des coraux.
On peut aussi comprendre qu’on la pêche vu sa taille et son poids : il paraît qu’on peut la découper en tronçons, le faire mariner douze heures dans le citron , l’huile et la faire griller. Il faut bien que les pêcheurs gagnent leur vie…