Dans le Cadre de la Fête de la Liberté, voilà un spectacle en mode "Ciné concert » avec le dessinateur Matthias Rebuffé qui a des chances de vous plaire.
A vivre absolument au Kervéguen à Saint Pierre le vendredi 20 décembre à 20h juste après la conférence de Brunon Maillard prévue à 18h
A noter que « fré » en créole ne signifie pas « frais » mais « froid ». Et à la Réunion « lézard » correspond à « gecko». On appelle d’ailleurs le caméléon « gros lézard »
Le margouillat est un petit lézard familier des cases… On trouve aussi sur l’île « le lézard des colons », encore une espèce invasive.
Il existe 2 espèces endémiques de lézards à la Réunion : le lézard de Manapany (, le lézard vert des hauts ou gecko vert des hauts
Deux espèces introduites et envahissantes se multiplient dans l’île: le lézard vert à poussière d’or et le lézard vert malgache
La pluralité de l’info prend un coup à la Réunion. Avec la disparition du JIR et de Clicanoo (par la même occasion) qui faisaient partie du paysage médiatique, la presse réunionnaise perd de sa richesse.
Dans les années 2010 j’achetais régulièrement ce quotidien le dimanche pour les articles de Vaxelaire concernant les trésors passés de l’île.
Quand j’allais à la boulangerie de Petite Ile, ou celle de Trois Mares, acheter mon pain, j’achetais aussi un des quotidiens de l’île : soit le JIR, soit le Quotidien ! Depuis peu, le premier n’est plus en vente : l’entreprise a été liquidée.
74 salariés ont perdu leur travail et on incrimine le dernier patron du JIR, qui aurait tenu des propos désobligeants notamment à l’égard des femmes, élues locales de l’île.
Les propos M. Tillier auraient mis sur la paille des gens qui n’y pouvaient rien, ses éditoriaux auraient blessé bon nombre de personnes. C’est regrettable.
L’homme se défend et accuse ses détracteurs. Il explique aussi qu’une fusion entre JIR et Quotidien sont impossibles, que la presse en métropole souffre aussi mais qu’elle est largement subventionnée, ce qui ne serait pas le cas à la Réunion.
Des fours à chaux, on peut toujours en voir à Saint Leu, à Manapany-les-Bains, et même à Grand Anse. Ces structures qui occupaient tout le littoral ont disparu au fil du temps comme l’activité. Trop coûteuse, cette industrie qui nécessitait la déforestation (besoin de bois pour chauffer le corail et obtenir la chaux) a été abandonnée. Chapeau à ceux qui ont su préserver ces vestiges pour raconter le passé de leur île !
Dans certaines villes comme St Pierre existent encore des rues rappelant cette industrie : qui ne connaît pas « la rue des fours à chaux » ?
Les coraux, qu’on utilisait autrefois pour faire de la chaux, et qu’on trouve toujours le long de l’océan, sont désormais protégés des prédateurs : nombre de touristes emportaient ces coraux blancs comme des trophées dans leurs valises. D’ailleurs on vous rappelle cette interdiction sur les vols à l’arrivée et au départ de la Réunion.
SEPT est un graffeur du Sud de l’île, originaire de Saint Pierre. Il utilise le plus souvent le spray, ou aérosol et aime dessiner de grands motifs sur des murs abîmés et se définit comme « peintre muraliste ». Il signe « Sept » ou « 7 »
Il varie les sujets : son environnement de la Réunion, les personnages … Sa technique a évolué mais il utilise toujours des bombes aérosols, parfois le rouleau pour les aplats…
Tout le monde connaît « la bibe » à la Réunion : c’est cette belle araignée qui peuple les jardins créoles et les forêts , et même les chouchous… La bibe ou « néphile dorée » a de jolies pattes noir et jaune.
Le mot « bibe » viendrait du malgache « bibi » (petite bête)
Une autre « bib » lui fait concurrence et s’invite aussi dans les jardins et vérandas créoles : c’est une bière artisanale fabriquée dans l’atelier de brassage du même nom à Entre Deux !
On l’appelle aussi « latanier blanc ». Ce palmier est actuellement en fleurs. Les inflorescences sont de petites étoiles jaunes très pittoresques.
Cet arbre est apprécié pour sa tolérance à la sécheresse et sa résistance aux maladies. De nombreux spécimens se rencontrent au parc des Palmiers du Tampon mais aussi le long de certaines routes…
HUNEZ, PIERIBATTESTI : de l’alambic à l’extracteur…
En 1982, les deux hommes s’étaient déjà associés pour concevoir un alambic nouvelle génération destiné à la distillation du géranium et du vétyver.
1984 L’invention d’un extracteur innovant par les deux chercheurs présente un intérêt commercial mondial.
Un contrat est bientôt signé en 1984 entre les concepteurs du projet d’extraction et la SOCIETE BOURBON INTERNATIONAL B.V représentée par Jacques de CHATEAUVIEUX.
« Les deux partenaires reconnaissent que le procédé d’extraction développé par les inventeurs représente un moyen original susceptible d’être utilisé industriellement pour la production de jus, ou d’essence de fruit, légume, ou autre produit… »
Dans ce contrat il est stipulé que « les inventeurs ont développé un procédé d’extraction pour leur propre compte et de manière à ce que leur pleine propriété de ce savoir-faire ne puisse être mis en doute… »
Le titre de propriété industrielle est délivré aux inventeurs.
Le groupe CHANE NAM est également très intéressé par ce procédé d’extraction (cf doc de presse avril 1984)
Chez les Réunionnais, quand on vous sert un café, c’est toujours le même rituel : on vous donne une toute petite tasse !
Ils sont de plus en plus rares, ceux qui font leur propre café. C’est un gros travail de cueillir les grains, de les trier, de les torréfier… L’odeur du café torréfié, venant des cases, a toujours quelque chose de magique !
La plupart du temps aucune de ces tasses ne se ressemble. Ces tasses traditionnelles sont joliment décorées. On a toujours plaisir à déguster un café maison dans ces petits contenants.
Certaines deviennent des pièces de musée. (cf Musée de Grand Bois)