Saint-Pierre Patrimoine, pôle du service culturel de la ville de Saint-Pierre, vous propose, dans le cadre du Dipavali 2025, une visite en minibus pour découvrir 4 temples historiques de Saint-Pierre.
Jean Sébastien BACH (1684-1750) a composé la Passion selon Saint-Jean il y a 300 ans !
Cette œuvre majeure fait partie des monuments incontournables de la musique classique. Elle est constituée d’une alternance de récitatifs et de choeurs.
Ce concert sera interprété par 5 solistes de renom, dont Cyrille DUBOIS révélation lyrique 2015 aux Victoires de la Musique classique et Alice FERRIÈRE artiste internationale originaire de la Réunion, Clémence MAUCOURANT, Jean Christophe FILLOL et Eric BEILLEVAIRE.
Cet ensemble, composé par les 50 choristes du choeur Villancico et des solistes, sera accompagné par un orchestre de 14musiciens professionnels réunionnais, sous la direction de Jacques DETAN.
BACH nous a transmis un monument d’une haute valeur humaine et spirituelle qui porte un caractère universel. C’est un moment fort et sensible, à la croisée de l’héritage musical européen et de l’engagement culturel réunionnais qui vous attend.
Dates et lieux de concerts :
➤ Vendredi 24 octobre 2025 à 20h à la Cité des Arts Saint Denis
➤ Samedi 25 octobre 2025 à 20h au Théâtre Luc Donat du Tampon
➤ Dimanche 26 octobre 2025 à 17h à l’église de St Gilles les Bains
Tarif plein : 20 Euros
Tarif réduit : 12 Euros (jeunes de 18 à 26 ans, étudiants, demandeurs d'emploi, personnes bénéficiant de minima sociaux, personnes à mobilité réduite).
Assis placement libre | +0,50€ sur les ventes; Gratuit pour les moins de 18 ans.
La « Cascade Biberon » porte le nom d’une famille qui avait une propriété à la Plaine des Palmistes : les Biberon. C’était leur lieu de villégiature, leur résidence de « changement d’air ». Quand il faisait trop chaud dans les Bas, on allait chercher la fraîcheur dans les hauts.
On connaît la cascade Biberon mais on ne connaît pas Arthur, ce descendant d’Adolphe Jean Baptiste, propriétaire et Biberon Rosine Marie Elisabeth, qui est devenu l’objet du livre de Claude Mignard-Moy de la Croix. L’enfant mènera une vie peu enviable liée à sa maladie.
Dans ce livre, Claude évoque notamment les promenades des cousins vers la cascade du même nom : « La cascade tombait du haut du rempart dans un nuage de gouttelettes très fines. Le plan d’eau était large et le soleil ici pouvait l’inonder de lumière, faisant étinceler cette bruine comme un immense arc-en-ciel… »
L’autrice raconte la vie tourmentée d’Arthur dans cette fin du XIXe siècle. C’est aussi une saga familiale relatant la vie de ses membres à Saint Pierre, à Saint Paul et à La Plaine. L’occasion de faire plonger le lecteur dans les événements de l’époque et dans la langue et la culture créole…
Au parking de l’aéroport Roland Garros, les traces du passage de Garance sont encore visibles. Des palmiers ont carrément été déplumés ou étêtés, d’autres arbustes et arbres littéralement cassés.
Rien à voir avec les dégâts subis dans le Sud de l’île. Ici au Nord, à Ste Marie, Ste Suzanne des rafales de plus de 200 km /h n’ont pas épargné les arbres !
Garance, un trouble-fête qui a aussi fortement impacté les vols et donné du tourment aux voyageurs : vols annulés, reportés, affluence de passagers souvent mal informés …
Zéro pointé à l’attention de la compagnie Air Austral qui était tout simplement « injoignable ». Pas d’interlocuteur, pas d’info pendant 2 jours, est-ce normal ?
Après le passage de cyclones, les Réunionnais ont coutume de nettoyer leur jardin où les rafales de vent ont fait des ravages. Les papayers ne résistent pas et beaucoup de plantes fragiles perdent leurs palmes, leurs feuilles et leurs branches.
Devant les cases s’entassent alors de gros tas de végétaux que les camions viendront chercher…
Que penser de cette rénovation ? L’ancien tribunal a fait place à une Artothèque. Je suis sidérée par ce choix ! On multiplie les salles culturelles au lieu d’en faire une seule multiculturelle, mieux située…
D’abord, aucune place de stationnement propre aux lieux n’a été imaginée par les architectes.
On a investi dans d’énormes panneaux qui envahissent tout l’espace et qui présentent certainement un intérêt.
Dans une grande salle vide une vidéo qui tourne sur les murs en continu donne le vertige. L’entrée de la salle de conférence n’est pas signalée et on se perd.
En entrant dans les salles, on est surpris par la sensation de « vide » et de très grande fraîcheur. : la clim est à fond, pour quelques employés et peu de visiteurs…
On se dit, un beau gâchis. Les fonds auraient ou servir à d’autre fins pour améliorer le quotidien des Saint Pierrois par exemple.
Peut-être que ces lieux seront bien employés, attendons de voir… Mon avis n’est certainement pas partagé par tous mais je maintiens que l’argent du contribuable mériterait d’être mieux employé !
Et ne parlons pas du choix de l’appellation « Le Sud ». Comment trouver le centre et sa programmation avec ce mot-clé ?
Cette liane dite également « liane de cire » à la Réunion, a de jolies inflorescences blanches en trompettes étoilées. Elle pousse sans problème dans les jardins créoles mais il faut la palisser.
En métropole, elle reste une plante d’intérieur. On offre souvent ces fleurs en pot, la liane pousse généralement autour d’un arceau.
Ses senteurs seraient utilisées dans plusieurs parfums notamment Love of Pink de Lacoste.
À l’occasion d’une sortie avec les Amis de l’Université, Dominique Vandanjon a présenté un exposé sur « le blé à la Réunion ».
Il est avéré que sur les terres de l’Ouest de l’ île dite à l’époque « île Bonaparte » on semait du blé, notamment entre Saint Leu et Saint Pierre, dans la Plaine du Gol, sur les pentes basses de Saint Pierre et aussi dans les hauts au 14e.
M. Boisjoly Potier (1827-1889), agriculteur et distillateur, avait introduit la culture céréalière dans les hauts où on récoltait de l’orge, de l’avoine et du blé.
Des fouilles préventives du chantier des bâtiments administratifs de Saint Pierre, font état de présence de moulins dans le périmètre d’abordage des bateaux à Saint Pierre, et les plans d’archives évoquent aussi la présence de boulangeries.
A côté de l’ancien tribunal transformé aujourd’hui en centre Culture « Le Sud » se trouvait autrefois une minoterie.
De 1815 à 1850, on produisait de café, des girofles, du cacao, du coton, de la muscade, du maïs, de la vanille, des céréales, des pommes de terre…
C’est vers 1830 que débute la culture prioritaire de la canne à sucre qui progressivement sonnera le glas des autres cultures.
Le blé était exporté vers l’île Maurice, Madagascar et l’Inde. Gabriel de Kerveguen possédait une batellerie et c’est le navire, le Canova qui faisait ces trajets de marchandises. Juste Ferdinand Hoareau beau-frère de Kerveguen et Choppy, propriétaire de champs de cannes, possédaient aussi une batellerie
Comme le sujet m’intéresse, j’ai trouvé d’autres infos sur ce thème, notamment le Doc 15C des Archives Départementales de la Réunion Période Royale 1708 -1825)
Il existe un document qui atteste l’achat de grains fournis et livrés dans les magasins du roi par M. Parny Fils en 1773
Puis, on peut y consulter « un registre d’enregistrement de la balance des grains, munitions et marchandises reçus et consommés dans les magasins de Saint Denis, inventaire des magasins et balance des recettes et dépenses du magasin de Ste Suzanne (1781-1787) »
La culture du blé n’a pas été pérennisée à la Réunion. Très vite, elle a été concurrencée par l’exploitation de la Canne à sucre, plus rentable…
Et aujourd’hui, on importe le blé pour le transformer… Les terres se prêtent à cette production mais n’étant pas subventionné, ce produit n’intéresse pas les agriculteurs… alors que l’on consomme du pain en quantité à la Réunion.
L’entreprise Gogedal, Compagnie, Générale d’Alimentation, implantée en 1973 à Saint Pierre est actuellement la seule minoterie de l’île. Elle importe du blé sélectionné en métropole et le transforme pour livrer les boulangeries industrielle, aruisanales, grandes et moyennes surfaces et entreprises utilisant le produit (traiteurs, fabrication samoussas, de pizzas…)