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1 mars 2025 6 01 /03 /mars /2025 14:53

Quand une municipalité (Saint Pierre en l’occurrence) décide avec une association (Globice) de déplacer un stade de foot et d’implanter un complexe destiné à accueillir des touristes, les riverains, non consultés, font face ! 

Un Musée de La Baleine ici ? N’existe -t-il pas d’autres lieux plus propices à l’observation sur toute la côte Ouest ?  Entre Saint Leu et Etang Salé par exemple ?

Le fait de décider de transformer un lieu sauvage, de déplacer un stade, et mettre fin à la quiétude de la population, habituée à profiter en famille du sentier des pêcheurs, est accueilli comme une « provocation », ce qui est compréhensible !


Une pétition circule, des rassemblements ont lieu, visant à empêcher ce projet… L’Association de Vie Citoyenne de Saint Pierre avec des associations de riverains sont montés au créneau, ne comprenant pas pourquoi M. Fontaine, premier magistrat veut concéder le terrain de foot à Globice.

 

Lien avec la presse

https://www.linfo.re/la-reunion/societe/grand-bois-des-habitants-mecontents-de-voir-leur-terrain-de-sport-remplace-par-un-musee-dedie-aux-baleines

pétition

https://www.change.org/p/revendiquer-une-consultation-publique-sur-le-projet-de-musée-des-cétacés

 

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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 14:23

Belle initiative que celle de la municipalité de Petite Ile qui devait être excédée par des demandes jugées irrecevables. Une certaine frange de population non autochtone qui s’installe dans les communes de la Réunion a du mal à s’adapter aux coutumes locales. Le chant matinal du coq les dérange, les tintinnabulements des cloches les énerve… Or, c’est ce qui fait la particularité de ce terroir. Nous ne sommes pas en ville !

Bravo M. Hoareau d’avoir su préserver le caractère bien local de votre commune. Si d’autres pouvaient vous imiter, ce serait formidable ! A bon entendeur salut !

 

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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 09:40

Hélène m’a proposé lors du pique-nique (cf blog 2025/02/01) de préparer le « rougail mangue ».

Elle avait déjà épluché et écrasé la mangue verte. Il suffisait d’émincer un oignon et d’ajouter du sel, de l’huile, du poivre, du piment.

Comme nous étions trois à ne pas manger de piment, nous avons prévu deux coupelles distinctes… dont une sans piment !

Tout est mélangé et voilà le tour est joué ! On n'imagine pas manger un cari sans rougail sur l’île ! D’ailleurs il existe une variété incroyable de rougails dans les recettes de la Réunion…

 

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26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 14:27

La tante de mon père, Victoire Lablancheur, était une Cafrine bien introduite dans le milieu mondain. Elle avait des entrées un peu partout et connaissait des gens importants. Elle avait hérité du terrain où nous vivions. Elle préparait une marmite, prélevait pour elle et nous donnait souvent le reste du contenu. Nous avions beaucoup de bouches à nourrir, notre grand-mère (la maman de maman) vivait aussi avec nous. . Nous mangions le riz de la veille. « Mémain » c’est ainsi qu’on appelait la tante, apportait sa marmite et tous se régalaient.

On ne mangeait pas de viande tous les jours. On nous envoyait parfois au marché couvert (celui qui est toujours en centre ville et abrite désormais de l’artisanat malgache). Là, on prenait « des petites viandes », viande de deuxième choix qu’on enlevait des grandes pièces, mais tout aussi bonne.

Axel, un oncle, travaillait à l’abattoir et nous rapportait parfois des morceaux de bœuf ou de cochon. Il fournissait plusieurs bouchers. Je me rappelle qu’il allait régulièrement au Port pour chercher de la viande de bœuf en camionnette.

Un jour, il s’est fait arrêter par un gendarme et on lui a demandé son permis de conduire : il a répondu qu’il conduisait depuis des décennies.  Et qu’il n’a jamais passé de permis…

Le marché où on pouvait acheter de la viande dans les années 60

 

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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 12:28

Dauphin, né en 1947 à la Ravine du Pont, écart de Petite Ile, évoque les activités des enfants dans les années 50.

Les ravines

"Nos corvées étaient assez pénibles : elles consistaient à aller chercher du bois dans les hauts, des herbes à la Ravine.

                Chouchoux dans la Ravine de Manapany

Aujourd’hui on déconseille aux enfants de s’aventurer dans les ravines, mais nous, on nous y autorisait, et nous étions très vigilants près des cascades et des bassins.

J’ai appris de bonne heure à faire la cuisine au bois. Les plats étaient simples : maïs moulu, grains (pois, haricots), et des brèdes qu’on cueillait dans un petit jardin que je cultivais moi-même. : chou de chine, chouchou, paille à terre, brèdes bleues…

Quand on rentrait de l’école, on était affamés. Si les fruits cueillis sur la route ne nous suffisaient pas, on vidait la marmite de grains qui nous était réservée pour le soir. Et là… une raclée nous attendait."

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 14:23

Dans cet épisode la Saint Pierroise raconte l’importance des petits commerces chinois, déjà dans les années 60 !

« On se procurait les balles de riz dans la boutique au coin de la rue, chez M. et Mme Amouk. Dans le carnet, les commerçants notaient nos dépenses et toujours papa venait payer notre ardoise.

Dans cette « boutique chinois »  on achetait de l’huile, de la morue, du grain, des conserves, du sucre, du café…

S’il manquait des pâtes, on y retournait et on faisait marquer le débit dans le carnet…

 

Autrefois il n’y avait que des « boutiques chinois » et on donnait des « ti noms » (surnoms) aux propriétaires

Dans la rue des Bons Enfants par exemple il y avait « Ti têt ». Un autre s’appelait « Vilain Manière » parce qu’il était grognon et il « avait une mine ». Il y avait aussi « Ti Kon », « Mme Léon »…

Une petite anecdote :

 Enfants, nous avons fait une « niche » (farce) dans une « boutique chinois ». Voilà comment ça s’est passé.

Un jour, les marmailles ont mis en commun toutes les petites pièces de cuivre. Puis la bande est entrée dans la boutique de « Ti Têt », chacun a choisi un petit produit (pas grand-chose …), et on a jeté sur le comptoir toutes les petites pièces… le temps que Ti Têt réagisse et lève les bras au ciel, toute la petite troupe s’était envolée, comme une volée de moineaux. »

                                               Boutique chinois dans les années 50 - Réunionnais du Monde

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 15:02

Marie-Ange, née en 1948 vivait à Saint Pierre. Elle m’explique dans ces lignes comment on faisait la lessive autrefois.

« La lessive, en ce temps-là était un moment pénible. D’abord on faisait tremper le linge dans l’eau qu’on venait de charroyer et on ajoutait du « Bonux » (poudre de lessive). On frottait le linge sur une roche à laver (une plaque). Puis on savonnait.

Le blanc devait être « décrassé », cela signifiait qu’on remettait du savon sur le tissu, on mettait le drap au soleil « pour décrasser » on relavait et on rinçait ». Des lots de bleu » étaient enfermés dans un chiffon et on ajoutait ce bleu au liquide pour blanchir le linge.

  Photo prise au Vieux Domaine (Ravine des Cabris)  reconstitution d'une séance de lessive ( voir blog 2021/03/24)

Après le rinçage c’était au tour du battoir de faire le travail, on « perçait » ou pressait (essorait)

J’accrochais ensuite le linge sur une « corde à laver ».

Cette lessive nous occupait toute la journée. Une à deux fois par semaine, il fallait faire ce travail.

Pour le repassage, on utilisait des « caros » (fers à repasser) remplis de charbon.

                               Photo extraite du livret sur la Vie lontan,  publié par Pêcheurs Golet

Pour gagner « une petite monnaie », je faisais des lessives pour mon tonton Alex, le boucher, pour ma grand-mère… Mon tonton René, le frère de maman qui conduisait des taxis, pour me remercier, me commandait des robes que je choisissais sur le catalogue de la Redoute. »

Marie Ange

 

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8 janvier 2025 3 08 /01 /janvier /2025 13:08

Quand on vous présente du gâteau sur l'île, ce sont la plupart du temps des petits cubes. En général, on cuit la pâte dans des moules rectangulaires et on la découpe à la sortie du four.

On pourra vous proposer du gâteau manioc, du gâteau ti son (maïs), du gâteau patate, (patate douce), gâteau conflore, du gâteau rouroute, ou encore du gâteau chouchou…

Ils sont délicieux, et comme ils sont plutôt « étouffe- chrétiens », c’est à dire très compacts et riches, l’idée de les couper en petites parts s’avère judicieux.

 

 

Gâteaux de la Réunion
Gâteaux de la Réunion
Gâteaux de la Réunion
Gâteaux de la Réunion
Gâteaux de la Réunion
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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 11:13

Le touriste qui déambule pour la première fois entre les rayons des supermarchés à la Réunion, est immédiatement frappé par une spécificité locale : on achète ici le riz par paquet de 10 kg !

"Actuellement, le consommateur réunionnais mange principalement du riz blanchoi (riz de luxe) à hauteur de 62 kg de riz par an et par habitrant contre 4kg par an et par habitant en France métropolitaine. La consommation de riz à la Réunion est relatuivement satble depuis 10 ans (aux alentour sde 50000 tonnes par an)" sources qualireg.org

 

On ne peut imaginer un mique nique familial sans riz...

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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 15:45

Préparer un ananas est une tâche à laquelle il faut être familiarisé. Les Réunionnais savent ôter les « yeux » de ce fruit, après l'avoir épluché,  pour qu’il soit plus facile à consommer. Certains excellent dans cet art, en utilisant un couteau à large lame, d’ailleurs les vidéos sur ce sujet sont légion sur le net ; chacun y va de sa technique.

D’autres achètent des ustensiles plus sophistiqués pour prélever les parties dures du fruit. Vu au marché de Saint Pierre !

 

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