A l'Entre- Deux plusieurs stands attirent le regard aujourd'hui : stands avec des Ballons en forme de coeurs rouges, des coussins en forme de coeur, des nounours rouges, des bouquets de fleurs... C'est la St Valentin, et Dieu sait qu'ici à la Réunion, on fête ce jour !
Et à la sortie du collège Trois Mares au Tampon, des filles arboraient fièrement les roses rouges que leur avaient offertes des camarades ce jour-là ! La décence m'a empêché de les photographier...
Les Réunionnais aiment passer dimanche en famille. Parfois, c’est sous les kiosques qu’ils aiment se retrouver pour pique-niquer, parfois, mais plus rarement, c’est au bord de l’eau, pour taquiner le poisson.
Dimanche dernier sur le Port de Saint Leu, je me suis amusée à regarder les membres d’une même famille, essayer d’attraper des poissons avec des cannes de fortune. La grand-mère, les enfants, les petits enfants, tous prenaient plaisir à jeter l’hameçon alors que l’eau était très agitée et que le soleil chauffait ! Ils n’étaient pas les seuls, d’autres groupes moins importants avaient eu la même idée.
Avec un club de Saint Jo, nous nous sommes retrouvés Dauphin, Marie-Ange et moi dans une salle communale superbement située pour chanter, tresser, et manger ensemble. La plupart d’entre nous ont réservé pour midi un cari à l'espadon, une salade fraîche, ou encore des frites..." Chez Jo", juste au-dessus du Bassin de Manapany.
J’en ai profité pour boire vers 11 heures une première Dodo et manger quelques samoussas au thon sous un ficus géant dont quelques grandes feuilles tombaient sur ma table. L’endroit est pittoresque, le service rapide.
Une touriste de Toulouse fraîchement débarquée sur l’île me demande de lui faire un petit programme pour dix jours de vacances. Elle note tous mes conseils. C’est bon de se savoir utile.
Belle initiative que celle de la municipalité de Petite Ile qui devait être excédée par des demandes jugées irrecevables. Une certaine frange de population non autochtone qui s’installe dans les communes de la Réunion a du mal à s’adapter aux coutumes locales. Le chant matinal du coq les dérange, les tintinnabulements des cloches les énerve… Or, c’est ce qui fait la particularité de ce terroir. Nous ne sommes pas en ville !
Bravo M. Hoareau d’avoir su préserver le caractère bien local de votre commune. Si d’autres pouvaient vous imiter, ce serait formidable ! A bon entendeur salut !
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