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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 14:23

Dans cet épisode la Saint Pierroise raconte l’importance des petits commerces chinois, déjà dans les années 60 !

« On se procurait les balles de riz dans la boutique au coin de la rue, chez M. et Mme Amouk. Dans le carnet, les commerçants notaient nos dépenses et toujours papa venait payer notre ardoise.

Dans cette « boutique chinois »  on achetait de l’huile, de la morue, du grain, des conserves, du sucre, du café…

S’il manquait des pâtes, on y retournait et on faisait marquer le débit dans le carnet…

 

Autrefois il n’y avait que des « boutiques chinois » et on donnait des « ti noms » (surnoms) aux propriétaires

Dans la rue des Bons Enfants par exemple il y avait « Ti têt ». Un autre s’appelait « Vilain Manière » parce qu’il était grognon et il « avait une mine ». Il y avait aussi « Ti Kon », « Mme Léon »…

Une petite anecdote :

 Enfants, nous avons fait une « niche » (farce) dans une « boutique chinois ». Voilà comment ça s’est passé.

Un jour, les marmailles ont mis en commun toutes les petites pièces de cuivre. Puis la bande est entrée dans la boutique de « Ti Têt », chacun a choisi un petit produit (pas grand-chose …), et on a jeté sur le comptoir toutes les petites pièces… le temps que Ti Têt réagisse et lève les bras au ciel, toute la petite troupe s’était envolée, comme une volée de moineaux. »

                                               Boutique chinois dans les années 50 - Réunionnais du Monde

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