SEPT est un graffeur du Sud de l’île, originaire de Saint Pierre. Il utilise le plus souvent le spray, ou aérosol et aime dessiner de grands motifs sur des murs abîmés et se définit comme « peintre muraliste ». Il signe « Sept » ou « 7 »
Il varie les sujets : son environnement de la Réunion, les personnages … Sa technique a évolué mais il utilise toujours des bombes aérosols, parfois le rouleau pour les aplats…
Dans ce quartier de Grand Bois, reconstruit pour les sinistrés du cyclone Hyacinthe, non loin de l’école, il existe un canal d’évacuation. Des amateurs de dessin y ont jeté leur dévolu et leurs couleurs. Sur les murs en béton de ce passage, ils ont pu donner cours à leur créativité.
Le Parc des Palmiers du Tampon réserve toujours des surprises ! Les jardiniers ne manquent pas d'imagination. La Nature invite à la Créativité, comme en témoignent ces jolies compositions qu'on croise le long des allées.
Sous l’ Office de Tourisme de Saint Pierre, une salle d’expo a été créé en 2014 : le HANGART.
On y propose du 11 février au 9 mars une exposition réunissant près de 80 artistes et intitulée « Ansanm » (comprenez « ensemble »). Un voyage au milieu de sujets divers et variés et des techniques propres à chaque plasticien.
A voir absolument, mais seulement le samedi et le dimanche… et dire que le 9 mars elle se termine déjà !
À la plage ti sable de Grand Bois, près du snack « les Terrasses du paddock », à l'ombre des banians, est un petit bâtiment peint en bleu sur lequel figure un cachalot amoureux !
C’est l’occasion de le publier pour la Saint Valentin, qui se fête beaucoup sur l’île. Ce joli dessin est signé BERAL
Amélie BERAL est une artiste graphiste qui a coutume de croquer les animaux avec talent ! Son univers est très coloré.
Cette biographie encore incomplète est née d’un assemblage de toutes les informations glanées sur internet ! (cf sources à la fin de l’article)
Son enfance
Sully fête ses 102 ans. Fils d’une couturière et d’un charpentier, il voit le jour le 7 février 1922 à Saint-André.
Il perd son père à l’âge de 6 ans, et la jeune veuve retourne vivre chez sa propre mère. Il apprend les rudiments de l’écriture et de la lecture dans une petite école non officielle tenue par sa marraine, Blanche Robert, à la Rivière-des-Roches (Bras-Panon). Petit, il aime déjà les livres. "Un livre représente les connaissances. C’est un bel objet, mais aussi un objet qui nous permet d’apprendre. J’aime lire depuis que je suis enfant. Ma marraine m’a appris à lire dans « son école marron » quand j’avais 5 ans." En 1936, il obtient son certificat d’études primaires.
Années d’apprentissage
À 14 ans, il devient apprenti artisan relieur. En 1936, le « Certificat » passé, il faut travailler. Sa mère le confie à M. Vénérosy, un artisan-relieur de Saint-Denis. Le gamin de 14 ans se passionne toujours pour le livre !
Après quatre années d’apprentissage, il se met à son compte. Grâce à la générosité du boulanger Jean Gautier, parrain de sa sœur, il ouvre son atelier de reliure le 4 juin 1940, à la rue du Four-à-Chaux à Saint-Denis.
La guerre
Le monde est en pleine Seconde guerre mondiale, et les Réunionnais ont d’autres préoccupations et d’autres priorités que la reliure. Faute de clients, il met la clef sous la porte et cherche éperdument du travail pour survivre.Il manque de matériel pour travailler. Alors, pour s’en sortir il a dû travailler comme maçon, sur les rails, mais également pour des ouvrages du célèbre Hippolyte Foucque.
Retour à la vie de relieur
Il reprend son activité de relieur dans les années 50. En 1952, le ciel s’étant dégagé dans une île devenue département français depuis 1946, Sully Argand retourne à ses premières amours
Durant toute sa vie de relieur, il a formé un nombre incalculable d’apprentis. Beaucoup d’amoureux des beaux livres reliés ont eu recours à ses services et en gardent le souvenir d’un travail remarquable par un homme exceptionnel.Il redonne vie et beauté aux ouvrages et documents divers ; il est autant artiste qu’artisan dans la dextérité déployée. Il pousse la curiosité à les ouvrir, à les compulser et à s’instruire. Il prend des notes et rédige son livre, de tous les savoirs glanés de La Réunion.
le travail de relieur exige minutioe, soin, précision, patience
La retraite : C’est en 1995 qu’il prend sa retraite.
La reconnaissance de l’Etat
Neuf ans plus tard, le 6 janvier 2004, il reçoit un télégramme du ministère des Outre-Mer qui l’informe qu’il va recevoir la Légion d’honneur, la reconnaissance suprême de la République . C’est René-Paul Victoria, député-maire de Saint-Denis, qui lui remet la croix de chevalier. "Je ne m’attendais pas. J’étais très surpris, mais très touché. Mi té tré fier", laisse-t-il échapper.
"Je n’ai plus une très bonne santé. Je reste à la maison, je lis la bible et je prie. Pour le reste, seul Dieu le sait."Photographie, timbres, généalogie, bibliophile...et plein d’autres plus intéressantes les unes que les autres. Il a publié son ouvrage " Fragments d’une mémoire centenaire", qui retrace plus de cent ans de fragments d’histoire commune. Sa mission était : "Transmettre les valeurs de l’épopée de la France dans l’île lointaine".
Une mémoire intacte
Son voisin le décrit comme un homme vif d’esprit dont la mémoire est toujours intacte. "C’est un passionné de photographie. Il a fait beaucoup de photos de monuments. Il a même immortalisé la venue de Charles de Gaulle sur l’île dans les années 1950. Il collectionne également des timbres et il est aussi un fervent catholique", souligne-t-il.
En plus de sa passion pour redonner un second souffle aux livres, Sully Argand a beaucoup écrit sur sa machine à écrire. Un livre contenant tous ses fragments de vie a été tiré à une centaine d’exemplaires...
Son secret de longévité ? Il nous l’explique par une très bonne hygiène de vie et une croyance inébranlable. Toujours en pleine forme et très bavard, la transmission de l’histoire et de la culture pour les générations futures est primordiale pour lui.
Ils sont heureux sur cette plage de Ravine Blanche. Elle a sa capeline (chapeau) et sa tente (cabas), lui porte l’ombrelle et des lunettes de soleil.
Ils transpirent mais s’aiment !
« Ils » ce sont ces gouzous que Jace a dessinés sur une petite construction grise et laide en parpaings au front de mer de St Pierre, entre le marché forain et la plage de la Saline… Heureusement que l’artiste met un peu de couleur et de joie sur la laideur des maçonneries…
L’exposition qui se tient actuellement au MADOI (Musée d’Arts Décoratifs de l’Océan Indien) et qui finit le 31 janvier 2023 est d’une grande richesse et d’une belle variété. On y découvre les animaux emblématiques de la culture chinoise, ceux du Panthéon hindou, les animaux nés de la rencontre de mondes occidentaux et orientaux…La part belle est faite aux divers matériaux utilisés pour représenter la faune.
Une belle promenade au milieu de cultures qu’on ne connaît jamais parfaitement, et sous la houlette d’un guide, on entre encore mieux dans ces univers.
Chaque animal mériterait à lui seul un article dans ce blog. Ce n’est que partie remise.
Par exemple, devant les cases de la Réunion on aperçoit parfois des lions. En fait ces « lions de Fô » ou « chiens de Fô » sont des gardiens et chassent les esprits malfaisants… Le canard mandarin est l’emblème de l’harmonie conjugale. On offre d’ailleurs des objets le représentant aux jeunes mariés. La chauve-souris aussi est vectrice de bonheur.
Le serpent Vasuki et la tortue Kurma dans la culture hindou aident les dieux à accéder à l’immortalité, le rat est la monture du Dieu Ganesh…
Parcourir les salles de cette exposition permet d’enrichir son vocabulaire, sa culture et de s’extasier devant la beauté d’objets confectionnés autrefois par des artisans d’exception. On y découvre ainsi le netsuke, objet raffiné du kimono…
C’est un ravissement de découvrir des objets en bronze, en écaille de tortue, en ivoire, en porcelaine, et aussi de lire les tapisseries, les vêtements qui sont des véritables illustrations…
La visite de l’expo peut se doubler d’une visite du Domaine de Maison Rouge. Préférez les moments où le soleil n’est pas au zénith, car la balade peut être moins agréable en période de forte chaleur.
Une sculpture réalisée par Lionel Lauret en 2020 accueille le visiteur à l’entrée du musée Stella Matutina de Saint Leu
Elle est originale et symbolique car réalisée avec des pièces de métal rappelant le passé de l’usine…
D’ailleurs, l’artiste aurait récupéré tous les objets qu’il a assemblés, dans l’enceinte de l’usine du Gol. Il a utilisé des boulons de toutes tailles, des rondelles, des engrenages, des écrous, une grosse clef, un cadran …
La sculpture appelée « Fleur Bleu Mécanique » fait davantage penser à une femme. De surcroît, des feuilles de palmier en arrière- plan donnent l’illusion d’une jupe végétale qui appartiendrait à l’œuvre… Une association fortuite très esthétique qui allie le patrimoine floral et industriel…