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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 13:47

 Initiée par mes amies réunionnaises de Grands Bois aux traditions culinaires de l’île, j’ai accepté de poursuivre ma quête, en acceptant leur invitation. Demain, elles vont dans une école primaire pour faire connaître aux enfants "les fruits et légumes lontan" et elles m’ont demandé de les accompagner. Nicole, Martine, Jacqueline et moi  avons donc dressé voilà quelques jours une liste des légumes et fruits qu’on trouvait autrefois sur toutes les tables. Pendant que je m’occupe de la partie « photographie », elles préparent des charades, et d’autres jeux et vont au marché de St Pierre pour récupérer des spécimens de chaque produit.

vers le marchéDe mon côté, j’ai fait un tour au marché du Tampon pour photographier tous les légumes de cette liste. A l'instar de ces Tamponnaises, j'avais pris le chemin de la place Benjamin Hoareau où se tenait le marché hebdomadaire.

Certains légumes étaient introuvables comme « le pois sabre », « le pois carré ». Pour les autres, j’ai été comblée et les vendeurs toujours très affables et souriants ont pris le temps de m’éclairer sur les recettes possibles, mais aussi de me désigner un confrère qui  avait le légume en question… Parfois les acheteurs s’arrêtaient pour se joindre à notre conversation : un acheteur tamponnais d’un certain âge m’a dit qu’il adorait les brèdes mourongue à la sardine, une acheteuse plus jeune m’a plutôt conseillé de préparer une fricassée avec de l’huile, de l’oignon et de l’ail, et d’ajouter de la tomate.L’un d’eux m’a même offert des vouèmes pour les écoliers.  

J’ai pu réaliser 3 fichiers de 8 légumes, destinés à devenir de cartes plastifiées. Voilà l’un de ces fichiers. On proposera aux marmailles d'identifier les légumes avec des cartes.

 

fiche légume 001J’ai constaté en faisant ce travail qu’il était peu aisé de classer certains  légumes : certains sont à la fois utilisés comme fruits et comme légumes, comme le corossol, le zévi, le zavocat…

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 17:47

tourte brède morelle (6)

 José, ami randonneur du Club des Jolis Pas, avait rapporté un soir lors d’une réunion de comité, une tourte  « brèdes chouchou ». Comme j’ai acheté vendredi matin, au marché du Tampon, une botte de « brèdes morelle », je me suis dit pourquoi pas essayer de préparer une tourte avec ces brèdes –là ? J’ai suivi les conseils de José.


J’ai arraché les feuilles, les ai lavées plusieurs fois (je redoute les pesticides…), puis je les ai fait revenir dans de l’huile avec un demi-oignon émincé. J’ai rajouté de l’ail.

tourte brède morelle tourte brède morelle (2)

Comme toujours, j’ai fait ma pâte (farine, sel œufs, huile, eau) que j’ai posée dans un moule. Le fond a été tapissé de brèdes, de morceaux de jambon.  J’ai ajouté un mélange crème- œufs, salé, poivré. Après avoir parsemé la tourte de gruyère, j’ai enfourné et fait dorer. Je pense qu’on peut faire une tourte aux épinards en métropole suivant le même principe (pas à la Réunion  où  les « épinards » sont des plantes à piquants.)

tourte brède morelle (3) tourte brède morelle (4)

tourte brède morelle (5) Mon appréciation après dégustation : c’est un plat complet qui peut aussi être servi en entrée. Finalement une demi-botte de brèdes aurait suffi pour la tourte. Et je trouve aussi que les "brèdes chouchou" ont meilleur goût que les "brèdes morelle", ces dernières ont une petite amertume qui ne plaît pas forcément à tout le monde.

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 10:53

 (brèdes d’autrefois, brèdes d’aujourd’hui)

 

brèdes variées

                             un caro* de légumes au marché hebdomadaire du Tampon

 

"Brèdes", un mot d’ici qui représente des feuilles qu’on peut manger en légumes, le plus souvent cuits. On trouve régulièrement sur les étals des légumiers, ou sur les marchés  les brèdes chouchou, les brèdes mafane, les brèdes chou de Chine, les brèdes « Tom Pouce »(petits choux de Chine), les brèdes paille à terre, les brèdes citrouille, les brèdes cresson...

 

Les brèdes de consommation courante

 

brèdes chouchou brèdes mafane

            brèdes chouchou                                                         brèdes mafane

brèdes Tom Pouce  brèdes paille à terre

            brèdes Tom Pouce                                                         brèdes paille à terre

 

Il n’en est pas de même pour d’autres brèdes, que cuisinaient les Réunionnais autrefois. Parmi celles-ci, les brèdes mourongue, les brèdes manioc, les brèdes morelle, les brèdes lastron.

  

Les brèdes moins consommé(e)s*

 

brèdes mourongue botte brèdes manioc

          brèdes mourongue                                    brèdes manioc

brèdes morelle botte brèdes lastron

         brèdes morelle                                              brèdes lastron

 

 Comment expliquer la rareté de ces brèdes ? Vraisemblablement que la demande n’est plus là : on n’a plus le temps d’effeuiller ces plantes (comme c’est le cas pour les brèdes mourongue) on n’aime peut-être plus le goût de ces feuilles, ou tout simplement les mamans n’ont pas transmis leur savoir-faire culinaire à leurs filles, trop occupées par leur profession à l’extérieur. Toute une génération n’a pas eu la chance d’être initiée et ces traditions se perdent. Cuisiner demande du temps et souvent cet argument prévaut pour justifier la disparition de ces habitudes gastronomiques. Dommage !

 

caro* : mot créole signifiant "étal" ( mais il peut aussi désigner le fer à repasser, un terrain...)

consommé(e)s * Doute sur le genre du nom "brèdes" dit-on un brède ou une brède ? Merci d'éclairer ma lanterne...

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 15:36

Oté marmailles, pas besoin faire des dépenses folles pour out moman ! Regardez autour de vous, les ravines, les friches sont pleines de superbes marguerites jaunes qui se sont épanouies au soleil. Un joli bouquet de fleurs naturelles, voilà qui réjouira celle que vous aimez !

fleur fête des mères

Chaque année en Lorraine, mes enfants couraient dans les prés me chercher des marguerites, des coquelicots, des graminées pour me confectionner un joli bouquet pour ce jour. Cadeau suprême !  Offertes avec le sourire et les mirettes pétillantes, ces fleurs naturelles représentent à mes yeux le souvenir du bonheur partagé avec mes enfants.

fleur fête des mères (2)

Cueillez donc un gros bouquet  de  cette marguerite qu’on appelle « tithonia diversifolia » et que l’on connaît mieux ici sous le nom de « Fleur la Fête des Mères ». C’est une grosse marguerite jaune qui prolifère fin mai dans les terrains non cultivés, le long des routes… tous les cent mètres, on en trouve au Tampon, suffit d’ouvrir les yeux.

 

 

Une merveille ! Elle s’élance même vers le faîte des arbres. Quittez  donc internet et la télé pour une escapade au grand air dans les terrains vagues !

fleur fête des mères (3)

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 14:08

Billet d’humeur.

 

J’ai du mal à comprendre… Voilà au Tampon, sur la rue principale, la rue Hubert Delisle, à l’angle de la rue qui descend vers le marché forain, une jolie case en bardeaux actuellement occupée par un cabinet de psychologues. Elle est située sur un terrain que personne n’entretient vraiment, ce qui m’a déjà grandement étonnée.

 

P1080969

 

Mais qu’est-ce qui pousse donc les propriétaires à vendre ce patrimoine, et surtout à le démolir ? Sûr que la rentabilité prime sur la sauvegarde des bâtiments anciens ! Vrai aussi que le Tampon n’est pas classé « village créole » mais est-ce une raison pour détruire ces vestiges ? La politique de subventionnement pour retaper les cases anciennes ici n’a pas dû intéresser les concernés. C’est regrettable ! Du moins, si elle disparaît, cette case pittoresque survivra dans mon blog !

 

P1090623

 N’empêche que ça me révolte ! Que ce soit au Tampon ou à Saint Pierre, que font donc les défenseurs du patrimoine pour empêcher la destruction de ces témoins du passé ?

 

A St Pierre, actuellement le front de mer est aussi le règne du bulldozer : on remplace les petites cases et les parkings par de grands immeubles.

Les promoteurs à Saint Pierre ont même eu l'audace - et l'autorisation- de cacher une cheminée historique, en face de la Place des Victoires...

Avec ça, on a classé l'île au Patrimoine Mondial de l'Unesco : on sauve effectivement l'environnement, mais les bâtiments n'en font-ils pas partie ?

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 16:32

Cette semaine, avec l’UPTS, nous avons visité une exposition inédite au MADOI ( Musée des Arts Décoratifs de l’Océan Indien) à Saint Louis. La signalétique pour y accéder laisse toujours à désirer : pas de panneau pour le Madoi sur la quatre voies, ni à l’entrée de Saint Louis, avis aux développeurs qui s'occupent du tourisme à la Réunion  et aux autorités locales !  Cette fois-ci encore des visiteurs ont été ennuyés par cette absence d’indication.

Deux groupes d’une vingtaine de personnes ont néanmoins pu se familiariser ce jour-là avec « des meubles créoles anciens. »

Pas de « lit court pas », ni de tapis mendiant, dans cette exposition qui présente avant tout des madoi (3)pièces de collection : on y voit des meubles rares importés de Pondichéry, des toiles indiennes…- je dirais le mobilier des classes aisées-,  tout un arsenal  que M. Tchakaloff concepteur du musée est allé chercher, acheter ou emprunter… Le seul mobilier réalisé sur l’île et exposé ici consiste en deux armoires en bois local de facture sobre. Il nous a été donné à comprendre qu’autrefois à la Réunion on avait peu de meubles et le savoir-faire faisait défaut, pas de compagnons du devoir, pas d’ébénistes chevronnés sur l’île ! Absence peut-être aussi d’outils. Pour la réalisation de tissus, on savait bien tisser le coton qu’on y cultivait, mais la toile était grossière, les tissus les plus fins venaient d’Inde. Pour les techniques de teinturerie, là aussi on manquait de ressources sur l’île. Et les plus belles étoffes teintes venaient d’Inde elles aussi .
madoi (2)M. Tchakaloff, en personne, nous a guidés dans cet espace très sécurisé en répondant à toutes nos interrogations. J’ai ainsi appris que le cannage de certaines pièces étaient en rotang, une fibre de palmier ( d’ailleurs des fiches explicatives très détaillées sont à la disposition des visiteurs pour comprendre la facture des brins)  et ce rotang, on le vernissait. De nombreuses pièces étaient en bois et en cannage. Plusieurs fauteuils attirent l’attention, certains ont un dossier triangulaire, d’autres un dossier arrondi. Certains de ces sièges ont des assises rondes surprenantes, on les appelle les  fauteuils « Bürgermeister ». Dans une vitrine immense en acajou étaient exposées de magnifiques porcelaines de Chine aux motifs bleu et blanc. Plusieurs meubles de travail (écritoire, secrétaire…)  font partie de cette collection.

  Parfois la facture des pieds étonne : certains pieds de meubles se terminent par des mains ( symbole indien ?). Nous avons été séduits par une table en marqueterie composée de bois divers (ébène, citronnier…) une table dite « de voyage » (parce qu’on peut la démonter). Une chaise longue en bambou et en cannage transformable grâce à un plateau sur roulettes qui coulisse sous le siège nous a impressionnés. Je regrette surtout de ne pouvoir illustrer mes propos avec des photos parlantes. Mais la maison interdit la photo ! Allez savoir pourquoi … comme si on allait faire des copies des meubles. Je me suis donc contentée de photographier le groupe et son guide.

Nous sommes restés deux heures dans ce musée, à écouter un personnage intarissable, passionné par l’histoire et les caractéristiques des objets qu’il a glanés dans le monde.

 madoi (4) madoi (5)

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 14:36

 Ce matin, j’ai rapporté du marché du Tampon une botte de wouêmes pour les goûter.  Si les écritures de ce légume étaient multiples, les variétés étaient moins nombreuses.

 

wouêmes verts wouêmes rouges
Ce sont des haricots  longs à enveloppe verte ou rouge.  Les pois quant à eux sont petits, en forme de « c »  verts ou blancs.

wouêmes ingrédients


De retour à la maison,  j’ai écossé mes wouêmes. Puis je les ai blanchis dans de l’eau bouillante. Puis, j’ai fait revenir l'oignon haché dans une poêle, y ai ajouté de l’ail et une branche de thym et les haricots débarrassés de leur jus de cuisson.

 

 wouême 1 recette wouêmes 2 recette

 

 

Il a fallu rajouter un peu d’eau au cours de la cuisson, saler, poivrer et le tour était joué. Ilwouême 3 recette faut bien compter 40 minutes pour qu’ils soient tendres ( en restant croquants). Cela prend moins de temps en cocotte minute !

Comme j’avais fait revenir une côte de porc dans une deuxième poêle, j’ai attendu qu’elle soit bien grillée et y ai versé les haricots pour qu’ils s’imprègnent du jus de cuisson de la viande. Un délice ! Des goûts d’autrefois retrouvés.  

 

Il faut compter le temps de préparation, et le temps de cuisson, tout ça occupe bien la matinée, surtout si on va au marché à pied, comme autrefois... mais c'est un plaisir sous le soleil !

  

wouêmes au repas

 

N’allez pas chercher l’écriture exacte de ce haricot, vous feriez chou blanc ! Sur internet on vous proposera «  vou aime »… rien à voir, si ce n’est qu’on les aime quand même !

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 15:59

Le crabier à l’œuvre

héron strié (2)zipJeudi matin, un oiseau était en sentinelle sur les rochers face à l’océan à Grands Bois. Il guettait tranquillement depuis son perchoir. Puis bientôt, il s’est approché de nous et nous l’avons regardé avancer discrètement sur ses pattes jaunes qui contrastaient avec  le noir de la roche volcanique.

On avait l’impression qu’il baissait la tête, qu’il la rentrait dans les épaules pour ne pas se faire remarquer. Presque "aplati", il descendait vers l’eau, son long bec pointu toujours à l’horizontale. C’est le dessin de son plumage qui m’a le plus fascinée. 

héron strié (4)zipPendant de longues minutes, j’ai observé son manège, et bientôt il a disparu derrière un rocher, plus moyen de le voir… Je l’ai laissé vaquer à ses occupations. Cet oiseau se nourrit d’insectes, de batraciens, de poissons…


En revoyant les photos, et en les agrandissant, j’ai pu l’identifier facilement avec le secours du « Grand Livre de la Réunion » de la collection « Orphie ».

héron strié (5)zipLà, j’ai redécouvert certains aspects de sa morphologie, notamment la tête noire métallique pourvue de longues plumes occipitales descendant sur le cou, sa moustache noire, son œil jaune. Il s’agit du « héron strié » encore appelé « crabier » ou « poule sultane ». Son nom scientifique est  « butorides striatus », raison pour laquelle on l’appelle très souvent « butor ». Ce terme est devenu le nom d’un  quartier à l’entrée de Saint Joseph,  zone où devait autrefois nicher ce bel oiseau. Il paraît que l’espèce est rarement observée à la  Réunion.

Heureusement que le bord de mer de Grands Bois est encore sauvage à maints endroits, c’est peut-être grâce à cela qu’il doit nicher dans le secteur : son nid de branches est posé à 2 ou 3 mètres du sol ou de l’eau dans un buisson épais, proche de la rive, il pond deux, trois œufs  bleu vert. Comme il aime les filaos, les faux poivriers, les bambous, il doit être comblé à Grands Bois. Pourvu qu’on n’ait pas l’idée de détruire ce biotope avec tous les projets de construction… En 2005 il existait une quarantaine d’individus à la Réunion. Peut-être moins aujourd’hui …

héron strié à la plage ti sable 2

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 14:43

Qui donc se promène « grand matin* » à 8 heures dans les rochers  et sur la plage, derrière le terrain Paddock de Grands Bois ?  « Demoune* » qui aiment l’eau et les poissons !

Des pêcheurs ...

P1090568 P1090614

P1090617

Un héron strié ...

héron strié à la plage ti sable

Et même un marmaille…

 P1090560 Ti Bassin

 Et quand l’eau se retire, quand "la mer lé plat*"le plaisir est encore plus grand, on voit alors une faune aquatique bien plus vulnérable !

P1090592 P1090559

demoune : les gens

la mer lé plat /la mer lé sek : à marée basse

grand matin : tôt

 

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 18:47

C’est au Séchoir de La Rivière Saint Louis, que nous nous sommes rendus pour répondre à l’invitation de Jean Paul Abriel, musicien du groupe « Bann Jouar ». Pour trouver ce Séchoir, il vaut mieux comme dans l'émission "La Course au Trésor" charger dans sa voiture un habitant de la Rivière pour s'y faire emmener... On nous dit qu'il est près de la gendarmerie, mais comme aucun panneau ne signale la direction "gendarmerie", on tourne... Finalement le voilà, il est là devant nous, ce fameux "Séchoir" : c'est un immense bâtiment restauré qui autrefois servait au séchage des feuilles de tabac. De nombreuses manifestations s'y déroulent, comme celle d'aujourd'hui !

Séchoir La Rivière mai 2011 (4)

Le groupe BANN  JOUAR , composé de cuivres, dont l’objectif est de ne pas laisser tomber dans l’oubli les danses et chansons créoles a animé cette fête avec entrain. L’ambiance était bon enfant. Ségas, valses, cha-cha-cha… étaient au programme et la piste du séchoir n’est pas restée vide. Les gens se trémoussaient au son de 5 ou 6 saxophones, de deux  trompettes, d’un trombone,  une musique rythmée par une caisse claire et une grosse caisse.

Séchoir La Rivière mai 2011

Tous des convives (une bonne centaine)  sont venus avec des caris très variés et des gâteaux, des Séchoir La Rivière mai 2011 (3)mets qui ont été partagés par tous comme c’est la coutume. Dans une famille on avait même tué le coq pour préparer un coq au vin. Jacqueline avait apporté du porc aux pois ; j’ai goûté à un carri aux gratons. Il y avait du riz apprêté de diverses façons, une diversité incroyable de rougails.

Martine avait innové : son dessert était un clafoutis aux jujubes de Madagascar. Pas mauvais !

La Chorale « Retro de Bonheur » accompagnée de son groupe instrumental ( des  accordéons, un kayamb, une guitare …) s’est associée aux cuivres pour interpréter des chansons lontan comme « Kaskavelle, Tit Fleur Fanée… »  et un répertoire « Années Cinquante » qui était également à la mode à la Réunion (la Java Bleue, Le Petit Vin Blanc, Sous les ponts de Paris…) Une nonagénaire est venue au micro pour chanter un pastiche d’ « Auprès de ma Blonde », en créole et intitulé « Auprès de ma vieille ». Un moment d’émotion !

Séchoir La Rivière mai 2011 (2)

Une beau dimanche qui restera dans les annales.

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