Hier, nous étions invités chez Alain, à la Plaine des Palmistes. Non loin de la Route de Bélouve, il possède une case depuis laquelle on a une vue sur la Ravine Sèche (pas si sèche que ça, ce jour-là : il y tombait une énorme cascade !) D’ailleurs de toutes les pentes qui entourent ce coquet village descendaient des cataractes bien alimentées.
Nous avions donc quitté le versant ensoleillé de l’île pour nous retrouver dans la pluie du versant Est. Mais le soleil est dans le cœur des gens de là-bas. Même si le plafond y est souvent bas, les Palmiplainois savent cultiver l’art de recevoir et de partager.
Avec notre hôte, nous sommes partis au magasin d’Alexis Comorapoulé situé au bord de la RN. Là, Alain a acheté du beurre, des gratons (lamelles de peau de porc grillées) pour l’apéro. La propriétaire du magasin m’a expliqué qu’on peut même utiliser les gratons dans les caris.
Il était surtout venu pour acheter le fameux boudin d’Alexis, un boudin créole, bien pimenté, que nous avons mangé froid. Je n’ai pu résister à l’envie de faire quelques photos de cette petite supérette célèbre pour sa "viande péi" et sa charcuterie.
Photo des boudins et saucisses et viandes boucanées,
photo d’un présentoir de « piles plates » ( bouteilles carrées, tenant dans une poche, et contenant du rhum),
une photo de la vitrine (avec une foule d’objets hétéroclites, comme des statuettes de St Expédit.)
Puis, nous sommes retournés à son ti chalet où il m’a proposé, après avoir posé tous les ingrédients sur la table, de préparer un gâteau à la farine de conflore. Pendant ce temps, lui-même, préparait un rougail saucisse. Dans sa cour, il avait cueilli quelques pépinos, pour nous les faire goûter, et quatre tomates-arbuste pour la préparation d’un rougail.
Alain et ses pépinos
Les Palmiplainois, des gens souriants.