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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 20:14

La semaine passée, Martine qui habite Grands Bois, m’avait fait une visite guidée de son verger. Non loin de sa maison, sur prune mombinun arbre majestueux, le Spondias mombin,  pendaient des grappes de petits fruits oblongs jaunes. Ces derniers mesuraient environ 3 cm. La propriétaire des lieux  les appelait « les prunes mombin ».

Elle m’en a fait goûter une en me conseillant de ne pas manger la peau et de me contenter de la pulpe. Celle – ci est parfumée et un peu acidulée ; elle fait un peu penser à celle du longani.

Ces prunes sont consommées crues, mais aussi en gelée ou en confiture aux Antilles. Je n’ai pas encore vu de confiture de prune mombin à la Réunion…

Il paraîtrait aussi que le jus du fruit, une fois fermenté et distillé donne un alcool très apprécié. ( Ouvrage : Le Grand Livre des Fruits Tropicaux , auteurs : Le Bellec et Renard)

L'arbre a été inroduit à la Réunion en 1880 par M. Crémazy, il est très répandu au Mexique, en Amérique Centrale et aux Antilles. Il peut atteindre vingt mètres de hauteur.

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 11:02

ekomarathon (4)

 

Une fois l’an, la route est aux piétons et aux cyclistes au Tampon.  Et ce n’est pas pour déplaire à laekomarathon (10) population ! – Tant pis pour les râleurs qui ne peuvent se passer de leur voiture !-

Déjà au lever du jour, on apprécie le silence : plus aucun brouhaha ne remonte de la rue Baudelaire ;les oiseaux semblent chanter plus fort que d’habitude…

Du bonheur ! On rencontre ce jour-là dans le flot des coureurs des gens de tous âges et de tous horizons, même d’anciens collègues, des joggeurs du parcours de santé de la Pointe...

ekomarathon (5) ekomarathon (6) 

ekomarathon (7) ekomarathon (8)

ekomarathon (2) 

Depuis le trottoir, on regarde passer les athlètes et les ambulances aux aguets, une voiture électrique avec à son bord des photographes. Certains concurrents sont très bien entraînés, pour d’autres qui sont déjà à bout de souffle, c’est un vrai défi de terminer!

 ekomarathon (11)

Aujourd’hui, on va faire ses courses à pied. Les parkings des supermarchés ne sont pas pris d’assaut et personne ne se presse aux caisses. Des courses comme on les aime ! Le seul inconvénient est qu’il faut porter les achats sur le chemin du retour. C’est un plaisir de « prendre le temps de vivre ! »

Les stations services sont désertées par les automobilistes, mais l’occasion est bonne pour les cyclistes d’aller y faire regonfler un pneu, remonter une selle…

ekomarathon (9) ekomarathon

On a pensé à tout ! Il fait chaud, pas un souffle de vent ! Près de l’université d’énormes seaux sont remplis d’eau et d’éponges, et au passage on s’asperge.

Le service de sécurité installé à chaque rond-point, à chaque intersection veille au bon déroulement de la manifestation : la voie est envahie par les coureurs inscrits au semi-marathon (22 km)  et au marathon (40 km), mais aussi par des enfants, des adultes venus accompagner et encourager les marathoniens. La route est aux rollers, trottinettes, vélos. Parfois les agents de sécurité, quoique courtois,  se font insulter par quelques conducteurs excédés, pourtant prévenus depuis une semaine de la fermeture de la route. Mais ces petites altercations ne peuvent ternir une si belle journée ! Bravo aux organisateurs !

ekomarathon (3)

 

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 10:25

  Difficile de trouver le Parc des Expositions quand on n’est pas du coin ! Le fléchage est à repenser. Il y a bien un panneau  à la sortie de la « quatre voies » puis quelques –uns aux ronds-points, mais où est l’entrée des bâtiments ? Aucune signalisation… Il faut être intuitif et suivre le flot des voitures en espérant qu’elles vous mèneront bien où vous le souhaitez, vous devinez aussi que ces bâtiments-là pourraient être ceux des halles. Pour sortir du parking, c’est le même problème, débrouillez-vous ! Chanceux vous serez si vous ne tombez pas dans une impasse !

parc des expos parc des expos (2)

 Une fois le véhicule garé au sous-sol, nous avons payé notre entrée. Surprise : on ne nous a pas remis de plan des halles et des stands ! Nous avons très vite compris pourquoi. Une seule halle était occupée par quelques stands, et la foule ne s’y pressait pas.

Ensuite, 4 euros d’entrée pour voir ce que nous avons vu … est trop cher payé ! On vous dira que la Réunion est une île et qu’elle ne produit pas grand-chose et ne peut donc rivaliser avec d’autres foires.  C’est trop facile ! Nous qui avons déjà visité les foires, de Sarrebruck, Metz, Hanovre… nous étions ravis d’y  découvrir des innovations techniques, des métiers, des savoir-faire !

Mais à Saint Denis, on trouve essentiellement des stands d’artisanat, de produits indiens, kenyans, une parfumerie, quelques vêtements, des bijoux, de rares concessionnaires automobiles, des tireuses à bière, un stand de casseroles allemandes à des prix prohibitifs (de 200 à 600 euros pièce ! il doit y avoir confusion entre euros et francs !) et heureusement  quelques produits locaux comme le vacoa, la calebasse, le curcuma… Rien sur le développement durable, le solaire…

parc des expos (4) parc des expos (5)

          Luminaires en calebasse et bois flotté                              curcuma de la Plaine des Grègues

Pour voir davantage, faites un tour au marché de Saint Pierre ou dans une grande surface, c' est gratuit, on y rencontre davantage de gens et au moins on connaît le chemin pour y aller. Ou allez voir les artisans au travail dans leur atelier ce week-end…

voir lien : http://ateliersouverts.canalblog.com

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 21:02

En nageant avec masque et tuba dans le lagon de l’Ermitage aujourd’hui, j'ai pu ajouter trois photos de poissons à mon album.

Celui qui a attiré mon attention en premier - et vous n'aurez droit qu'à celui-ci aujourd'hui !-  était une espèce de ballon de baudruche gris clair tacheté de noir, qui fouillait les algues et se cachait dans les coraux. Il s’agit de l’arothon nigropunctatus, de la famille des Tetraodontidae.

poisson ballon  poisson ballon 2

Ce poisson qui atteint 35 cm au maximum se nourrit de coraux, d’éponges, de tuniciers*, d’algues, de coquillages et de crabes. Son corps est dépourvu d’écailles, mais est constitué de cartilage. Quand il se sent menacé, il avale une bonne rasade d’eau pour se gonfler. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait en essayant de se dissimuler sous les coraux...

poisson ballon à taches noires

Si je lui avais ajouté une bulle, à toutes celles qu'il faisait déjà,  j'y aurais écrit cette phrase de circonstance : " Vous me gonflez !"

 

tunicier * : Pour la définition, je vous renvoie à ce lien très riche et très complet !

http://www.aquaportail.com/definition-1055-tunicier.html

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 06:42

 

poisson d'avril lagon

Ce 1er avril 2011 dans le lagon, si  les poissons tropicaux sont encore nombreux dans le lagon, ils sont cependant fortement concurrencés par des espèces importées, qu’on appellerait exotiques ici !

  Parmi ces espèces, citons celles qui loin d’être muettes, remplissent l’espace de leurs mouvements et de leurs cris (photo subaquatique n°1)

 Puis les espèces calmes, palmées,  qui font des va-et-vient pépères entre les coraux pour observer leurs congénères ( photo subaquatique n°2)

poisson Robin poisson François 

                                                            photo 1                                                                          photo 2

Il y a aussi celles qui ne s’éloignent guère de la plage et préfèrent batifoler près des balistes picasso. On peut aussi y trouver celles qui maternent et surveillent leur progéniture… sans s'éloigner de la côte, ou celles qui disparaissent dans les profondeurs pour sonder les tombants.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:07

sur la côte Ouest entre le Port et Saint Gilles.

 

Lors de notre sortie en mer avec l'Omar, nous avons pu contempler un coucher de soleil, comme il n'en existe qu'à la Réunion. C'est un moment magique où le ciel, toujours si vaste, se teinte de couleurs chaudes et que les nuages -quand il y en a - prennent des formes incroyables  et se parent de coloris étonnants. Des images qui se passent de commentaires...

 

crepuscule en mer (3) crepuscule en mer (2)

 

crepuscule en mer (4) crepuscule en mer (5)

 

crepuscule en mer (6) crepuscule en mer (7)

 

crepuscule en mer (8) crepuscule en mer (9)

 

crepuscule en mer (10) crepuscule en mer (12)

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 19:19

 

Coucher de soleil

Chaque année, la SEOR (Société Ornithologique de la Réunion) organise des nuits sans lumière pour favoriser l’envol du pétrel de Barau, un oiseau endémique, gravement menacé.

Il faut savoir que ces oiseaux marins également surnommés « taille-vent » naissent dans les Hauts, planchedans les contreforts du Grand Bénard  et du Piton des Neiges dans des terriers creusés où la  femelle ne pond qu’un seul œuf, en  novembre.

Les jeunes prennent leur envol et se dirigent vers l’océan en utilisant les couloirs privilégiés de la Rivière des Galets et de la Rivière Saint Etienne. Or,  leur méconnaissance du danger les envoie au sol très vite : attirés par la lumière, ils heurtent des lampadaires.

C’est aussi la raison pour laquelle la SEOR invite la population à ramasser les oiseaux blessés et à les rapporter à la Société Ornithologique avant qu’ils ne soient victimes de prédateurs comme les chats… Les oiseaux soignés sont ensuite relâchés pour qu’ils puissent rejoindre la mer et y trouver leur subsistance.

La nuit du 8 au 9 avril, la ville de Saint Pierre participe à cette action et réduit au maximum les sources lumineuses. Pourquoi le choix de cette date ? Tout simplement parce que c’est à cette époque que les jeunes s’envolent du nid ( d’avril à la mi-mai), et c’est une façon intéressante de participer à la « Semaine du Développement Durable. »

Pour en savoir plus sur la protection des oiseaux de l’île et sur la SEOR, pour par exemple connaître les gestes  à faire- ou à ne pas faire-  lorsqu’on trouve un oiseau blessé, un site à consulter absolument :

http://www.seor.fr/index.php

Ci-dessous des actions de la SEOR: baguage d’un pétrel,  mesure du bec (photos prises en mai 2009 près de la Pointe du Diable)

 

baguage  baguage

 

mesure du bec

                                                 mesures

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 09:59

Comme mon homme chante depuis trois ans  dans cette superbe formation d'amateurs - très professionnels -, et que je connais  une vingtaine des 80 choristes que j’apprécie autant pour leur gentillesse que pour leur talent de mélomanes, je me fais un plaisir de vous annoncer leur concert : ils font une tournée dans l’île très bientôt et ça vaut le coup d’aller les écouter ! Ils répètent chaque mercredi  pendant 3 heures pour vous préparer une soirée pleine d’émotions. Frissons  garantis ! N’oubliez pas de réserver vos billets !

Le Groupe Vocal Villancico, accompagné de l'ensemble Taconné, en provenance de Bordeaux, présente une série de 6 concerts du 12 au 17 avril 2011 à :

GRAND BOIS, église,  le 12 avril, 19 h 30, Villancico SL4

SAINT LEU, église,  le 13 avril à 20 h,

SAINT GILLES, église,  le 14 avril à 19 h 30,

LE TAMPON, Théâtre Luc Donat,  le 15 avril à 20 h,

ENTRE-DEUX, église, le 16 avril à 19 h

SAINT DENIS, Cathédrale, le 17 avril à 17 h.

Au programme : Concerto en Fa majeur pour flûte et orchestre, de Vivaldi; un motet de Schütz, puis Jephté, de CARISSIMI (1605-1674), suivi, en deuxième partie de soirée par un Requiem, d'André CAMPRA (1660-1744) pour choeur, solistes et orchestre. Villancico SL1

                                                         photos d'archives - concert 2010-

Réservations auprès d'Otebiyé ou directement au théâtre du Tampon : tarifs réduits en pré-vente

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 17:49

Hier, nous étions quatre (Michael, Laurent, François et moi), à embarquer à Saint Gilles pour cinq Omar sortie du portheures de navigation au large. Alors qu’il pleuvait à plusieurs reprises sur la Route des Tamarins, et sur les Hauts, il faisait très chaud au  port de Saint Gilles et la mer était calme. De nombreux pêcheurs à la ligne s’étaient donné rendez-vous sur les quais ce jour-là !

Nous avons chargé le matériel, fait le plein du réservoir, acheté de l’huile,  et nous nous apprêtions à partir, quand un pêcheur revenant du large nous a proposé d’emporter un poisson qu’il venait de pêcher, comme appât.

 

Omar station du port Omar port de St Gilles

De deux heures à quatre heures trente, pas de vague. François a pu mettre en pratique les cours de navigation, Michaël lui a cédé la barre une bonne partie du voyage.

Omar sortie du port 2 Omar sortie du port 3

Laurent a saisi la gaffe pour attraper une bouée qui dérivait.

Omar repêchage d'une bouée

  Nous tâchions de repérer les oiseaux, là où ils volaient c’était le signe d’une présence de poissons. Là encore, Michaël,  le président de l’Omar en connaissait un rayon : «   Regarde là, un puffin du Pacifique ! là, un puffin de Baillon, un pétrel de Barau, un noddi brun..."

Omar specialiste de la mer Omar oiseaux 2

Nous avons remonté la côte en direction du port, puis avons sillonné les flots près de la baie de Saint Paul. Puis la mer est devenue houleuse ! J’ai eu le tort de rester assise à l’avant… au lieu de me lever et d’être active ! Et résultat... un mal de mer garanti ! Pas marrant quand on n’a pas le pied marin ! Après avoir passé un moment assise sur le sol du pont, la tête baignée par des embruns hyper salés, je me suis résignée à m’asseoir à l’arrière du rafiot où les secousses étaient moins fortes !

Le coucher du soleil était superbe ! Un moulinet s’est mis à tourner et nous avons pêché une bonite (un thon). Nous sommes rentrés au port de Saint Gilles à 19h30 alors que la nuit était déjà tombée.

 Comme dirait le pêcheur que nous avons croisé à la sortie du port ! Au lieu de "Bonne pêche!" il vaut mieux souhaiter au partant " Bonne Mer".

Bonne mère ! l'avait pas tort, le bougre !

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 12:42

Il sonne joliment ce mot, on pourrait penser qu’il s’agit là d’un jeu de société ou d’une course aboutissant sur un coup de frein brusque, mais que nenni ! Il s’agit là... d’une plante indispensable dans la cuisine indienne.

On en trouve dans les jardins réunionnais - peut-être depuis l'arrivée des engagés icaloupiléndiens après l'abolition de l'esclavage-  : c’est un arbrisseau aux petites feuilles lancéolées d’un vert luisant. Celles-ci dégagent une odeur particulière qui parfume le carry massalé et bien d’autres plats. Cette plante serait originaire d’Asie s’appelle «murraya » et pourrait atteindre 5 mètres.

Kaloupilé le pilonPour l’origine du mot « caloupilé » j’ai eu une réponse assez vraisemblable : il s’agirait de l’association de deux termes « caillou et pilé » car on utilise parfois le pilon au caillou pour écraser la feuille.

 

 

Si on s’appuie sur son origine indienne : « karrivipilai » où karri signifie « plat en sauce » et « ilai » herbe ou feuille, je déduirais que « caloupilé » serait une déformation de cette expression et signifierait alors « feuille pour plat en sauce ».

En étymologie, restons humbles, on sait que les interprétations peuvent être farfelues, mais l’idée d’une « feuille pilée au caillou » et d’une « feuille pour sauce » me semblent dignes d’intérêt, bien que j’aie une préférence pour la première !

Grâce à Valérie qui m’en a offert un plant, je peux désormais cuisiner du cabri massalé comme il se doit !

Cette plante a bien d'autres propriétés que celles d'aromatiser les plats. Voilà un  lien intéressant pour compléter l'information :

http://www.aujardin.info/plantes/murraya-koenigii.php

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