Une fois l’an, la route est aux piétons et aux cyclistes au Tampon. Et ce n’est pas pour déplaire à la population ! – Tant pis pour les râleurs qui ne peuvent se passer de leur voiture !-
Déjà au lever du jour, on apprécie le silence : plus aucun brouhaha ne remonte de la rue Baudelaire ;les oiseaux semblent chanter plus fort que d’habitude…
Du bonheur ! On rencontre ce jour-là dans le flot des coureurs des gens de tous âges et de tous horizons, même d’anciens collègues, des joggeurs du parcours de santé de la Pointe...
Depuis le trottoir, on regarde passer les athlètes et les ambulances aux aguets, une voiture électrique avec à son bord des photographes. Certains concurrents sont très bien entraînés, pour d’autres qui sont déjà à bout de souffle, c’est un vrai défi de terminer!
Aujourd’hui, on va faire ses courses à pied. Les parkings des supermarchés ne sont pas pris d’assaut et personne ne se presse aux caisses. Des courses comme on les aime ! Le seul inconvénient est qu’il faut porter les achats sur le chemin du retour. C’est un plaisir de « prendre le temps de vivre ! »
Les stations services sont désertées par les automobilistes, mais l’occasion est bonne pour les cyclistes d’aller y faire regonfler un pneu, remonter une selle…
On a pensé à tout ! Il fait chaud, pas un souffle de vent ! Près de l’université d’énormes seaux sont remplis d’eau et d’éponges, et au passage on s’asperge.
Le service de sécurité installé à chaque rond-point, à chaque intersection veille au bon déroulement de la manifestation : la voie est envahie par les coureurs inscrits au semi-marathon (22 km) et au marathon (40 km), mais aussi par des enfants, des adultes venus accompagner et encourager les marathoniens. La route est aux rollers, trottinettes, vélos. Parfois les agents de sécurité, quoique courtois, se font insulter par quelques conducteurs excédés, pourtant prévenus depuis une semaine de la fermeture de la route. Mais ces petites altercations ne peuvent ternir une si belle journée ! Bravo aux organisateurs !