23 avril 2009
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végétation
22 avril 2009
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Parmi les mots qu’il faut connaître ici, il en est un dont on ne peut faire l’économie : « le radier ». C’est lui qui conditionne ici la vie économique, mais aussi la vie des écoliers …
En cas de submersion du radier, les bus ne passent pas, les enfants non plus. Pendant la saison des pluies, cela arrive ! car des torrents d’eau dévalent vers la côte depuis les hauts. Ces radiers sont des passages importants dans
les ravines, et parfois on y aménage des buses pour canaliser l’eau. Il peut aussi arriver que la chaussée soit arrachée par la force du courant. Quand on circule en voiture on se croit sur une chenille de foire, car la route descend d’un coup dans la ravine et parfois tourne. Une vitesse adaptée s’impose…
Photo de la ravine de la rue de Champcourt
Alors voilà, il faut que je repense mes cours de grammaire et adapte aussi mes exemples : pour nominaliser une phrase, j’évite donc : « La route est enneigée » et je remplace par « Le radier est submergé », ça leur parle plus, et ainsi ils comprennent le sens du panneau « Franchissement du radier interdit en cas de submersion ».
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circulation
21 avril 2009
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Sur la Côte Ouest, à Saint Gilles on se croit en métropole, les Réunionnais semblent avoir déserté cette ville, et pour cause... les prix de l'immobilier sont effarants, et c'est le lieu résidentiel préféré des "métros" . Ce petit coin de paradis, on l'appelle désormais Z'Oreillesland". Pour retrouver l'authenticité de l'île Bourbon, ce n'est pas le bon plan.
Mais le port de plaisance est très joli avec sa poissonnerie, ses petites boutiques, sa passerelle en bois, et les activités proposées sont nombreuses : plongée, aquarium, visite des fonds marins avec le Grand Bleu. Les plages de Saint Gilles attirent la foule, car l'eau toujours à bonne température permet les randonnées nautiques - à savoir déplacement avec tubas et masques pour découvrir les poissons dans les coraux du lagon - et l'endroit autorise le farniente à l'ombre des filaos sur le sable blanc.
Vous me direz, pourquoi appelle-t-on les Français de métropole "les z'oreilles"
Première version : pendant la période précédant l'abolition de l'esclavage, c'est à dire avant 1848, les chasseurs d'esclaves en fuite, devaient couper une oreille aux fugitifs.
Deuxième version : Comme 90% de la population parle créole, les Français de métropole tendent l'oreille pour tenter de les comprendre.
Troisième version : les colons blancs étaient considérés comme des espions, parce qu'ils étaient aux aguets et dénonçaient les véléités de révolte.
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Des hommes...
21 avril 2009
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On consomme beaucoup de tomates à la Réunion. Ce légume, ou plutôt ce fruit, occupe une place de choix dans la cuisine : impensable de faire un rougail sans tomate ! C'est l'ingrédient de base. Ici, la tomate est petite, oblongue et très ferme, on la mange parfois à demi-verte. Ce qui est étonnant, c’est qu’elle n’a pas besoin de tuteurs, elle pousse comme elle peut… Les prix sont très fluctuants selon les moments de production : on peut la trouver à 80 centimes en période faste et quelques semaines plus tard à 3 € le kilo. Un autre atout : sa conservation - elle se garde longtemps-
Culture au Bras de Pontho,et au fond, le sommet du Dimitile
Dimanche, nous nous sommes arrêtés au Bras de Pontho, une charmante commune qui jouxte les Trois Mares. Là nous nous sommes arrêtés devant des champs, où la récolte venait de s’achever, de nombreuses tomates gisent encore à terre…
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Cuisine
20 avril 2009
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La chorale "Villancico" dans laquelle François répète depuis septembre (chaque mercredi) commence à se produire ce soir sur l’île. Chaque jour les 60 choristes se déplaceront dans un autre lieu : Saint Leu, Saint Gilles, Saint Denis, Saint Louis, le Tampon…
Aujourd’hui, ils sont à Petite Ile pour chanter le Beatus Vir et le Magnificat de Vivaldi : un orchestre venu de métropole accompagne les voix.
La semaine va être éprouvante, car il va falloir préparer les cours, corriger les copies et chanter… mais pour notre ténor, c'est un plaisir. Il a endossé sa chemise rouge et enfilé son pantalon noir, pris sa partition qu'il a couverte d'un protège cahier noir, puis s'est mis en route vers 17h pour être sûr d'être à Petite Ile pour la prestation de 19h30 !
La presse locale leur a déjà consacré un article, voir le lien suivant :
http://www.jir.fr/index.php?menu=4&id_article=207887&page=article

La répétition dans les locaux de l'université du Tampon
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Musique
19 avril 2009
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Cet arbre est présent dans de nombreuses cours créoles et sa culture connaît depuis quelques années un essor considérable. La mangue José et la mangue Auguste sont les variétés les plus appréciées. On achète aussi très souvent la mangue américaine. La production des mangues s’étale de novembre à avril. Le fruit est riche en vitamines A, C, B1 et B2. C’est un fruit très juteux. On le consomme aussi vert en
accompagnement du carry.
Le manguier peut atteindre 30 mètres de hauteur. Nous en avons un dans le jardin, mais il n’a pas donné de fruits cette année, peut-être que le sol n’est pas assez drainé ou bien nous n’avons pas fait les traitements phytosanitaires qui s’imposaient, car il avait des fleurs en abondance. Celui qui est devant la maison est certainement trop jeune, car le manguier ne fructifie qu’à partir de la 5e année.
Le manguier peut aussi servir de terrain de jeux à des enfants, ou à des chats. « Marcel » a déjà exploré ses frondaisons.
Marcel dans son nouvel "arbre à chats"
Certains Réunionnais considèrent cet arbre comme maléfique, on utilise ses feuilles pour jeter des sorts et on se rassemblait sous son feuillage pour faire de la sorcellerie.
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végétation
19 avril 2009
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Cette formule est très usitée à la Réunion. Où que l’on aille, sur le littoral, en ville, dans les Hauts, les snacks - bars fleurissent et ont de beaux jours devant eux. On peut y trouver des bouchons, des sandwichs, des américains (pain avec frites et poulet par exemple) des paninis, des samoussas … Pour deux euros, à la sortie de Saint Leu, sur le bord de mer, on peut avoir un sandwich énorme (thon-maïs, mayonnaise - ou jambon beurre…) et on apprécie de manger sous les filaos, à l’ombre quand il fait plus de 30 °, avec une boisson fraîche (pour 1,10€) C’est pas le coup de bambou comme sur les plages de métropole… Pourvu que ça dure !
Mais cette solution de facilité peut aussi avoir des conséquences sur l’alimentation et générer des comportements peu sains : on ne cuisine plus, on ne mange pas de légumes frais, et on prend des kilos car souvent c’est très gras. Par exemple un sandwich avec des bouchons et des frites couvertes de mayonnaise, ça vous dit ?
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Cuisine
18 avril 2009
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Nous avons fait une halte ce matin, au bord de la Ravine de la Souris Chaude, pour bavarder avec un habitant de l’île qui vendait, au bord de la RN, une guirlande de nids de guêpes. Les deux guirlandes, il les proposait pour 100 €, un prix modique par rapport à ce qui se pratique ici d’habitude pour ce genre de mets.
Il nous a dit qu’on grillait les larves, et comme accompagnement on faisait un rougail (tomates, oignons et piments coupés et cuits).Très aimablement ce cueilleur de nids a accepté de poser pour nous… bien que nous n’ayons pas acheté les fuits de sa cueillette.
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culture locale
18 avril 2009
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...avant son ouverture !
Nous, (Vérène, Guillaume, Marion et moi), avons participé à une visite guidée inédite de cette route qui, située entre 200 et 350 m.d'altitude, relie le Nord au Sud de l’île sur le littoral Ouest. A Saint Gilles les Hauts, à la Maison de la Route des Tamarins,nous avons regardé un film datant de 2004 sur l’aménagement de ce tracé, puis nous avons pris un bus qui nous a véhiculés sur la route déserte dominant l’océan …Un guide commentait le parcours, en expliquant les choix liés à la géographie et les aménagements liés au respect de l’environnement. A trois reprises nous sommes descendus du bus pour admirer les ouvrages.
Guillaume et Marion sur un des ouvrages
Sur 33 kilomètres de tracé, on compte une quantité surprenante d’ouvrages d’art : les très nombreuses ravines nécessitent des franchissements qui sont des prouesses. Parmi ces réalisations les trois qui frappent par leurs dimensions exceptionnelles sont le Pont de Saint Paul , le Pont des Trois Bassins, le Pont de la Grande Ravine. Nous n’avons pu accéder à ce dernier pont car on y effectuait des mesures de résistance à la charge. Pour ce faire on y avait amené une flopée de camions –toupies.
Neuf sorties doivent desservir Saint Paul, Saint Gilles, la Saline, Trois Bassins, la Chaloupe St Leu, Piton St Leu, les Avirons, l’Etang Salé. Ces sorties auront pour nom « Saint Paul Centre, Plateau Caillou, l’Epéron,Barrage, les Colimaçons,La Portail,Stella, Etang Salé. »
La Route (encore déserte) à flanc de montagne avec vue constante sur l'océan.
Le chantier qui devait durer 10 ans et qui a débuté en 1998 est enfin en voie d’achèvement et devrait être ouvert à la circulation en juin 2009. Son coût annoncé de 700 millions d’euros a dépassé milliard d’euros Et il a comme prévu permis l’emploi de 1500 personnes.Elle est encore fermée à la ciculation mais les rollers, skates, vélos et trottinettes sont tolérées - malgré l'interdiction liée à la sécurité - Une foule de gens profitent de cette piste pour s'en donner à coeur joie...
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circulation
17 avril 2009
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Se passer de voiture, c’est impensable pour un Réunionnais. Pas de train...
et un engouement incroyable pour les véhicules dernier cri. Certaines familles ont quatre voitures, on achète à crédit… D’ailleurs ce lobby « voitures neuves » est bien entretenu par les politiques (il paraît qu'une poignée de familles bien placées se partagent ce monopole juteux ! donc pas question de favoriser le retour à la voie ferrée…)
Prendre un transport en commun est une vraie galère, Guillaume et Marion en savent quelque chose, eux qui ont cherché hier soir un car pour la ligne des Bambous au départ de Saint Pierre. De plus les cars sont rarement à l’heure et les gens n’aiment pas « s’abaisser » à utiliser ce moyen de locomotion, surtout emprunté par « les gens du peuple ». Il existe aussi de grands taxis qui font la navette, mais leur prix est plus élevé.
Un trajet en car jaune Saint Pierre – Saint Denis revient à 4 €, mais le car-jaune « éclair » pour cette destination (sans arrêts) vaut plus de 7 euros. Amusant ! « Un car – jaune éclair ! » Il sait donc survoler les bouchons de Saint Leu et de Saint Paul ?
Le marché de l’occasion va très fort sur l’île, le marché du neuf aussi : il paraît qu’on vend 91 voitures neuves par jour à la Réunion ! Pour faire venir un véhicule de métropole à l’occasion d’une mutation on paye de 1200 à 2400 € selon la compagnie. Nombreux sont les z’oreilles qui achètent leur voiture d’occasion sur l’île, le prix des véhicules neufs étant prohibitif, voire scandaleux !
Nos jeunes ont racheté la voiture d’un ami - qui repart bientôt sur le continent-. Une bonne affaire !
La peinture verte a blanchi sous l’effet du soleil. Si on a le choix, il est plus judicieux d’acheter une voiture blanche…
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Quotidien