Quand un lecteur du blog rencontre le rédacteur du blog, c’est toujours très enrichissant. J’ai eu le bonheur, lors d’une rando des Jolis Pas, de faire connaissance avec l’ami Paul Grondin qui commente parfois mes articles . En attendant les navettes de bus à Cilaos, le groupe était à l’ombre d’un mur envahi par des chouchoux.
C’est là que Paul m’a appris que l’on pouvait aussi manger la racine de cette liane, racine qu’on appelle ici « patate chouchou ». On la prépare en carri le plus souvent, également en salade.
Il paraît qu’on peut aussi cueillir le chouchou quand il a la taille d’un petit cornichon et qu’il est bien tendre pour le conserver dans du vinaigre (tout comme les cornichons !)
Et là, Jolaine a ajouté qu’elle a préparé pour le soir des brèdes de chouchoux : on prend la tige tendre et les feuilles et on les apprête. Les brèdes sont préparé(e)s en fricassée, on les faire revenir dans l’huile avec des crevettes, du porc. On peut aussi en garnir des tourtes. J‘avais déjà confectionné un gâteau de chouchoux, un gratin de chouchoux, Il me reste désormais à essayer ces autres recettes…
Autre utilisation des brèdes.
J’avais aussi découvert voilà quelques mois à la Maison Folio à Hell- Bourg qu’on pouvait utiliser les tiges de brèdes de chouchoux pour en faire des chapeaux. L‘opération est complexe, l’animatrice nous en avait fait la démonstration : le travail est long, minutieux et il en faut de la patience pour fabriquer un chapeau à l’aide de ces fibres qu’on tisse. Le tissage de ces brins peut aussi servir dans l’encadrement, la décoration...