Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 10:17

Le village

 

Après avoir assisté au retour des pêcheurs, nous nous sommes hasardés dans leur petit village en empruntant un sentier détrempé. Une grande croix a été édifiée à l’entrée, entre la plage et la localité.

 

Mararikulam village (4)

 

Les gens qui nous voient passer nous sourient. Un homme est en train de puiser de l’eau à la margelle d’un puits situé derrière sa petite maison en pierres. Plus loin une dame étend son linge, des étoffes aux couleurs vives.


Mararikulam village (5) Mararikulam village (2)

 

Plusieurs indiens sont assis sur des bancs en bois et lisent le journal devant une petite boutique où on prépare le thé. On doit y parler de politique pendant cette période électorale. C’est « le salon de thé » de Mararikulam. On nous propose d’en boire un, mais nous déclinons l’offre gentiment.


Mararikulam village (7) Mararikulam village (8)

 

 

Sur la bâche qui sépare l’aire de jeu (avec toboggan s’il vous plaît !) encore des affiches électorales.

Mararikulam village (9)

Un peu plus loin devant une autre maison encore des lecteurs assidus du quotidien local ! On est loin des clichés qu’on se fait de l’Inde. Un peuple inculte ? Eh non ! au Kerala on combat l’illettrisme, peu de gens y sont analphabètes, même dans les villages très reculés comme celui-ci.

Mararikulam village (10)

 

Deux fillettes sont sur le pas de la porte à attendre le bus qui va les emmener à l’école. Pour l’occasion, elles ont revêtu leur uniforme (une jupe grise et un corsage rose) La maman, enceinte, assise sur une natte devant son thé, nous adresse un merveilleux sourire. La demeure est spartiate.

Mararikulam village Près de là un filet où on fait sécher du poisson. Un homme m’invite à entrer dans sa maison. C’est le grand-père que nous avions photographié sur la plage avec sa petite-fille. Il me présente toute la famille. Je photographie tout le groupe et lui promets de lui envoyer les photos. Je suis sidérée par le soin qu’il apporte à l’écriture en copiant son adresse sur un petit morceau de papier. Un homme charmant que cet habitant de Mararikulam, et quel sens de l’hospitalité !


Mararikulam village (3)

Il est fier de sa maison –qui appartient à la famille- mais la trouve petite. Dans la première pièce les murs sont nus et sur une étagère sont posées 4 images saintes dont un Christ, la Sainte Famille, la Vierge Marie. Un petit poste de télévision est allumé, trois petites chaises en plastique sont l’unique mobilier de cette pièce. Je peux même entrer dans la chambrette de deux mètres carrés où dort le bébé.


Dans ce village, un haut-parleur distille des chants dans la langue du pays. Je m’approche et on m’invite à avancer davantage pour mieux voir de quoi il s’agit. Moi qui voulais être discrète, c’est raté. Je m’approche donc de ce chapiteau de toile bleu ciel, éclairé de guirlandes. Sur une natte sont assis trois fidèles qui se recueillent devant une vierge.  Je comprends très vite qu’il s’agit là de leur lieu de culte, une église. On insiste pour que j’immortalise les lieux.

Mararikulam village (6)

Que de rencontres sympathiques dans ce petit village !

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 16:00

Mararikulam , le retour des pêcheurs.

 

18 octobre 2010

 

Au lever du jour, nous décidons de nous promener sur la plage pour assister au retour des pêcheurs.

 

Quelques personnes de notre groupe racontent avoir vu le matin des pêcheurs accroupis sur la plage. Très vite, ils se sont rendu compte que les pêcheurs faisaient là, comme à l’accoutumée, leurs besoins dans des trous, qu’ils ne recouvraient pas forcément de sable, ce qui explique peut-être le nombre de corbeaux présents à cette heure-ci sur la plage. Ils allaient ensuite se laver dans l’océan. Finalement, ce sont les touristes qui doivent s’habituer à ces pratiques, les pêcheurs ne sont-ils pas là depuis des lustres ? Et vraisemblablement, dans leurs modestes demeures les lieux d’aisance n’existent probablement pas. Pourquoi un petit hôtel s’octroierait-il le droit de changer leurs habitudes ?

 

Certains sur des barques de fortune sont encore en train de pêcher. Les pêcheurs isolés ont des espèces de radeaux d’un mètre carré ou deux

 

  Mararikulam 03 Mararikulam 04

 

 Les belles embarcations ancestrales sont surprenantes. Très solides, elles sont faites de planches de bois assemblées par des chevilles puis calfatées (les joints sont rendus étanches par des bourres d'étoupe)

 

Mararikulam 07a

 

Mararikulam 07c Mararikulam 07b

        une coque élégante                        des planches chevillées et étanchéifiées

Mararikulam 05

 

A cette heure matinale, la plage est très animée. Nombreux sont les  pêcheurs est en train de déplier les filets pour en sortir les poissons fraîchement pêchés qui frétillent encore, ce sont surtout des poissons de petite taille.

 

 Mararikulam 11 Mararikulam 06

 

Mararikulam 07

 

Un grand père charmant, portant sa petite fille est là aussi pour assister à cette scène.

 

Mararikulam 10 

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 14:06

17 octobre 2010

 

Installation au « Marari Fishermen Village Resort », à quelques kilomètres d'Allepey

 

L’accès à ce petit complexe hôtelier est impayable : un chemin de sable rouge  plein de nids de poule, une mini-piste en quelque sorte. Et il vient de pleuvoir !

 

Marari 1

 Seuls les gens du coin savent comment y accéder - un conducteur de rickshaw d’Allepey aura toutes les peines du monde le lendemain à trouver le chemin pour nous déposer à l’hôtel-

Marari 2

Tournant le dos à la mer, une petite réception à l’extérieur, derrière laquelle se trouvent la cuisine et une salle ouverte pour déjeuner. 

 

Marari 3 Marari 4

 Une allée en angle droit, jalonnée par l’éclairage,  dessert des bungalows confortables, à varangues tournées vers l’océan – quelques arbres arrêtent le regard-

 

Marari 5 Marari 6

Certaines chambres ont des douches originales, en plein air.

Marari 7

 A notre arrivée, nos bagages sont emportés dans les chambres, puis on nous apporte une collation de bienvenue.

Marari 8

Cet hôtel est situé au cœur d’un village de pêcheurs. L’essentiel des habitations est situé à main gauche, quelques habitations isolées sont visibles à droite (si on dirige son regard vers la mer). On a très vite les pieds dans le sable.

 

Marari 9 Marari 9a

Comme le soleil n’est pas encore couché, nous sommes une poignée à vouloir prendre la température de l’eau. Certains hésitent mettant en doute la salubrité des lieux. L'eau semble trouble... 

Une fois séchés, nous nous promenons sur la plage en direction des barques. Comme à l’hôtel, une nuée de « corbeaux  noirs » recherche sa pitance dans le sable.

Marari 9b

Là, des pêcheurs réparent les filets. Ils acceptent gentiment d’être photographiés.

 

Marari 9c Marari 9d

 

Puis ils remettent minutieusement les filets dans les barques pour la pêche du lendemain. Tout un art ! On aligne les flotteurs en les maintenant avec les pieds. Tout se fait dans un calme remarquable. Ils se préparent à partir en mer aux aurores.Marari 9f

Nous envisageons d’aller voir le retour de la pêche le lendemain matin.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 22:40

Descente vers Allepey par Kottayam. -16 octobre 2010-

P1010404Il est 11h 15 quand nous reprenons la route. Encore quelques descentes et quelques montées et notre chauffeur freine moins. Dans la région que nous traversons, on récolte le latex des hévéas. 

Nous quittons la zone montagneuse. De splendides villas le long de la route ne manquent pas de nous étonner, parfois ce sont des temples de toute beauté et de toutes tailles qui nous émerveillent.

Il est déjà 12h30 heures quand le chauffeur consent à s’arrêter. Nous prenons un repas frugal dans un restaurant sans cachet, le  Tamarind, qui appartient à la chaîne KTDC... La salle est vide, un poste de télé est allumé. Nous prenons tous le même plat à base de riz : un mixed fried rice.

On commence à s’habituer aux toilettes traditionnelles, où la règle est de ne jamais jeter le papier utilisé dans la cuvette, mais dans une poubelle prévue à cet effet.

Nous repartons vers 13h. De nombreux cours d’eau font partie du paysage. Un spectacle  inouï à notre gauche : une dame debout sur un radeau traverse le cours d’eau à la force des bras, en s’agrippant à la corde qui a été fixée entre les deux rives. Voyant qu’elle était notre point de mire, elle nous adresse un grand sourire…

P1010413

Des canards barbotent dans un enclos aménagé sur le cours d'eau

P1010427b

Nous sommes désormais dans une région de rizières. Les cueilleuses courbées dans les champs sont coiffées de petits parapluies colorés.

P1010422

Au bord de la route, une batteuse à riz fait une poussière d’enfer.

P1010422 FRA

  Avant Kottayam, nous apercevons pour la première fois ces superbes bateaux, autrefois destinés au transport du riz, et qui ont été reconvertis en hôtels flottants :  "les houseboats."

P1010426b FR P1010426

Des hommes vendent leur pêche.

P1010427 P1010434b

Nous traversons encore quelques quartiers très animés avant de nous engager dans un chemin complètement défoncé, aux ornières remplies par la dernière averse, et arrivons à Mararikulam  au Marari Fishermen Village  Beach Resort, dans un village de pêcheurs.

 

P1010435

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 12:20

Une panne propice aux rencontres

-17 octobre 2010-

Nous partons vers 8h du Grand Thekkady Hotel , Geneviève profite de la connection internet pour envoyer des mails .

P1010363

 Le temps est pluvieux quand le mini-bus part à l’assaut des lacets de montagnes pour 153 km ( a priori 4 à 5 heures de trajet ). Au bord de la route, des femmes et des jeunes filles sont attroupées près d’une fontaine pour emplir leurs récipients en plastique coloré ;  plus loin une femme lave son linge.

P1010367

Là, en ville, une repasseuse en sari vert  travaille à l’abri d’un stand ambulant.

P1010369 ver

La route est souvent inégale et étroite. La conduite est heurtée, ça monte, ça descend, les freins sont souvent sollicités.  Parfois, nous apercevons d'énormes bâtiments qui se découpent dans la verdure : des lycées probablement.

P1010379

 

Nous sommes partis depuis deux heures et une odeur inquiétante nous fait craindre le pire : les freins chauffent… Loin de s’affoler, le chauffeur s’arrête, prévient son patron du retard qu’il va prendre et décide de laisser refroidir la mécanique.

P1010383

 Nous en profitons pour descendre vers le village. Difficile de savoir de quel patelin  il s’agit quand on ne sait pas déchiffrer leur jolie écriture en langue malayalam sur le panneau.

  P1010383b

Un homme est en train de fourrager ses lapins.

P1010384

Plus loin, une flopée de boutiques en tous genres, où l’occasion est bonne pour certains d'entre nous de faire quelques emplettes d’articles locaux. La rue est très animée.

P1010403 sylv

 Nous nous retrouvons progressivement tous dans un petit réduit où un homme nous prépare du massala-tea ! Un délice. On en reparlera de cette préparation.

P1010388

P1010395 P1010394

Nous achetons aussi quelques pâtisseries que nous partageons. Dans cette petite boutique de 3 mètres carrés, une dame très élégante vient nous à notre rencontre : c’est une candidate aux élections. Elisabeth Golfier, très à l’aise en anglais, parle avec elle du système politique du Kérala et lui pose une foule de questions sur la nature de ces élections. Charmante cette dame dont j’ai oublié le nom, mais dont j’ai retenu le sourire !

P1010403 ver P1010403

Voilà le chauffeur qui nous appelle, la voiture est prête à repartir !

(à suivre)

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 21:20

16 octobre 2010

 

Nous arrivons au cœur de la Réserve. Un panneau à l'entrée mentionne le nom de l'endroit "green mansions, forest lodge, Eco tourisme programm KFDC"  Il faut gravir les marches et à l’accueil, nous devons décliner notre identité et nous inscrire dans un registre.

 

Rando Réserve 1 Rando Réserve 0 

  On nous propose deux randonnées de durées différentes, au choix (soit 1 heure, soit 3 heures) Nous optons pour la deuxième. On nous sert du café sous la kiosque, puis un guide du WLS nous rejoint pour nous remettre des vêtements de pluie et de bizarres bottes (ou sous-bottes) en toile. Il nous fait chausser ces drôles de bas !

 

rando réserve 4 rando réserve 5 

 Nous en comprendrons très vite l’intérêt. Notre accompagnateur tient à la main un sachet blanc, peut-être pour nourrir les animaux ? ( des moutons ?) Répartis dans deux barques nous traversons le lac et sommes sur l’autre rive, où nous devrions pouvoir observer les éléphants. Nous empruntons un chemin étroit qui grimpe au milieu d’une forêt dense. Et là, comme il vient de pleuvoir, les sangsues sont de sortie ! Et tant pis pour nous, voilà pourquoi nous avons chaussé ces drôles de guêtres. Pourtant les petites bêtes s’accrochent aussi au pantalon et même s’avisent de grimper sous nos maillots. C’est là que notre guide au sachet blanc entre en action : il saupoudre nos chaussures de sel « pour tuer les sangsues et dissuader leurs congénères d’emprunter le même chemin. »

 

rando réserve 6

 

Tout occupés à chasser ces bestioles, nous devons faire assez de bruit pour faire fuir les habitants des lieux. D’ailleurs, ce n’est pas l’heure où les éléphants vont s’abreuver. Nous sentirons leur odeur, verrons des bouses fraîches, ENORMES… et des fourrés abîmés par le passage des pachydermes.

 

rando réserve 7

 

 Nous avons vraiment l’impression d’être dans un film d’aventure, sur les traces d'Indiana Jones. Mais nous avançons sans sourciller, persuadés qu’au détour d’un sentier, on les verra. Il nous faut franchir une rivière, et veiller à ne pas faire tomber nos appareils photo. Nous sommes déjà mouillés à cause de la pluie. Cependant le moral des troupes est au beau fixe. Finalement nous ne les verrons pas...

 

rando réserve 8 rando réserve 9b

 

Nous voilà sur un chemin forestier, et en profitons pour délester nos amis de leurs sangsues. Ti Yab « en a plein le dos » façon de parler… Une seule a osé le défier. Nous passons près d’un petit barrage, d’une masure sur laquelle sont placardées des affiches électorales, et nous sommes toujours épatés par le nombre de « candidates ». Notre guide quant à lui s’étonne que nous ayons couvert la distance en 2 heures au lieu de 3 !

 

rando réserve 9c rando réserve 9

Forcément ! tous sont des randonneurs aguerris et motivés du Club de rando réunionnais « Les Jolis Pas » ! Nous revenons à l’accueil où nous quittons nos bottes en toile.

 

rando réserve 9d rando réserve 9e

Puis nous avons droit à un bon carry que nous prendrons dans une salle abritée. L’après-midi, huit d’entre nous sont prêts à faire un tour en barque sur le lac malgré les nuages qui menacent de crever. Dans des barques toujours non motorisées, mues à la force de deux bras, on nous conduit vers une cascade.

 

rando réserve 9f rando réserve 9g

 Et sur le chemin du retour, c’est une cascade d’un autre genre qui s’abat sur nous… Nous sommes trempés comme des soupes. Malgré tout, nous repartons, le cœur content !

 

Photos : Sylviane H, Francis R, François D, Jacqueline D

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 13:27

16 octobre 2010

WLS Periyar : ce Parc National Wildlife S. créé en octobre 1982,  déjà déclaré en 1978 « Réserve pour tigres » s’étend aujourd’hui sur 777 km2. Nous passerons deux  postes de contrôle le premier à l'entrée de  "la réserve des tigres", le second  dans  "la section de Kalaradichan de la Forêt de Vallakkadavu." Nos chauffeurs quittent les jeeps pour régler les frais d’entrée et obtenir un laisser-passer.

 

 

 

 

Réserve Nationale Kumily (10) Réserve Nationale Kumily (11)

Nous sommes dans la Réserve des Tigres, mais nous ne verrons  ces félins. Notre guide nous conseille d’ailleurs de ne pas quitter le véhicule. Il s’arrêtera à plusieurs reprises pour nous permettre de photographier des animaux très discrets, comme ce lézard caché dans les rochers.

 

Réserve Nationale Kumily (2)  Réserve Nationale Kumily (6)

Nous essayons de repérer les chevrettes qui gambadent dans les collines. Ce sont les tahrs ou jharals du Nilgiri.

Réserve Nationale Kumily

 

Dans les arbres, nous distinguons une énorme poche de miel, et plus loin un énorme nid blanc, vraisemblablement un nid de frelons.

 Réserve Nationale 6

 

 Comme notre homme a l’œil exercé et connaît les habitudes des habitants des lieux, il nous fera découvrir  cachés dans les arbres une faune farouche. Nous verrons fugitivement l’écureuil géant de Malabar, qui fait des bonds prodigieux de 6 mètres, un macaque à longue queue, un autre macaque.

 

Réserve Nationale Kumily (9) l'écureuil géant de Malabar

 Réserve Nationale Kumily (8) Réserve Nationale Kumily (7)

                                       macaques

 

 Je  fais aussi la photo d’un papillon magnifique, sur le chemin, près d’une zone marécageuse.

  Réserve Nationale Kumily (3)

Quand je rejoins la jeep, le chauffeur me fait remarquer une tache de sang sur mon jeans :  il m’explique que j’ai été piqué par une sangsue.  Voilà à quoi ressemble la bébête.

 

 Réserve Nationale Kumily (4)

Avec les jumelles,  nous réussissons à voir très loin trois éléphants d’Asie – des éléphants bruns- se déplacer dans la montagne. Un aigle s’envole à notre approche.

 

Réserve Nationale Kumily 0 (à suivre)

 

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 23:17

-16 octobre 2010-

Vers la Forêt de Vallakkavadu

Voilà que deux jeeps bien plus confortables, conduites par deux guides fort sympathiques s’arrêtent devant le Grand Thekkady Hotel. Nous voilà partis !

Nous retrouvons le sourire. Le chauffeur du premier véhicule s’arrête pour nous cueillir des fleurs rouges dont nous ornons nos coiffures.

 

Kumily vers réserve (6) Kumily vers réserve (10)

 Nous longeons des champs de thé au milieu desquels poussent des grévillées  qu’on appelle ici  «  silvertrees » dont les troncs sont couverts de poivriers.

 

Kumily vers réserve (11)

 Nous faisons une halte pour admirer la rivière Périyar où des gens lavent la vaisselle ou le linge. Sommes toujours séduits par ces scènes de la vie quotidienne, et  cette harmonie avec la Nature.

Kumily vers réserve 12

Kumily vers réserve (2) Kumily vers réserve (3)

Plus loin, notre chauffeur nous montre la cardamome qui fait la richesse de ce pays. Des grains de café sèchent sur l’argamasse devant une maison.

Kumily vers réserve (9) Kumily vers réserve (8)

          cardamome                                                   caféier

 

Des maisons modestes se succèdent, là un homme coupe du bois. Certaines sont des boutiques. Et toujours la propagande électorale, même dans les contrées les plus reculées

Kumily vers réserve (4)

                        On trouve ici des boutiques et même ....  

Kumily vers réserve (5)

                                          un bureau de poste !

Après une heure de route, nous arrivons à la porte de la Réserve.

 

Kumily réserve

 

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 01:06

 -16 octobre 2010-

 

Le chauffeur de notre mini-bus qui parlait un anglais approximatif nous a proposé une sortie en jeep. Il nous a trouvé deux véhicules et deux chauffeurs  pour le lendemain matin 5 heures.
Mais dans la soirée, il vient nous trouver pour nous dire que nous ne partirions que  vers 6 heures. Nous sommes étonnés, car tous les guides conseillent un départ bien plus matinal pour se rendre dans les réserves naturelles.

Nous voilà tous émoustillés à l’idée d’aller voir les tigres et les éléphants. Nos jeeps traversent Kumily, nous croisons des gens qui vont chercher le lait avec leur bidon en inox, nous sortons de la ville.

 

Kumily 12 (9) Kumily 12 (8)

Bientôt nous sommes sur une piste. On ne cesse de monter. Nous longeons un centre de formation de maîtres.  Au point du jour, nous sommes sur un plateau qui domine toute la vallée, la vue est embrumée.

 

Kumily 12 (3) Kumily 12 (2)

Au lieu d’éléphants, des chiens rôdent par ici.

 

Kumily 12 (6)  Kumily 12 (5)

Nos conducteurs qui ne parlent pas un traître mot de français, constatent notre désappointement !  Il y a eu maldonne ou coup-fourré. Nous refusons de leur donner la somme demandée car nous avions payé pour partir dans la réserve et on nous débarque à un point de vue !

Quelque temps après, je lis dans un guide que cette sortie est conseillée aux randonneurs car la promenade vers le point de vue peut être sympathique.

 

Kumily 12 (4)

                                                Mieux vaut en rire ...

 

On nous ramène au point de départ et nous nous plaignons auprès de notre "chauffeur - organisateur" qui n’a pas compris notre souhait ou qui n’a pu honorer son engagement : peut-être s’est –il rabattu sur cette solution car il n’avait pas trouvé les prestataires.


Les hôteliers remarquent notre manège, voient notre exaspération, ils vont se mettre en quatre pour nous donner satisfaction. Pendant ce temps, nous regagnons nos chambres. Depuis la terrasse, je prends plaisir à observer une roussette qui fait des acrobaties dans un arbre.

 

Kumily 12 (10) Kumily 12

                                                                      photo Sylviane H.

 

Pendant ce temps Sylviane photographie un Kéralais en train de charger les ballots de draps de l'hôtel sur son cyclomoteur.

 

 Un quart d'heure plus tard, l’hôtel  nous a trouvé l’excursion en question. Deux jeeps sont là et nous pouvons repartir ! (à suivre)

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 01:05

S’il existe de plus en plus de grands centres commerciaux, un peu partout sur l’île, quelques échoppes savent encore résister… et survivre.

Ainsi à la Cafrine, si on emprunte la route qui monte à Mont-Vert et qu’on bifurque  vers Bassin Plat, on remarque qu' il existe encore à main gauche  une tit boutik, le magasin « Balaya » du nom des propriétaires, de charmantes personnes d’ailleurs.

  P1090421

Dans les rayons on trouve de tout, mais la commerçante d’ajouter qu’ « il y a là bien moins de marchandises qu’autrefois ». Si vous cherchez un bouton pour votre chemise, des sucettes, une bouteille d’eau ou de rhum, des croissants, un rasoir, un grattoir, du dentifrice, un grand sac de riz, faites un tour dans cette épicerie !

P1090420 P1090419

 Juste à côté du magasin, les Balaya ont aménagé un petit bar.

P1090422

Combien de temps encore le quartier pourra –t-il s’approvisionner dans ce lieu ? On l’ignore. Mais ce serait bien dommage de voir disparaître ce petit commerce.

Partager cet article
Repost0