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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 09:23

De l’ Ilet Boulon au Barrage

Nous voilà repartis pour notre deuxième journée de randonnée. Après une présentation de la journée par  Sylviane H, la présidente des Jolis Pas, la troupe redescend dans le lit du Bras de la Plaine direction Le Dassy.

Nous longeons le cours d’eau sans entrer dans le lit de la rivière. Mais nous savons que nous aurons cinq passages de cours d’eau.

Passons près d’une plate-forme heliport aménagée là pour ravitailler les habitants des ilets.  

Une première traversée vers la rive gauche, tout le monde s’attend.Nous voyons se poser un hélicoptère. La promenade est agréable, le paysage superbe.

Deuxième traversée vers rive droite. Il vaut mieux prévoir de vieilles baskets aux pieds pour les passages de cours d’eau, on gagne en stabilité et on glisse moins.

 Troisième  franchissement vers la rive gauche.

4e traversée…

Pour rassurer tous les randonneurs une corde est tirée entre les deux rives, parfois ce sont les marcheurs qui la tiennent, parfois, elle est amarrée à un arbre pendant qu’un randonneur la tient de l’autre côté.

En chemin, Huguette explique aux randonneurs qu’enfant, elle mangeait les brèdes fauvin.

Les plus rapides attendent les derniers au barrage.

Cette construction a fait le Bonheur de milliers de Réunionnais pendant de longs mois. Durant le temps de son édification, une piste avait été construite le long du cours d’eau et nombreux sont ceux qui ont profité de cette voie pour faire du vélo, marcher ou courir. Ici, la circulation est aisée même pour les personnes âgées vu le petit dénivelé et l’égalité du terrain.

Le 24 novembre est la date annoncé de la mort de cette route de chantier qui partait du Ouaki…

Le chantier du Barrage.

 

Pour mieux comprendre les enjeux de ces travaux  d’aménagement un lien très intéressant

http://www.reunion.gouv.fr/IMG/pdf/bras_de_la_plaine-barrage-declaration_intention.pdf

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 08:33

Ce gîte familial géré par Gilbert, Grégory et Jacqueline se situe dans le Bras de la Plaine. C'est une étape réservée par les organisateurs de randonnées des Jolis Pas, étape prévue sur le chemin reliant Grand Bassin à Dassy. On peut y dormir et s’y restaurer.

A la fin de notre marche éprouvante depuis Grand Bassin, nous avons apprécié de pouvoir nous installer dans nos chambres.

Sécher nos chaussures et éventuellement les habits mouillés c’est possible, à condition de ne pas oublier les pinces à linge. Des fils sont tendus au-dessus d’un campement.

On peut aussi loger dans des tentes installées sur des palettes. Il paraît que c’est très confortable.

Les hôtes sont accueillants et disponibles. Pendant que certains d’entre nous boivent une dodo bien méritée, d’autres prennent déjà leur douche.La propriétaire me propose de poser le portable mouillé – car tombé dans l’eau avec mon paquetage- dans du riz pour la nuit, en espérant que celui ci absorbera l’humidité.

Nous dînerons dans la grande salle. Choux râpé en entrée, deux caris délicieux comme plat de résistance et un gâteau à la banane en dessert. Ambiance festive !

Fourbus, nous nous coucherons tôt pour être d’attaque le lendemain. Certains feront un petit plongeon dans le bassin avant le petit déjeuner (très copieux).

Avant de repartir, Sylviane, la présidente du Club de randonnée nous regroupe.

Elle annonce l’itinéraire, les haltes destinées à regrouper les marcheurs, et demande à tous d’attendre le groupe pour la traversée du cours d’eau. Sur  notre chemin, des arrêts sont prévus pour visiter l’Îlot paradisiaque, l’îlet Tata et l’îlet Cannelle. C’est parti !

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19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 12:45

Du Voile de la Mariée à l’îlet Boulon.

Après le repas, nous remontons le sentier et bifurquons vers la gauche, un sentier pierreux  escarpé débouche sur le lit de la rivière. Nous voilà dans une zone qui donnera du fil à retordre à certains. Des galets de toutes les tailles et toutes les formes occupent les lieux.

Premier passage de rivière

Les plus avertis d’entre nous et ceux qui n’en sont pas à leur première expédition dans ces lieux repèrent les marquages pas toujours évidents sur les roches. Pas de sentier. Il faut se l’imaginer et chercher les zones les plus sablonneuses pour éviter de devoir enjamber toutes les pierres jetées sur ce chemin par un génie malfaisant.

Parfois aussi il faut trouver la marque cachée derrière la végétation pour repérer le meilleur passage de la rivière… car on nous avait prévenus : il faut traverser le cours d’eau à six endroits… Il fait chaud, les pierres et les pieds chauffent…

Le franchissement n’est pas toujours aisé, mais dans la mesure du possible on aide ceux qui ont le plus d’appréhension. Les hommes, Olivier, Jean Max, Jean-Michel, s’acquittent bien de cette tâche, mais les randonneuses aussi comme Hélène, Véro, Béatrice…

Deuxième passage de rivière

On n’est pas à l’abri d’une chute…

Betty qui connaît bien l’endroit se retourne et nous fait remarquer une case qui doit abriter les cueilleurs de chouchous à l’époque de la récolte. Des cascades tombent des roches à main gauche. Le pierrier n’en finit pas.

Et là, il nous faut franchir un passage délicat, le courant est fort et l’eau a une petite hauteur – elle arrive aux genoux. Béatrice et moi improvisons une technique pour mettre notre doyenne à l’abri d’une chute, en l’intercalant entre nous… Mais voilà que je perds l’équilibre, que mon sac me fait tomber sur le dos et que le courant m ‘emporte. Grâce à la perspicacité de Béatrice, je peux enfin quitter le cours d’eau, complètement mouillée… Je quitte mes hauts trempés. Il reste par miracle un pull qui a échappé à l’humidité et je m’empresse de le mettre. Mon appareil n’a pas souffert mais le portable a pris l’eau…

Notre trio n’ayant pas repéré un marquage parcourt des mètres de trop et il nous faut revenir sur nos pas. Encore une traversée en perspective, la dernière de la journée. De jeunes randonneurs qui s’étaient aussi fourvoyés  viennent prêter main-forte à Huguette pour la dernière traversée. Mais il va me falloir aussi franchir une dernière fois le cours d’eau. Pas le moment de me dégonfler : je me hasarde seule et prudemment et y arrive.

Les derniers s’attendent. Encore quelques minutes de cheminement dans le lit de ce bras. 

Olivier trouve un Jaque par terre mais il n’est pas mûr, alors inutile de l’emporter.

Huguette Ricquebourg me fait découvrir une plante : les brèdes fauvin. Leurs feuilles seraient comestibles !

Il nous reste une petite demi-heure avant d’atteindre le gite.

Nous nous enfonçons dans la forêt sur la rive gauche, longeons une canalisation qu’il faudra enjamber. Puis nous voilà arrivés au terme de notre expédition du jour !

Nous aurons parcouru beaucoup de kilomètres et fait preuve de sportivité tout au long du parcours.

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 20:16

 De Grand Bassin au Voile de la Mariée

La petite troupe au complet se remet en marche pour rejoindre, via le Voile de la Mariée,  l’îlet Boulon où la nuit a été réservée.

Nous descendons dans le bras de la rivière en longeant d’abord des plantations.

Nous devons franchir le cours d’eau. Repérage d’un tronc posé en travers. Les gros galets sont heureusement secs et on peut s’aider des bâtons.

Cette première traversée se passe sans trop de difficultés. Nous voilà sur l’autre rive. Le sentier monte dans la forêt et domine des petits bassins d’eau très bleus. L’appareil photo reste au fond du sac, il faut être prudent ! Voilà le sentier qui redescend. La fatigue se fait sentir et faire le petit détour par la Cascade me semble déjà une épreuve. Mais je pose le sac à dos à l’aire de pique-nique dénichée par Jean Max loin de l’animation qui règne au pied de la chute d’eau.

Et curieuse, je consens à rejoindre le bassin où tombent plusieurs cascades rafraîchissantes. Il faut traverser une zone humide envahie par les cannes fourragères.

C’est le week-end et l’endroit est pris d’assaut. Le spectacle est fabuleux.

Nous y restons un petit moment et revenons vers notre zone de pique-nique par le même petit sentier boueux qui fait l’affaire d’un papillon en quête d’eau.

Nous nous restaurons à l’ombre d’arbres, assis sur des roches, quand nous entendons l’hélicoptère qui vient chercher notre amie accidentée, bloquée dans la descente vers Grand Bassin

 

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 15:50

1ère partie : De Bois-Court à Grand Bassin

Faire l'aller-retour dans la journée, c'est pour les sportifs entraînés ! Il vaut mieux, si on est touriste, descendre à Grand Bassin, dormir dans un gîte et remonter le lendemain avant les grandes chaleurs. Pas une marche à conseiller aux enfants !

Le week-end dernier, avec Les Jolis Pas, j’ai fait une randonnée sportive.  Les taxis nous laissent à Bois Court au Belvédère vers 8h30 du matin.

Après les présentations des nouveaux et des explications sur l’itinéraire, la Présidente Sylviane Hoareau, invite les randonneurs à se déplacer en petits groupes.

La plupart d’entre nous gardent leur masque au début de la descente, une précaution non inutile car les premiers soulèvent beaucoup de poussière sur le sentier. Il n’a pas plu depuis longtemps et le sol est poudreux.

Le dénivelé est important (700 m). Le soleil est au rendez-vous et chacun chemine à son rythme. Si le chemin ne pose aucune difficulté sur 1 km, il devient plus sportif ensuite et plonge vers la vallée. On passe devant l’oratoire de Ste Rita.

La nacelle qui apporte des vivres ou du matériel aux gîteurs est en fonctionnement. C’est la première fois que je peux voir ce monte-charge en mouvement.

La petite troupe descend, on se demande quand on arrivera, ça n’en finit pas.

Parfois on s’attend, notamment à la citerne. De temps en temps on a des vues sur les contreforts et sur le village de Grand Bassin. On longe des canalisations.  Il faut aussi emprunter des passerelles.

En arrivant, les jambes flagellent… J’apprends que je ne suis pas la seule à être dans ce cas. Pas assez entraînée, trop fatiguée. Il était temps qu’on arrive.

Un petit repos fera du bien. Il est bientôt midi ! Sommes en vue de la passerelle.

Nous voilà à Grand Bassin : des sentiers bordés de murets en pierre mènent à des gîtes très recherchés : la Vieille Tonnelle, le Paille en Queue, le Randonneur…

Nous faisons une halte au Randonneur, où nous prenons un rafraîchissement. Là nous apprenons qu’une marcheuse est bloquée dans la descente, elle vient  de tomber et ne peut plus faire un pas.  Les organisateurs gèrent le problème à distance, et peuvent compter sur la perspicacité de J. Michel et la présence d’autres randonneuses.

L’hélicoptère, mobilisé sur l’incendie du Maïdo ne viendra pas tout de suite, il faudra que la blessée patiente.  C’est là qu’Yvan entre dans la danse. Cet adhérent des Jolis Pas qui n’avait pu participer à la sortie des Jolis Pas, remontait justement de Grand Bassin quand il a vu le problème et il s’est spontanément porté volontaire pour assister l’accidentée jusqu’à l’arrivée des secours. Ce n’est que deux heures plus tard que la randonneuse sera hélitreuillée. Le diagnostic tombera plus tard : double fracture du pied !

Pendant ce temps nous attendons le reste de la troupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 novembre 2020 2 17 /11 /novembre /2020 19:22

Peu de gens le savent, mais les masques chirurgicaux se lavent à 60° et peuvent être réutilisés. 10 lavages possibles.

J’ai testé et c’est vrai ! Déjà après le premier lavage, ils sont toujours en bon état et gardent leurs plis, même après séchage au soleil… Il suffit de ne pas monter l'eau en température pour les faire bouillir, sinon ils se détériorent.

De l’eau bien chaude, du savon, un trempage, un bon rinçage et un séchage, le tour est joué !

Voilà l’article qui explique cela. Et l’intérêt est à la fois économique et écologique. Qu’on se le dise !

Pour en avoir le cœur net, rendez vous sur le site www.futura-sciences.com

Ou celui de  www.quechoisir.com

Voir le lien :

https://www.quechoisir.org/actualite-masques-chirurgicaux-vous-pouvez-les-laver-et-les-reutiliser-n85015/

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17 novembre 2020 2 17 /11 /novembre /2020 12:05

Le samedi 7 novembre, avec le club de randonnée "les Jolis Pas", j’ai fait cette découverte.

En  quittant Grand Bassin par le lit de la rivière, direction le Dassy , – une rando très technique, où il faut constamment regarder où on met les pieds, et enjamber des galets de toutes tailles -  nous avons malgré tout profité de haltes sympas. Dont celle de «  l’îlot paradisiaque ». Le gîte ouvre à 14h30 et ferme à 10h30 !

Sur la rive gauche une pancarte annonce l’endroit : un petit Eden caché dans la verdure, accessible par un grand escalier.

Quelques bâtiments occupent les lieux, et le jardin créole qui les entoure est magnifique : des anthuriums à perte de vue !  

Un joli espace a été aménagé pour camper avec vue sur les remparts…

On accède à l’accueil par un autre escalier. Nous faisons une visite de courtoisie à la propriétaire, qui nous explique que la clientèle n’est plus ce qu’elle était, qu’elle devenait de plus en plus exigeante.  

Rien d’étonnant à ça, les gîtes ont aussi perd de leur simplicité, et je dirais de leur authenticité. Chacun y va de sa piscine, de son bassin… 

On se fait une concurrence sévère pour appâter le touriste qui parfois se pose…. en hélicoptère ! Alors forcément, comme il a payé, le client en veut pour son argent ! Non loin de là Ravatte – un richissime entrepreneur- a construit une case. Il se pose avec son hélicoptère sur la rive droite de la rivière alors pourquoi  les jaloux n’en feraient-ils pas autant… sur la rive gauche. Dommage ! C’était mieux avant diront « les vrais randonneurs ».

Nous découvrirons près des hébergements, deux plateformes, des terrasses équipées de piscines. Joli, luxueux, de belles photos à faire…

Retour vers le groupe des Jolis Pas qui nous attend pour continuer la progression vers Ilet Boulon où nous dormirons.

 

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 17:01

Déjà au portail, on annonce la couleur : nous entrons dans un « cimetière paysager ».

Cette nécropole très fleurie est située dans un décor fabuleux : les pitons l’encerclent et semblent la dominer.


Tout ici est simplicité : de petites allées sans prétention et quasiment aucune tombe ne semble sortir du lot ! Pas de marbre ou de plaques ostentatoires, seulement des tombes de terre bordées de petits murets de pierre blanchis à la chaux. Une palette de couleurs couvre chacune d’entre elles : c’est une explosion de fleurs bleues, jaunes, rouges, mauves…

Parfois on ose des gerbes de fleurs en forme de cœur, mais tout est naturel !

Seule la stèle en marbre d’Auguste Lacaussade (1815-1897), au fond de cet endroit à main droite, se distingue des croix discrètes des autres défunts.

C’est un personnage, alors il faut bien faire l’inventaire de ses mérites : chevalier de la légion d’honneur, officier de l’instruction publique, chevalier de l’ordre de Saint Maurice et Saint Lazare. La plaque a été érigée par ses « frères réunionnais reconnaissants ».

Ici chaque défunt est honoré, le langage des fleurs suffit pour exprimer l’attachement aux ancêtres ! Ce qui m’émeut dans ces lieux, c’est la sobriété et le sentiment d’unité.  Un retour à la Nature comme on l’aime !

 

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 16:20

« Mare à Poules d’Eau ». Un pluriel contestable, aujourd'hui… L’endroit est effectivement fréquenté par cet oiseau au cri rauque et parfois strident, mais le nombre de ces gallinules est infime ! Nous en apercevons deux ce matin-là !

L’oiseau, familier de milieux aquatiques, nage ou marche, plonge, mais se cache … Si nous avons pu voir deux poules d’eau dans la Mare à laquelle elle a donné son nom, c’est beaucoup ! Pourtant les conditions d’observation étaient bien réunies ce jour-là ! Trois pêcheurs et deux randonneuses, pas de quoi faire fuir les volatiles…Ils nous ont boudés.

Dans cette mare, la poule doit cohabiter avec le héron strié. Lui aussi « qui se laisserait facilement observer »  se laisse désirer…

Mais on apprend mieux à le connaître en lisant  les panneaux placés là.

 

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 15:42

Le village de la Plaine des Grègues, dans le Sud de l’île, plus précisément dans les Hauts de Saint Joseph,  est bordé de hauts remparts. Plusieurs pitons boisés le dominent et les randonneurs sportifs connaissent bien les circuits qui y montent et offrent des points de vue magiques sur Saint Joseph et les environs.

Nous avons poussé avec la voiture jusqu’à un petit parking, à la lisière d’une forêt de cryptomérias où ont été aménagées des zones de pique nique.

Puis nous sommes retournés vers le village par l’étroite route bordée de longoses.

De là aussi on a de jolis points de vue sur le hameau et l’océan au loin.

 

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