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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 10:34

 Le Port (974) Base Navale- Mardi 21 février 2012

 

Mardi matin, avec l'UPTS, nous avons eu l’occasion de visiter le Floréal, une frégate de la Marine Nationale dont la mission est de surveiller les eaux territoriales et même internationales.

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 Le navire vient de mouiller au Port après une mission de 3 mois ( du 26 octobre 2011 au 8 février 2012), mission de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes.

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Après avoir montré patte blanche à l’entrée de la base navale ( nos noms et n° de passeport avaient été enregistrés au préalable), nous sommes accueillis par  le commissaire Smialy, chargé des relations publiques.  C’est au commissaire qu’incombent aussi les tâches de gestion du personnel, de la cantine, du matériel…

Ce sont 93 personnes qui sont affectées à ce bâtiment : 84 permanents et 9 hommes du détachement aéronautique (l’hélicoptère  est basé à Gillot). La moyenne d’âge est de 31 ans, on compte 9 femmes à bord.

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Nous montons à bord de cet imposant bâtiment, une des 6 frégates françaises qui chacune porte le nom d'un mois du calendrier républicain *

 Le Floréal mesure 94 mètres de long sur 14 de large. C'est un bâtiment (de type civil) voguant depuis 1992, .

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 Là, le commandant en second, le lieutenant de vaisseau Ravera nous  explique les missions de la frégate et ses caractéristiques. Elle a une autonomie d’une cinquantaine de jours en mer. Dans la zone ZEE, elle a une mission de surveillance, de répression aussi. Elle observe et repère les fauteurs de trouble, protège la zone économique de pêche, intervient pour des sauvetages en mer, dans des missions humanitaires, à l’occasion d’évacuation de civils. Le navire de 2950 tonnes se déplace à une vitesse maximale de 20 nœuds.

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Puis nous suivons deux hommes d’équipage, des quartiers-maîtres, fort sympathiques qui répondent à toutes nos questions et nous emmènent dans quasiment toutes les salles du navire à l’exception de celle des machines et celles qui concernent l’armement

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 Ainsi, nous découvrons  les trois cafétérias de l’équipage ( restaurant et salon équipé d’un téléviseur) où se restaurent chaque jour,en deux services, une quarantaine de personnes. Nous voilà au self où se prépare activement l repas de midi. Il y flotte un agréable fumet.

   

 

 

Nous descendons dans les dortoirs par un escalier en fer. Certaines zones du navire sont climatisées, mais dans d'autres on a l'impression d'étouffer. Nous voyons les unités de vie des personnels  (des lits superposés dans des dortoirs étroits, et un petit espace avec une table et des sièges. Environ 10 personnes sur 9 m2) Il existe aussi des zones où dorment "des passagers", un personnel missionné, des scientifiques...  Les chambres des officiers sont plus spacieuses.

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Nous avons également accès aux différents bureaux -un ou deux siège(s), une table de travail et une armoire - Nous apprenons qu’il existe aussi un bureau de  « police » à bord.

Nous entrons ensuite dans une salle de commandement borgne  où sont installés plusieurs techniciens chargés de veiller au bon fonctionnement de  la frégate : on y remarque un tableau d’alarme. Les yeux sont rivés sur un tableau affichant la puissance et le fonctionnement des 4  moteurs de propulsion, le réseau électrique.

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Une jeune femme, titulaire d’un Bac  STG (de mécanique), nous explique que le navire est équipé de 4 moteurs de 2200 CV chacun .  Les ordres sont transmis à ces techniciens depuis la passerelle, un poste de commandement situé à l’étage supérieur.

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Par exemple,  quand un hélicoptère doit de poser et qu’il faut agir sur les machines, réduire l’allure, se positionner, les ordres viennent « d’en haut ». Cette jeune technicienne avoue qu’elle ne s’ennuie pas à bord, parce qu’elle n’est pas assignée à la même tâche, ses activités sont variées, elle se déplace. Mais elle dit qu’elle aussi est amenée à « mettre la main dans le cambouis » pour réparer les pannes. Elle affirme que la cohabitation se passe très bien et que les filles ne sont pas importunées par les hommes.

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Quand un hélicoptère est à moins de 2 km de la piste,en phase d'appontage, c’est à la tour de contrôle du navire de lui indiquer la nature du roulis, du vent...  le radar et la radio  le guident.

Lors des manoeuvres 15 hommes sont sur le pont, tous dirigés par l'homme fort de la situation appelé "le Bosco", car il en fait des forces à l'appareillage et au mouillage pour guider les aussières (cordages) .

Tout un système de sécurité se situé à proximité : deux canons à mousse, deux canons à eau, une canalisation, pour circonscrire un incendie éventuel lors de l'appontage.P1150555

Nous avons aussi fait un tour dans les cuisines, la laverie. Près de cette dernière un homme était en train de charger des bouteilles. Il nous dit qu’il s’agit là, non de bouteilles de plongeurs, mais de bouteilles de respiration autonome.

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Surprise : même une boîte aux lettres jaune affiche des heures de levée ( mais on n’y met que des lettres à destination de la France).     

Clin d'oeil à l'ami Albert

 Une petite coopérative fonctionne également) bord : on y vend des casquettes, t-shirts, porte-clefs…

 

Au nom des membres de l’UPTS qui ont été accueillis à bord du Floréal, la présidente  Chantal Schaefer remet à nos hôtes un cadeau collectif. Merci à tout l'équipage pour cette visite très instructive ! P1150504

 

 

 

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 18:36

Eh oui, même par 35° on fête Mardi Gras à la Réunion,  au risque de fondre...

 

Ce matin, nous avons vu les enfants du Dassy entrer à l'école, chargés de gros sachets. Une fillette avait déjà revêtu son habit de reine des papillons, une jolie robe rose avec des ailes de papillon. On aime le rose ici !

 

 Ils en ont du mérite les marmailles de revêtir des tenues de fées, princesses et Spiderman par ces chaleurs.  Une heure plus tard, nous avons croisé un groupe d'enfants escortés par les maîtresses et les parents dans une rue du Port, en allant visiter la frégate "Floréal" 

Mardi Gras école du Port

On aime faire la fête à la Réunion et pour rien au monde on ne raterait ce jour de classe où tous arrivent déguisés, même l'enseignant (même en collège). Et pour couronner le tout, parfois on confectionne des crêpes ( pas de beignets comme nous le faisons en Lorraine). Chaleureux, les gens et les usages...

mardi gras au Port 1

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 09:46

    

Grâce à l'UPTS ( et aux contacts de Philippe et Chantal Schaefer), nous étions un groupe  d'une trentaine de personnes à entrer dans ces énormes entrepôts, voisins de l'aéroport de Pierrefonds.

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Alex How-Choong, le président de ce complexe, nous a accueillis mardi dernier pour nous faire visiter les différentes salles de cette entreprise de pointe, une plateforme logistique de 8 hectares.

P1150383Deux halles de 4000 et 6000 m2 sont déjà opérationnelles ( ces deux bâtiments aux murs hauts de 15 mètres et épais de 20 cm ont été élevés en 9 mois en 2009) et une troisième halle de 6000 m2 est en cours d'achèvement. Au final ce seront 30.000 m2 qui occuperont l'espace.

 

C'est le premier entrepôt du Sud de l'île. Auparavant, ce système de stockage étaitP1150403 essentiellement concentré au Port, (pour les entreprises du Nord et de l'Ouest)La nécessité d'en implanter dans le Grand Sud a été reconnue par les pouvoirs publics qui ont souscrit à ce projet. Et la route des Tamarins a évidemment favorisé cette délocalisation. Une quarantaine de clients font appel aux services de Logistisud. L'entreprise ne possède pas de camions, ce sont les clients qui missionnent des transporteurs.

 

Les fonctions de Logistisud sont de réceptionner les produits, de les ventiler sur les étagères, de les entreposer, puis de les préparer. Ainsi le coût pour entreposer 500 kg de produits surgelés revient à environ 70 cts par jour. Tout est informatisé, chaque palette porte les indications nécessaires aux manutentionnaires.

 

Dans les murs de l'entreprise.

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Sur des racks mobiles (automatiques)sur une hauteur d'environ 15 mètres sont entreposées des marchandises destinées à la grande distribution, au CHR de ST Pierre, à des PMI, à des particuliers. Chaque halle a sa température, 4000m2 pour le froid positif, 6000 m2 pour le froid négatif : ainsi, les légumes et fruits sont dans une salle à 15°, d'autres produits nécessitent des températures inférieures à 0°. Vêtus de nos polaires - dont on n'aurait pu faire l'économie- nous avons eu accès à ces salles.

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 Le groupe de 30 personnes au fil des visites s'est réduit de moitié, certains d'entre nous n'ayant osé bravé ce froid.

 

Avant de faire un séjour dans les TAAF ( terres australes) ce serait une bon entraînement que d'aller travailler comme cariste dans ces halles. Pas étonnant que les recruteurs aient du mal à trouver des ouvriers pour cette tâche. Pour les gens de l'Est qui ne craignent pas les rigueurs hivernales, pas de problème, mais envoyer un Réunionnais dans cette froidure, hum... Notre accompagnateur nous rassure : les ouvriers sont vêtus chaudement, seuls les yeux dépassent de l'anorak.

 

Certains d'entre nous porteurs de lunettes, à l'issue de cette visite, ont dû gratter les verres qui étaient couverts d'une couche de glace.

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Pour réfrigérer la grande halle, Logistisud s'est équipée et son toit isolé est couvert de plaques photovoltaïques. Cette ferme voltaïque a une puissance de 1,3 Megawatts. Il dispose aussi dedeux groupes électrogènes dont l'un prendrait la relève de l'autre en cas de panne. Nous avons aussi eu l'occasion de visiter la salle des machines.

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A la question concernant l'autonomie, Alex How Choong nous a rassurés : l'entreprise a une autonomie énergétique de 20 jours si le système venait à défaillir. Deux personnes veillent à la maintenance.

 

   Comment travaille-t-on à Logistisud ?

 

P1150412Les gens sont postés. On travaille 5 jours sur 7 soit avec l'équipe du matin ou avec celle de l'après-midi. On gère 5000 à 6000 colis. En général les commandes arrivent vers 12 ou 13 heures. Toute l'après-midi, parfois jusqu'à 3 heures du matin, on prépare les commandes. Dès 2h30 les camions partent effectuer les livraisons. Il faut que les palettes doient prêtes, car chaque retard de livraison implique une pénalité pour le transporteur.

 

 Le jeudi soir, on réceptionne, les marchandises qui arrivent par avion-cargo. Les deux difficultés sont d'actionner des nacelles qu'il faut lever à 10 m du sol,- les caristes n'en sont pas tous capables- et accepter d'entrer dans ces halles froides.

 

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Les points forts de Logistisud sont la gestion des hommes et la gestion informatique.

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La famille How-Choong qui travaillait dans le Vétiver et gérait la collecte des Ordures Ménagères dans le Grand Sud, forte de son expérience, a su donner des garanties aux banques et investisseurs. Et la confiance était, il faut l'avouer, bien placée. Logistisud a encore de beaux jours devant elle ! Merci à Alex How Choong de nous avoir introduits dans son fief.

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 09:02

Ce ne sont pas les couleurs d’un drapeau, mais celles des partis qui se disputent les sièges. En période pré-électorale, des guirlandes de fanions aux trois couleurs flottent au-dessus des routes, devant les cahutes montées pour l’occasion, devant les cases des partisans.

 29 janvier 2012 : ce dimanche-là, nos projets sont contrariés. A la gare routière de Port Mathurin, on nous conseille de ne pas prendre certains cars, d’ailleurs la plupart sont réservés par les partis politiques  pour acheminer les partisans vers les lieux de rassemblement éparpillés sur toute l’île.

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Comme nous ne souhaitons pas passer la journée à la Baie des Anglais, nous prenons le car en partance pour Mourouk,  encore accessible. Le bus est bien rempli. A la croisée de St Gabriel, nous assistons au retour des paroissiens endimanchés : les jeunes filles ont des pochettes satinées et brillantes, les dames ont des ombrelles satinées, les hommes ont coiffé leur chapeau de feutre et mis la chemise et le pantalon en tergal.

Drapeau Vert sur la plage de Mourouk

      Nous descendons à Mourouk. Et là, se tient un rassemblement : celui des Verts (le M.R. un parti qui est au pouvoir depuis 5 ans et qui compte bien remporter les élections.) Tous ont des t-shirts verts, des casquettes vertes. Un podium a été installé près de la plage, on pique-nique sur l’herbe (même les chaises sont vertes), on vend des grillades, des boissons.

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Le drapeau vert flotte aussi… Cette manifestation populaire mobilise toute la population, même les anciens et les jeunes.

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Une mère de famille assise dans l’herbe nous explique qu’il existe 3 partis en lice : les Verts (M.R) les blancs (OPR) et les rouges (qui ont fait scission avec les verts). L’OPR qui était au pouvoir avant le M.R (Vert) aimerait le reconquérir.  On attend le défilé de 14 heures et la venue des politiques.

 

Plusieurs Rodriguais, mécontents de la situation actuelle, nous diront que les Blancs ont de fortes chances de revenir. Les blancs ont comme emblème 3 bougies. Pourquoi ? Peut être parce que son leader s’appelle « Clair » ou parce que c’est un curé défroqué.

C’est le folklore : on se déplace en foule pour rejoindre les différents points de rassemblement avec fanions, vêtements et véhicules aux couleurs du parti (à moto, en scooter, en bus, en 4X4.) Les klaxons et cris troublent la quiétude dominicale, mais personne ne s’en plaint vraiment.

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Les policiers sont présents partout pour éviter les affrontements. Les locaux se déplacent pour mettre de l’animation sur les podium : un monsieur s’y déplace avec son accordéon, une jeune fille vient se trémousser au rythme du séga. Un  candidat prend la parole pour annoncer que le parti est soucieux de « l’environnement. » Cocasse ! suffit de baisser les yeux pour constater qu’aucun parti ne réussit à discipliner ses ouailles en matière de propreté…

      Certains diront qu’il fait bon être parmi les représentants du peuple rodriguais avec tous les avantages qu’on leur donne : voitures de fonction, une quarantaine de voyages par an… ( à vérifier) etc…

Quand nous retournerons sur nos pas après avoir mangé à l’hôtel Mourouk et nous être baignés non loin de là, nous attendrons notre car pour Port Mathurin. Un homme complètement imbibé dort aux pieds de son épouse dans un arrêt de bus.  La foule se presse déjà. Aurons –nous de la place ? Nous parviendrons à nous installer mais le bus de 15 heures est bondé. Le chauffeur doit collecter l’argent à la sortie des passagers.

Question alcool, il paraît que la vente en sera interdite déjà la veille des élections ( le jeudi) parce que l’abus de boisson trouble la paix publique.

 

Epilogue

      Le 7 février : le peuple rodriguais qui a voté (81 % de votants étaient aux urnes) a finalement choisi le changement. Les Blancs – qui aimeraient s’affranchir de la domination mauricienne - l’ont emporté.

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(Plusieurs fois, au cours de nos déplacements, nous avons entendu que Rodriques était « la Cendrillon de Maurice ») Mais l’île peut-elle réellement  devenir « autonome » ?

 

Les résultats des élections :

http://www.defimedia.info/defi-quotidien/dq-actualites/item/5853-des-répercussions-attendues-à-maurice-–-un-vent-de-changement-balaie-rodrigues.html

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:16

 De Mourouk à Graviers par le bord de mer. (1h15)

 

(Arrêts de bus à  Mourouk et à Garviers;  prévoir chapeau, crème solaire, maillot de bain )  

Nous descendons du bus à Anse Mourouk. Il est presque 13 heures et si nous continuons sur Graviers par la plage, il y a peu de chance qu’on trouve un local ouvert.  Tonio, qui possède un peu plus loin une chambre d’hôte sur cette portion de parcours accueille les randonneurs.Mais nous n'aurons pas besoin de pousser jusque là.

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 Nous sommes sur une plage idyllique où une poignée de vacanciers boit l’apéro à la terrasse de l’hôtel Mourouk Ebony. A tout hasard nous demandons la carte à une serveuse en tenue rose pastel et sommes séduits par les prix (pas trop élevés pour un hôtel de cette catégorie, on peut manger pour 8 à 10 euros)

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Nous voilà assis à la terrasse Mourouk Ebony hôtel select, pieds dans l’eau, à l’ombre de la varangue. Des moineaux se sont invités à notre table, ils seront bentôt une vingtaine à guetter  les miettes. Nous assistons au retour de deux pêcheurs.

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      Le kitesurf est possible sur cette plage, mais aujourd’hui il n’y a pas d’amateur pour ce sport très pratiqué sur l’île. L’endroit est impeccable pour une initiation. Deux jeunes assis dans la cabane près de la terrasse, attendent le chaland an jouant à des jeux vidéo sur ordi .

L’attente longue, signe qu’on s’applique en cuisine : le résultat est là : excellent !

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Service professionnel. Et le personnel est souriant.

Nous ne paierons que 1100 roupies pour 2 verres de vin, un café et les deux repas.
Repas était vraiment à un prix très abordable (400 roupies le steack, ou la brochette de crustacés) 

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Vers 14 heures, nous entamons la promenade vers Graviers par la plage mais comme nous préférons l’ombre nous remontons sous les arbres. Un gros muret de pierres nous oblige à l’escalader, mais nous continuons à l’ombre sur un chemin bordé de filaos. Nous croisons des chemins utilisés par des 4X4.

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Quelques petites maisons ( de tourisme très certainement ) sont éparpillées ça et là, à bonne distance de la mer. Parfois nous sommes surpris de voir traîner par terre des détritus (restes de pique-nique) et des bouteilles de rhum. Même ici !

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Nous longeons de Jolies anses de sable blanc. Désertes !

 Nous passons devant un Spot de kitesurf désert signalé par un panneau.

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Un courlis peu farouche se promène lui aussi sur  la plage de sable blanc. 

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Après une bonne heure de marche, nous voilà  arrivés à Graviers.

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Une barque s'approche du bord. La pêcheuse est de retour.

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Sur une perche horizontale sèchent des « ourites » (pieuvres) que les femmes pêchent.  Mais la tradition qui veut qu’elles piquent les ourites dans le lagon avec une perche se perd : elles sont obligées de partir en barque plus loin. Eh oui, victimes de leur succès, -de la surpêche- les pieuvres se raréfient.

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 A Graviers, près du kiosque de la baie, on voit une maison  de pêcheurs.

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Nous remontons la rue vers les boutiques. Une épicerie " Chez Patrice" et un snaxk-bar " La Terrasse Verte" font face à l’arrêt de bus.

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Des groupes d’hommes boivent du rhum sur la plage, dans les kiosques et près de l’arrêt de bus. On est samedi, on prend du bon temps entre copains.

 Il nous faut patienter pendant plus d’une heure, pour ce faire nous nous installons un peu à la Terrasse Verte pour prendre une boisson rafraîchissante.

Un bus stationne déjà là, nous pensons avoir un départ à 16 heures, mais il ne partira qu'à 17h30, le dimanche ils sont moins nombreux. Inutile se s'y installer, il y fait bien trop chaud.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 09:04

En dépit de l’avis d’alerte pré-cyclonique, toujours en cours, diffusé sur les ondes des radios, à la télévision ou dans les journaux, des accidents regrettables ont lieu sur l’île : hier soir encore, un jeune homme a été happé par une vague au Port et reste introuvable.

 Connaît-on assez les conseils que prodigue Météo –France ? Les voici :


Tenez-vous au courant de l'évolution de la situation météorologique en écoutant les informations diffusées dans les médias par Météo-France et les autorités.

Consigne générale 


- Circulez avec précaution en bord de mer, limitez votre vitesse sur les routes exposées à la houle.



Pour les baigneurs :

- Ne vous baignez pas.

- Soyez particulièrement vigilants, ne vous approchez pas du bord de l'eau et méfiez-vous des rouleaux.

Pour les plaisanciers et les professionnels de la mer 

- Ne prenez pas la mer.


- Protégez les embarcations en les mettant à l'abri ou en les sortant de l'eau.




- Surveillez attentivement les enfants et bannissez les jeux de ballons à proximité de l'eau.



Pour les habitations 


- Si vous habitez en bord de mer, protégez vos biens face à la montée des eaux.


- Obturez les fenêtres de votre habitation placées face à la mer.


- Bouchez les canalisations situées à l'intérieur de votre maison exposée à la houle.


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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:30

Ce matin, il vente, il pleut sur le Tampon. Depuis 6 heures, de grosses bourrasques soufflent et on entend les grosses gouttes qui tambourinent sur la tôle.  Le cyclone Giovanna est passé à quelque 300km au Nord de la Réunion et continue à foncer vers l'Ouest, mais le ciel de la Réunion est très couvert.

Hier soir, ce même ciel avait des couleurs féériques.

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De gros nuages venant du Nord Est grossissaient sur les hauts, au-dessus du Tapage, et les lumières du couchant s'y reflétaient.

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Côté mer, le spectacle aussi était époustouflant.

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Une quinzaine de minutes à s'en mettre plein les yeux (de 18h50 à 19h06). La luminosité était magique...

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 21:11

 Nous laissons derrière nous l'église de St Gabriel.

Le sentier pédestre se trouve 200 m plus bas à gauche, au lieu-dit Padejérome.  Là, un panneau indique « Circuit des Bois de Chandelles ». Un petit sentier balisé d'un trait jaune, s’enfonce dans un sous-bois.

Nous arrivons bientôt près d'une source. Cette fontaine a un débit régulé par l’homme : il faut ôter le morceau de bois qui y est enfiché pour faire couler l’eau. Comme l'eau est précieuse, on l'économise.

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Un lavoir surplombe cette fontaine. Ce matin nous avons la chance de voir des femmes laver leur linge. Le samedi, les enfants n’ont pas classe : certains aident leurs parents. Comme le balisage est inexistant, nous demandons notre chemin.

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Pendant cette heure de randonnée nous ne croiserons personne sur le parcours, si ce n’est des vaches.

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Les paysages sont superbes, parfois le sentier est envahi par le vétiver. A notre droite, une ravine que nous longerons pendant plus d’une demi-heure. Le fond est tapissé de pâturages. Des pailles en queue y planent.

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De temps à autre, nous passons sous les vacoas. Dans les pâturages paissent des vaches attachés par des cordes à des piquets. Une génisse effarouchée par notre passage court autour de son pieu, tombe, fait une culbute et manque se rompre le cou. Apeurée, elle se redresse. Elle a sans doute été effrayée par le mouvement du chapeau qui se balançait dans la main de François.

Parfois, nous avons du mal  à retrouver  le balisage du sentier qui devient une ligne étroite dans l'herbe. Les traits jaunes, parfois ternis, nous remettent dans le droit chemin.

La promenade est agréable. Nous bénéficions de vues splendides sur le lagon et l’île de l’Ermitage.

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Nous sommes surpris de trouver en altitude la patate à Durand, cette herbe rampante aux fleurs mauves, qu'on ne voit plus que sur certaines plages à la Réunion.

Dans la descente, nous rencontrons une charmante Rodriguaise qui nous fait prendre un raccourci pour rejoindre plus vite la route. Nous passons devant une case où sont attachés des cochons.

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Après une bonne heure de marche, nous voilà sur la route qui longe le littoral.

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Nous marchons  une douzaine de minutes sur l’asphalte qui chauffe, en direction de Mourouk, gardant l’espoir qu’un véhicule remontant vers là s’arrêtera pour nous emmener. Pas de voiture... alors nous continuons de marcher. Un car arrive mais le chauffeur nous fait signe qu'il rejoint son dépôt.

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Nous poursuivons sous un soleil de plomb. Près d’un "bus stop", une jeune Rodriguaise attend. Nous l’imitons et profitons dix minutes de ce coin d’ombre. Nous bavardons avec elle : native d’ici, mariée à St Gabriel, elle nous raconte qu’il est difficile de trouver du travail sur l’île. Ayant fini les études, elle a attendu 3 ans (2009 -2012) pour un poste d’animatrice culturelle, elle ajoute : «  Tous les jeunes qui ont fait des études partent »

Non loin de nous pousse un de ces arbres dont les branches sont chargées de fruits orange que personne ne cueille. La jeune femme  explique qu’il s’agit là de « boules de gomme » , des fruits non comestibles dont on se sert comme colle.

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Après une dizaine de minutes, un car s'arrête, nous y montons pour rejoindre Mourouk. (à suivre)

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 09:40

 Départ à 10 heures  de la gare routière de Port Mathurin (bus Rivière Coco)

 Le bus grimpe péniblement vers Mont Lubin, plus loin,  nous demandons l’arrêt  à « Sainte Famille », et nous commençons notre balade à pied vers l’église de St Gabriel. Nous ne descendons pas vers Petit Gabriel mais prenons à droite sur les conseils d’un homme assis devant la boutique à la croisée.

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A notre gauche, un Cimetière, près de là un panneau indique la direction « Couvent de Ste Marie », un couvent encore fréquenté aujourd'hui. Nous laissons ce domaine sur notre gauche.

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Eglise du Sacré Coeur

A droite, sur le bas-côté, nous distinguons un bâtiment rectangulaire tapi dans un creux. Des arbres déracinés et des branchages jonchent le sol, reliquats de la tempête tropicale. 

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Ce que nous prenions pour une modeste église s’avère être un immense édifice: une bâtisse de pierres, charpentée de bois qui compte 1730 places assises et 250 debout.

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Elle a été construite de 1943 à 1939 par les paroissiens eux-mêmes qui charriaient les matériaux. C'est au père Leguault qu'on doit l'initiative de cette construction. On utilisait des pierres qu'on taillait et des blocs de coraux. 

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Saint Gabriel, bastion du catholicisme rodriguais mérite le détour. Les fidèles s'y rendent en masse le dimanche pour les deux offices.

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Après cet arrêt, nous cherchons le départ du sentier de rando.

       Un facteur est assis sur le muret près de l’église, il doit pouvoir nous renseigner. Aimablement,  il nous dit de continuer à descendre tout droit jusqu’au panneau qui indique le sentier. 100 m plus bas nous nous  arrêtons pour acheter un pain  pour la route (5 roupies), nous risquons de ne pas manger avant 13 heures, voilà de quoi nous caler un peu.

 

 

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 14:10

Au marché de Port Mathurin   (28-01-2012)

Tous les guides en parlent pour vanter son originalité, ses Rodriguaises qui descendent des collines à pied avec les marchandises. Ce temps-là semble bien révolu, nombreux sont les 4X4 qui les amènent. Mais c'est toujours le samedi que se tient le Grand Marché de l'île.

Il faut aussi revoir l’emplacement de ce marché sur les guides touristiques: en décembre le marché s’est déplacé et se trouve désormais à côté de la Gare Routière. C’est un bâtiment en dur avec des stands en béton pour les légumes et les fruits.

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La viande et le poisson se vendent dans des boutiques aux normes accolées les unes aux autres à main droite de la grande halle.

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Devant cette dernière, des stands d’artisanat local sont montés le temps de cette manifestation qui commence vers 6 heures et se termine vers midi. Il faut s’y rendre grand matin pour profiter de l’animation.

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 Nous sommes donc partis à pied à Port Mathurin (15min de notre gîte).

Nous avons assisté à l’arrivée d’un Rodriguais qui déballait une dizaine de paniers en vacoa à 50 roupies l’unité, une vendeuse a vite fait de tout acheter pour revendre le panier 3 fois plus cher (environ 150 roupies c’est à dire 4,6 euros). P1140674.JPG P1140683.JPG

Alors que nous craignions de ne pas voir beaucoup de légumes en raison du passage du cyclone Funzo, nous n’avons pas été déçus, mais il est vrai que les salades étaient absentes.

Là on vendait des patols,  des petites bringelles vert-mauve, des choux, des citrouilles, du chou de chine, des carottes.  Intriguée par un légume vert qui ressemblait à une grosse tomate ronde, j’ai demandé son nom et on m’a répondu « endive ». On vendait là aussi quelques régimes de bananes.

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Nous sommes retournés en bus au gîte pour prendre le petit déj. Notre car a fait un circuit dans les collines avant de nous déposer à Terre Rouge (13 roupies le trajet)

 

Puis nous sommes redescendus à l’arrêt où un 4XA s’est arrêté et a proposé de nous emmener à Port Mathurin. Quels gens sympathiques, ces Rodriguais ! Le jeune conducteur nous a déposé près du marché.

 Vers 9 heures, des musiciens s’étaient installés sur la place et des personnes dansaient des « kotis », (scottichs) jouées par Lorenza, Marlin - sans Joseph Hortense-, un groupe qui était déjà venu animer une formation de danses rodriguaises à la Réunion. Plusieurs groupes se succédaient.

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Une jeune Rodriguaise nous proposait d’acheter des « ourites séchées » (pieuvres séchées) mais nous allions partir en excursion pour la journée et n’avions pas l’intention de cuisiner sur l’île, nous avons donc décliné son offre.

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Mais nous avons acheté des chapeaux en vacoa pour ne pas être incommodés par le soleil pendant notre randonnée.

P1140716.JPG (à suivre)

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