Une panne propice aux rencontres
-17 octobre 2010-
Nous partons vers 8h du Grand Thekkady Hotel , Geneviève profite de la connection internet pour envoyer des mails .
Le temps est pluvieux quand le mini-bus part à l’assaut des lacets de montagnes pour 153 km ( a priori 4 à 5 heures de trajet ). Au bord de la route, des femmes et des jeunes filles sont attroupées près d’une fontaine pour emplir leurs récipients en plastique coloré ; plus loin une femme lave son linge.
Là, en ville, une repasseuse en sari vert travaille à l’abri d’un stand ambulant.
La route est souvent inégale et étroite. La conduite est heurtée, ça monte, ça descend, les freins sont souvent sollicités. Parfois, nous apercevons d'énormes bâtiments qui se découpent dans la verdure : des lycées probablement.
Nous sommes partis depuis deux heures et une odeur inquiétante nous fait craindre le pire : les freins chauffent… Loin de s’affoler, le chauffeur s’arrête, prévient son patron du retard qu’il va prendre et décide de laisser refroidir la mécanique.
Nous en profitons pour descendre vers le village. Difficile de savoir de quel patelin il s’agit quand on ne sait pas déchiffrer leur jolie écriture en langue malayalam sur le panneau.
Un homme est en train de fourrager ses lapins.
Plus loin, une flopée de boutiques en tous genres, où l’occasion est bonne pour certains d'entre nous de faire quelques emplettes d’articles locaux. La rue est très animée.
Nous nous retrouvons progressivement tous dans un petit réduit où un homme nous prépare du massala-tea ! Un délice. On en reparlera de cette préparation.
Nous achetons aussi quelques pâtisseries que nous partageons. Dans cette petite boutique de 3 mètres carrés, une dame très élégante vient nous à notre rencontre : c’est une candidate aux élections. Elisabeth Golfier, très à l’aise en anglais, parle avec elle du système politique du Kérala et lui pose une foule de questions sur la nature de ces élections. Charmante cette dame dont j’ai oublié le nom, mais dont j’ai retenu le sourire !
Voilà le chauffeur qui nous appelle, la voiture est prête à repartir !
(à suivre)