Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 09:58

 Dimanche soir, nous sommes descendus au Port de St Pierre pour assister à la clôture du Dipavali, fête de la Lumière. Pour voir le défilé, il fallait être soit un géant pour dominer toutes les têtes (3 rangs et plus s’étaient amassés de part et d’autre  d’une chaussée unique) soit être un enfant pouvant se hisser sur les épaules de ses parents, soit être assez rusé pour se glisser entre les jambes et s’asseoir par terre devant la foule. C’est pour la dernière solution que j’ai opté.



Pendant ce temps François cherchait à garer la voiture, et quand il est arrivé le corso était quasiment passé ! Beaucoup de visiteurs ont déchanté, une organisation qui laisse à désirer… On fait beaucoup de pub mais on n’assure pas…
Mais pour les privilégiés qui ont pu effectivement voir les chars, les danseuses, les musiciens, c’était un régal ! De la lumière, des paillettes, de la soie, des flammes (celles des bâtons de twirling, et du bois qui brûlait dans les brouettes accompagnant les participants, (-feu destiné à assurer retendre les peaux des tambours-) et là-dessus le traditionnel battement de percussions.

Au  final  un désenchantement pour les uns, et un enchantement pour les autres… Une organisation à revoir !

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 18:15

 

 

Nous sommes partis aujourd’hui à la Fête des Lentilles avec Tine, Hartmut et leurs deux filles à Cilaos  . Du Tampon nous avons rejoint la Rivière St Louis par le Ouaki et pris la N5 en direction de Cilaos. Le temps était splendide, le ciel bleu et le panorama toujours grandiose.  Nous desncedons vers le lit  du Bras de Cilaos, laissons le petit îlet de Furcy sur notre droite, poussons jusqu’au Petit Serré, et poursuivons tranquillement sur cette route aux 400 virages. Nous sommes toujours admiratifs devant le rocher de Peter Both qui se découpe dans ce paysage sauvage.

 Nous traversons trois tunnels  très étroits ne livrant le passage qu’à un seul véhicule, avant d’atteindre Mare Sèche. Ce qui surprend est que les gens puissent vivre dans ces endroits retirés.  Bientôt, nous apercevons sur notre gauche, les vignes qui produisent le vin de Cilaos, un vin réputé pour « rendre fou ». Ce vin est fait avec du raisin « Isabella », un fruit très sucré et parfumé. Nous espérons arriver pour 10 heures pour pouvoir assister au battage des lentilles. Finalement nous aurons mis 1h45 depuis le Tampon.

Nous trouvons une place pour garer nos deux voitures et descendons vers la place des festivités. Des stands de produits locaux sont déjà pris d’assaut : là, on vend du miel, des essences, des parfums, du savon, du vin, les petites lentilles à 12 euros le kilo, des fruits, des gâteaux- maison,  des produits artisanaux…

Deux membres de l’association AR…. Nous donnent des informations sur la lentille, ses variétés, sa culture, sa récolte. Puis nous nous approchons de la place réservée au battage. Deux hommes saisissent une perche de filaos d’environ 3 mètres et frappent en alternance sur un tas de plantes sèches. Normalement c’étaient 4 personnes qui effectuaient cette tâche, me confie un promeneur. Les deux hommes travaillent en cadence, la poussière vole. Cela nous rappelle la fenaison, l’ odeur d’herbe séchée. Janick, un des batteurs, nous expliquent qu’il  fait dans la demi-heure qui suit une visite guidée d’un champ de lentilles  à un kilomètre de là, sur la Route de Bras Sec. Nous décidons d’y aller (à suivre)

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 11:33



Entrer et sortir du port, s’arrêter près d ‘une bouée, aborder au quai sur bâbord, aborder sur tribord, déborder… ça y est c'est parti !

Nous avons embarqué sur le  « Nemo », le bateau-école de Sébastien Pamard, avec trois autres candidats au permis bateau,  pour apprendre des rudiments de navigation. Ainsi nous savons à quoi servent les deux grandes balises  dont nous ignorions la signification. Il faut qu’elles soient dans l’alignement , c’est un repère infaillible pour entrer dans le port et en sortir. Nous avons pris les commandes, et remarqué que chaque port affichait  une vitesse à respecter, ainsi à St Pierre la vitesse autorisée est de 3 nœuds.

                 
Une fois hors du bassin portuaire, notre moniteur nous a appris à nous arrêter près de deux bouées dont une bouée sonde qui mesurait la houle. En fait on peut attacher son embarcation à la bouée, mais il faut viser juste pour l’atteindre. 
 

Nous avions de la chance ce jour – là car la mer était d’huile. Comme nous avons fait remarquer à notre instructeur que la bouée était très amochée, il nous a expliqué que lors d’une grande houle, un bateau de pêcheurs avait tenté de rentrer au port  et qu’une équipe de sauveteurs s’était portée à son secours, en vain. Et il leur avait fallu  amarrer le canot de sauvetage à la bouée jusqu’à ce qu’un hélicoptère vienne les hélitreuiller. Conclusion en cas de forte houle, il faut rester en mer en attendant l’accalmie, plutôt que de courir le risque de s’échouer en rentrant dans le port de St Pierre.

 
Puis nous sommes revenus dans le port pour apprendre à accoster en venant de la gauche, puis en venant de la droite. Manœuvre qu’il s’agit de maîtriser parfaitement. Les conseils du moniteur portent progressivement leurs fruits, avec patience il répète chaque manœuvre à chaque candidat.

Il a fait récupérer un sachet plastique (qui flottait sur l’eau) à un passager à l’aide de la gaffe. Parfois l’entreprise peut être périlleuse. Sébastien nous a raconté qu’il s’est déjà retrouvé à l’eau pour s’être trop penché.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 18:24

Il en existait autrefois. Les écrits des premiers navigateurs attestent l’abondance de tortues marines et terrestres.
« Le quinzième du courant, nous levâmes l’ancre de Saint Denis et fumes mouiller à sept lieues de là à l’habitation nommée Saint Paul, afin d’y faire de la tortue de mer et de la saler… 24 grandes tortues de mer vivantes, sans compter une trentaine que nous avions fait saler. Cent hommes de bon appétit peuvent rassasier leur faim en un repas d’une seule tortue de mer" Dubois 1669

Aujourd’hui, les seules qu’on peut admirer sont en semi-liberté sont à St Leu dans des bassins. A KELONIA, on peut en voir évoluer à la surface de l’eau et sous l’eau, au milieu de poissons exotiques.

Dans un des bassins, une tortue géante se laisse caresser.Amusantes aussi les petites tortues terrestres malgaches qui se poursuivent dans le sable.

Ce musée, très fréquenté présente les différentes espèces existant dans le monde, leurs caractéristiques, leur représentation dans les différentes cultures, le travail de l’écaille de tortue... Une sortie très intéressante.

Entrée par adulte : 7 euros

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 15:47

 Après la randonnée de Dos d’Ane, la joyeuse équipe s’est retrouvée à St Leu à l’auberge du Relais située dans la rue principale, pour déjeuner. Certains d’entre nous ont commandé des pizzas, d’autres du rougail-morue, ou du  carry d’epsadon. A la fin du repas, on nous a offert un rhum arrangé.


Puis nous sommes allés boire un café près du port. Assis à l’ombre des grandes feuilles de raisiniers, nous avions tenté de distinguer une  baleine derrière la barrière de corail, mais après vérification avec  la jumelle,  il s’est avéré que notre baleine était un zodiaque bercé par les flots qui émergeait puis disparaissait derrière la vague.
                     
                                  Sous les raisiniers près du port

Ensuite, nous avons discuté avec un poissonnier installé non loin de là.
Il vendait des espadons, du voilier, des crabes girafes, du thon germon, du thon rouge…

 Il a précisé qu’il restait vingt pêcheurs à Saint Leu, et que sur toute l’île on en comptait environ 400. Mais les jeunes sont de moins en moins enclins à embrasser cette profession, à cause des taxes trop importantes qui pèsent sur les entreprises.

 
Le Port de St Leu                                                                                          le crabe - girafe

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 21:21

 
Nous sommes partis de bonne heure pour rejoindre le point de départ de notre randonnée. Après le Port nous avons pris la direction de La Rivière des Galets, sommes remontés vers le village de Dos d’âne, puis au bout de la route forestière nous avons laissé nos deux véhicules au parking. Sur les sommets s’accumulaient déjà des nuages. Mais bientôt ils ont fait place à un superbe ciel bleu.

 

Nous avons grimpé un dénivelé très raide pour aboutir à un chemin étroit bordé de végétation mais aussi de deux ravins impressionnants de  part et d’autre. Nous étions sur une crête, et pouvions admirer sur notre gauche la ville du Port, les localités traversées situées le long de la rivière, et l’océan.

 En Bientôt sur l'arête dominant le Port et le cirque de Mafate

A main droite nous avions le Cirque de Mafate, un panorama inénarrable ! Sur notre parcours le chant des oiseaux, et même un petit tangue égaré.

 

Une des vues du cirque de Mafate

Arrivés au bout de cette crête, nous avions à quelques pas devant nous la Roche de Verre Bouteille et là les choses ont commencé à se corser ; il fallait descendre plusieurs échelles, d’ailleurs très confortables, mais qui n’étaient pas rassurantes pour tous les membres de notre expédition, qui craignaient le vide ! 

 
Les échelles à reculons ...


Puis nous avons longé le rempart sur plusieurs kilomètres, une descente moins raide que la montée, sur un chemin étroit, non mouillé, et non sécurisé côté ravin, mais nous avions l’habitude désormais  et marchions d’un pas plus alerte …et le paysage était un régal ! Combien de photos superbes nous avons faites ! Nous nous sommes arrêtés au point de vue qui donnait sur le lit de la Rivière des Galets, au pied du cirque de Mafate dont nous distinguions des sommets dont le Grand Bénare, les Trois Salazes. Un quart d’heure plus tard nous étions de retour au parking. Une marche de difficulté moyenne, d’une durée annoncée de 2 heures, distance de 13 kilomètres  que nous avons couverte en deux heures quarante cinq, en ménageant des moments de pause propices à la contemplation de ces merveilles de la nature, et à la récupération pour les plus éprouvés. Une balade inoubliable !

Participants :
Benoît, Annette, KLEIN
Viviane, Jean Claude WALTER
Annie, Christian MERCIER
François, Jacqueline DALLEM

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 21:17


Le lit de la rivière dominé au fond par le Dimitile

Petite mise en jambes hier avec Benoît, Annette, Viviane et Jean Claude. Un groupe a laissé la voiture à l'Entre Deux, l'autre au Bras de Pontho, et nous nous sommes rejoints à la cascade au fond de la Ravine. Bain de pied pour les femmes ! Un mince filet d'eau tombait des rochers de l'Entre - Deux et le courant dans le lit n'était pas très fort.



Comme toujours nous avons croisé des sportifs qui couraient dans la montée et dans la descente, parfois on rencontrait des personnes soucieuses de perre du poids, comme ce jeune homme qui se promenait avec un anorak par 29° de chaleur. Il nous a fallu une heure pour relier les deux destinations. Sur le trajet nous avons aussi discuté avec des techniciens de l'ONF qui dégageait un rocher obstruant le sentier. L'ONF fait un travail remarquable pour sécuriser tous les circuits de randonnées : pose de rampes, d'escaliers en rondins ou en ferraille, élagage des végétaux trop envahissants..


                        ONF en action

Nous avons aussi discuté avec une dame qui nous a raconté sa mésaventure : en janvier, elle avait entrepris la remontée du cours d'eau vers l'arche naturelle, moment où le trop-plein du barrage s'est déversé dans la vallée. Elle avait pris deux de ses chiens dans ses bras, pendant que son fils rattrapait le troisième dans le courant. Elle-même a été blessée à la jambe et en garde une vilaine cicatrice ; il avait fallu l'intervention d'un hélicoptère pour la tirer de ce mauvais pas. Mais cela ne l'empêche pas de dire que la balade vers l'arche valait le coup ! - De nombreux panneaux mettent les randonneurs en garde et déconseillent ce parcours, pourtant vanté dans les guides touristiques.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:52


Cela peut paraître anachronique, à une époque où le transport de la canne se fait par cachalot de voir une charrette attelée de bœufs dans la zone artisanale de St Pierre. Une idée originale pour découvrir le patrimoine
Sandi, un jeune Réunionnais, âgé de 26 ans, a bénéficié du savoir – faire de son grand-père, c’est à dire maîtriser un attelage, et fort de cette science, il propose à tous ceux qui aiment l’île de découvrir de nombreux aspects de la vie lontan (du passé).



 Avec lui, on se familiarise avec les cris du bouvier qui dirige ses bêtes, avec la culture de la canne à sucre, dont il connaît tous les secrets ( préparation du terrain, plantation des boutures, entretien dépaillage et désherbage, récolte, variété des espèces…) Il explique aussi qu'ici des rochers délimitent les terrains. En passant près d’un verger il nous fait observer les fleurs de papayers pour distinguer le pied mâle du pied femelle, nous montre les combavas, des mandariniers, des abricotiers…



 L’évolution de l’irrigation est aussi abordée : autrefois la région de St Pierre était irriguée par l’eau du canal qui n’existe plus aujourd’hui, désormais la grosse conduite descendant de la montagne distribue l’eau et dans tous les champs sont posés des tuyaux. 

                         

Des aspects techniques ont aussi été abordés, comme la confection des jougs, la nature des bois utilisés ( en l’occurrence le bois d’olive), le système de freinage, les trois phases de dressage des taureaux à marcher ensemble. Très proche de ses animaux, il sait les soins qu’il faut leur apporter, la nourriture qu’on peut leur donner ( pour ne pas les suralimenter et les rendre inopérationnels ) Il nous parle aussi de la fixation des fers sous les sabots qui peut s’avérer très délicate (un seul forgeron maîtrise la technique sur l’île !)

             

En mélangeant avec bonheur le créole et le français, ce jeune passionné, très souriant, répond à toutes nos questions. On sent qu’il aime son terroir. Il prévoit de peaufiner ce circuit en ajoutant des dégustations de carrys faits de façon traditionnelle dehors au feu de bois. Et il projette la réalisation d’un livret pour divulguer ses connaissances. Une idée formidable !
Pendant ce parcours, qui dure plus d’une heure, il arrête son attelage pour partir dans les champs de canne et couper une canne aves con sabre, l’écorcer avec son opinel et en couper des morceaux pour les faire goûter aux passagers de la charrette.

                     

Un peu de pub pour ce charmant guide, il le vaut bien...
www.charretteboeufreunion.com
0693047910




Partager cet article
Repost0
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 16:19

 Nous sommes partis de très bonne heure (vers 5h30) pour ne pas être piégés par les bouchons occasionnés par ceux qui vont travailler à Saint Denis. La Route des Tamarins et celle du littoral font toujours un goulet d’étranglement à la Chaloupe et nous redoutions ce passage. Parfois on roule au pas depuis la Possession jusqu’à Saint Denis.

Mais nous avons eu de la chance : en 1 heure nous avons rejoint le chef-lieu, puis il nous restait une bonne dizaine de minutes avant d' arriver à Sainte Marie où se trouve l’aéroport. Là aussi, nous sommes étonnés que la panneau de sortie installé par  la DDE situé à la sortie de St Denis indiquant l’aéroport porte toujours le nom de « Gillot » : cela déroute les  touristes…

Nous avons accueilli Tine, Hartmut et les filles. Ils étaient ravis de voir les montagnes  s’élevant derrière le parking , et les maisons blanches à flanc de coteau éclairés par le soleil matinal, ravis aussi à cause des 24° de chaleur, alors qu’ils venaient de quitter Bochum (en Allemagne) où il faisait 8° la veille. Leonie était étonnée de ne pas être assaillie par un air chaud et humide.


Nous les avons guidés vers les locations de véhicules, puis  avons décidé de reprendre la route des Tamarins avec  nos hôtes– les filles étant malades dans les lacets de montagne – Et là, nous avons vu en face de nous le traditionnel bouchon qui venait du Sud…
Nous avons fait un petit arrêt à l’aire de la Saline. Un belvédère a été aménagé derrière la station essence Tamoil, ouverte depuis peu.  Vue sur le lagon et la barrière de corail, les champs de canne, les arbres des plages de la Saline et de l’Hermitage.



 Nous étions bientôt à St Pierre où la petite famille a pris possession de sa chambre d’hôtel à 50 mètres de la plage.

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 15:32

Le belvédère de Bois-Court  se transforme.


                   le belvédère

Nous avons été surpris ce dimanche 11 octobre 2009 en trouvant la plate-forme d’observation transformée. Là a été  aménagé un chemin d'accès (en sens unique) en schiste bordé de part et d’autre de places de parking. Et cinq kiosques « non destinés au camping » ont été installés sur la gauche. Des arbres ont été plantés çà et là.



Des zones rectangulaires réservées à des marchands de produits locaux ont été prévus. Les stores du bâtiment de l’horloge hydraulique sont encore fermés. Cette horloge située dans la maisonnette jouxtant le belvédère  est actuellement en réfection.

Le monte-charge est toujours là et sert comme toujours à ravitailler le village. Aucune route carrossable n’y mène.


Benoît devant le monte-charge

La vue sur Grand Bassin était très dégagée, le spectacle est toujours aussi grandiose sur cette vallée où  il doit rester une trentaine d’habitants. Un de ces jours il faudra quand même qu’on entreprenne la randonnée (descente 2 heures, remontée 3 heures), mais on réservera un des  gîtes  de  Grand Bassin pour la nuit afin d’avoir le temps de récupérer et de faire un plongeon dans le bassin où coule la cascade appelée le Voile de la Mariée.. Le sentier était fermé en raison d’éboulements possibles, mais je crois qu’il vient d’être rouvert.


vue plongeante sur Grand Bassin(le hameau, et le bassin.)

Partager cet article
Repost0