Le blog de Jacqueline Dallem

Journée pleine d’émotions ! Après une matinée bien remplie (taillage de haie, mise en peinture des chaises de jardin) avons décidé de plonger dans les eaux bleues de Saint Pierre en milieu d’après-midi. Il faisait une chaleur accablante, la plage était noire de monde. Après une demi-heure de trempette, mamy Hortense  a constaté la disparition de son sac de plage : envolés les habits, les sous-vêtements, les sandalettes, le porte-monnaie, les lunettes de vue, la montre et le beau sac blanc qui contenait tout ça. Avons donc pris la route du commissariat de police de la ville, où plainte a été déposée et signée dans une tenue plutôt légère (maillot et paréo) On peut en rire… Heureusement que le sac ne contenait pas les papiers, ni une somme importante…

Va falloir qu’on la rhabille !

Motivés pour faire la promenade entre la Pointe du Diable et le magasin Jumbo de Saint Pierre, nous avons dû changer de programme. La chaleur oppressante, l’absence de vent en ont été la cause.
Mais nous avons garé la voiture près des roches noires battues par les vagues. Ici impossible de se baigner ! Peu de pêcheurs ! Un drapeau rouge posé sur le sable noir.

Mais le spectacle vaut toujours le coup. Cette fois-ci, nous avons pu photographier les cavités des roches creusées par les flots, l’eau s’étant retirée.

Baignade à Saint Pierre ce matin, avec masque et tuba. Eau très chaude, grand beau temps.  Mamy s’est aussi appareillée pour voir les coraux et les poissons de plus près. Dans l’histoire, mes boucles d’oreilles « papillons » ont rejoint les fonds marins (voilà ce que c’est quand on ne sait pas enlever un masque, la lanière a emporté le tout) du coup nous avons essayé de retrouver les bijoux, sans succès… Seul un fermoir a été retrouvé par François.Plongée agréable tout de même.

Après un petit crochet par la coopérative des pêcheurs  de Terre Sainte(la Gie) où j’ai acheté de l’espadon , (12€ le kilo)nous sommes remontés au Tampon. De gros nuages noirs recouvraient la ville. Nous avons pris un poulet au passage pour le réchauffer à midi.

Maintenant, à 13h05, il fait un vent terrible, qui souffle en direction de la mer, on entend craquer la tôle et battre les volets. Rien de très rassurant pour mamy. Vérène nous avait prévenus que souvent avant la rentrée de janvier commençait la période cyclonique. On va découvrir…

Un lien intéressant pour savoir ce qui nous attend ici quant à la météo : http://www.meteomakes.com/

Découverte des abords de la maison.

Peu après notre arrivée,  Mamy a fait une promenade, à l’occasion de laquelle elle a senti les daturas, touché les héliconias, et les bougainvillées qui bordent les rues de notre quartier. Elle a ramassé un avocat mûr le long de la rue Baudelaire. Chaque arbuste était un émerveillement. Elle a parcouru le dénivelé jusqu’au Collège des Trois Mares. La remontée était aisée car la température du soir était supportable.

Aujourd'hui, vers six heures du matin le thermomètre affichait déjà 22 °.Vers 9h 30, nous sommes parties à pied à la pharmacie, il faisait une chaleur torride qui nous a obligé à faire des haltes. Petit passage au magasin de légumes pour acheter les petites tomates fermes et oblongues de l’île, une tête de salade et les bringelles (aubergines).

 Aéroport d'Ensheim (Alsace)

Nouvelles du 15 janvier
Guillaume et Pierre nous ont déposés à  l’aéroport d’Enzheim – Strasbourg hier soir pour le vol de 19h05 à destination de la Réunion, via Orly Ouest. Si les trottoirs de Strasbourg étaient encore enneigés, la piste d’envol avait été dégagée et notre avion a pu s’envoler à l’heure. Pour l’embarquement à Orly c’était un jeu d’enfant, suffisait d’embarquer dans le même hall, pas de bagages à récupérer et à réenregistrer. Et vers 21 heures nous étions déjà dans l’airbus de la même compagnie qui devait nous emmener à l’aéroport Roland Garros. Sur l’écran individuel de chaque siège, nous avons pu suivre le parcours : Paris- Nice- Est de la Sardaigne, Canal de Suez, Egypte, Madagascar : 830 km/h, à 1000 m d’altitude où le thermomètre descend à -50°. Jeux vidéo, films, infos, musique, chaque passager pouvait choisir son divertissement sur le petit écran accolé sur le siège devant lui. Malgré les efforts de l’équipage qui devaient nous faciliter le voyage, nous avons tout de même passé une nuit pénible, quelques assoupissements. Difficile de trouver une position pour dormir, espace exigu !
Mamy Hortense, assise au hublot était  époustouflée par les lumières de Paris, et par la vue de la Tour Eiffel, plus encore elle a été conquise par les villes du maghreb et les lumières soulignant les remparts de médinas.

A 11h (heure locale) – il était 8h à Strasbourg - nous avons atterri à la Réunion, le long d’un océan bleu  et avons subi la chaleur étouffante de 30°, en dépit d’un souffle de vent. Germain a  chargé les valises dans la 206 .Nous avons fait une halte aux stands du Barachois, pour manger des bouchons et du porc piment, boire une Dodo, et reprendre la voiture par une chaleur de 36°. Heureusement qu’il conduisait car nous étions lessivés.