Nous sommes partis de très bonne heure (vers 5h30) pour ne pas être piégés par les bouchons occasionnés par ceux qui vont travailler à Saint Denis. La Route des Tamarins et celle du littoral font toujours un goulet d’étranglement à la Chaloupe et nous redoutions ce passage. Parfois on roule au pas depuis la Possession jusqu’à Saint Denis.
Mais nous avons eu de la chance : en 1 heure nous avons rejoint le chef-lieu, puis il nous restait une bonne dizaine de minutes avant d' arriver à Sainte Marie où se trouve l’aéroport. Là aussi, nous sommes étonnés que la panneau de sortie installé par la DDE situé à la sortie de St Denis indiquant l’aéroport porte toujours le nom de « Gillot » : cela déroute les touristes…
Nous avons accueilli Tine, Hartmut et les filles. Ils étaient ravis de voir les montagnes s’élevant derrière le parking , et les maisons blanches à flanc de coteau éclairés par le soleil matinal, ravis aussi à cause des 24° de chaleur, alors qu’ils venaient de quitter Bochum (en Allemagne) où il faisait 8° la veille. Leonie était étonnée de ne pas être assaillie par un air chaud et humide.
Nous les avons guidés vers les locations de véhicules, puis avons décidé de reprendre la route des Tamarins avec nos hôtes– les filles étant malades dans les lacets de montagne – Et là, nous avons vu en face de nous le traditionnel bouchon qui venait du Sud…
Nous avons fait un petit arrêt à l’aire de la Saline. Un belvédère a été aménagé derrière la station essence Tamoil, ouverte depuis peu. Vue sur le lagon et la barrière de corail, les champs de canne, les arbres des plages de la Saline et de l’Hermitage.
Nous étions bientôt à St Pierre où la petite famille a pris possession de sa chambre d’hôtel à 50 mètres de la plage.