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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 06:40

Quel bonheur de se promener vers le poste de surveillance à la tombée du jour, de franchir la passerelle du radoub au soleil couchant. C’est là qu’on réparait les bateaux autrefois, on mettait les embarcations en cale sèche. Aujourd’hui seules quelques barques de pêche y mouillent, l’endroit a perdu sa vocation, mais il intéressant de constater que ce patrimoine a été conservé.

L’allée en bois qui longe la plage de coraux a été réparée, elle est souvent détériorée par la pluie, le vent et … peut-être de jeunes en mal d’occupations. Mais le site est désormais sous vidéo surveillance et les lieux sont moins abîmés.

Depuis la jetée, la vue sur l’océan, la plage et la ville est superbe. IL fait encore chaud et l’air marin est vivifiant.

Observer la foule  est un plaisir : un jeune fait une coupe de cheveux à un copain, des parents courent après leurs marmailles, des amoureux font des selfies, toutes les générations se retrouvent sur cette jetée emblématique de Saint Pierre.

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 09:22

                        Vue du Relais depuis le cimetière de Petite Ile

Malgré la pluie menaçante, je décide ce jour-là de quitter la ligne des 600 pour accéder à l’antenne relais située en amont évidemment. J’emprunte la petite route qui longe l’épicerie et marche une bonne demi-heure sur la route goudronnée bien abîmée par les intempéries. Ici les cases sont encore de dimension modeste, quelques abris en tôle font office d’abris pour des animaux, des outils de jardin… l’endroit est rural. Mais des voitures il y en a comme toujours beaucoup devant les maisons, ici la camionnette est plus fréquente, sûrement pour le transport des produits maraîchers.

La montée est raide, mais agréable. De la végétation luxuriante colonise les murs, les talus. Les fougères arborescentes se développent avec bonheur depuis que leur espèce est protégée.

A la faveur des conditions pluvieuses, grandissent aussi les feuilles de songe.

Le chouchou est roi… Le bambou que l’on tresse au village y pousse aussi.

Je fais une rapide incursion  dans la petite « impasse du relais » laquelle est bordée de fruitiers, -surtout des agrumes- et permet une vue dégagée sur le littoral.

Je reviens sur mes pas et rejoins la petite route pour remonter plus haut et suivre le chemin de terre à droite qui aboutit à l’antenne relais.

Quelques grands arbres remarquables ont encore leur place le long du chemin.

Et c’est le règne du silence, et des oiseaux… cardinal, martins, zoizos blancs, zoizos verts, tec-tecs…Plus on avance vers l’antenne, plus les chants des oiseaux se multiplient.

Un verger de tangors, des champs cultivés à droite et sur la gauche toujours des cultures au pied des massifs montagneux…

D’ailleurs le sentier qui aboutit ici porte bien le nom « sentier des agriculteurs ».

Une table d’orientation a le mérite d’exister ici mais les cannes empêchent de voir le paysage qui y est décrit.

Un panneau donne le descriptif de l’antenne située plus haut !

Vue depuis l'antenne :

Retour à Manapany-les-Hauts sous une petite « farine » accompagnée par le bruit de l’eau qui dévale de la montagne au milieu de galets…

J’aurai marché une petite heure dans la nature ! Que du bonheur !

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 09:17

L’île offre beaucoup d’attraits, notamment ses paysages. Mais pour admirer les cirques, les vallées, le volcan… un impératif : se lever tôt !

La première raison est qu’au fil des heures, la chaleur arrive et des nuages se forment sur le flanc de falaises, nuages qui remontent aussi des vallées… du coup au lieu de voir les merveilleux panoramas on a du brouillard devant les yeux ! Se déplacer pour ne rien voir peut être décevant !

Une autre raison est que la circulation à la Réunion est un vrai pensum et les bouchons dissuadent de prendre la voiture ! on peut rester bloqué des heures… les autorités n’ont toujours rien compris car l’importation massives des voitures ne règle pas ce problème qui devient pesant et impacte même l’économie de l’île …

Partir dès 6h du matin. Tant pis pour les lève-tard mais la Réunion se mérite. On peut se coucher plus tôt… question de rythme à prendre !

 

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 09:31

Avant la pluie, je suis allée faire trempette dans le bassin de Grand Anse. Très méfiante, (je m’étais déjà blessée grièvement en dérapant avec des chaussures de rando sur les roches moussues) j’ai post mes pieds sur les roches sèches avant d’entrer dans l’eau. Et déjà je vois un monsieur qui glisse sur les pierres … et je lui prodigue mes conseils… suffit d’éviter les endroits mouillés.
L’eau est très basse et le vent souffle, mais il fait bon ici.

Des touristes à la peau très blanche ("fromage blanc" dit - on ici) s’aventurent dans cette zone et leurs enfants n’ont aucune protection sur le dos alors que le soleil tape fort ! Même quand le ciel est voilé la méfiance s’impose à la Réunion, on attrape vite des coups de soleil. Finalement un papa sort du bassin pour chercher une crème solaire… mais tous n’ont pas le réflexe de se crémer ou de se couvrir et leurs vacances s’en trouvent gâchées…

Les vagues déferlent sur la plage et là tous respectent l’interdiction de se baigner. Le spectacle des flots écumants est toujours magnifique dans cette anse protégée.


Je ramasse des feuilles de vacoa et m’assieds à l’ombre d’un muret pour les couper en lanières, ce qui intrigue quelques touristes intéressés que je renseigne sur mon activité…

 

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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 20:39

Nous laissons les voitures au stade et remontons vers le stade de tennis. La montée dans le sentier rocheux est agréable grâce à l’ombre prodiguée par la forêt.

Arrêt aux endroits aménagés pour les amateurs de dessin (banc, conseil, observation des végétaux). Parfois une trouée permet de plonger son regard sur le village de l’Entre-Deux, le Bras de la Plaine et le Tampon…

La promenade depuis la citerne devient moins agréable sur la route bétonnée qui concentre et réfléchit la chaleur.

Arrêt à un belvédère où un nouveau banc a été installé. Vue sur l’Entre Deux..

On cherche l’ombre, on s’arrête pour chercher des jamblons murs.

Marcher sur la crête peut être dangereux si on s’éloigne de la route : à gauche, c’est le bras de Cilaos et avoir la vue sur l’îlet Furcy nécessite de s’avancer un peu vers la falaise vertigineuse.
Sous un soleil de plomb nous continuons jusqu’à la citerne suivante, empruntons le sentier en terre.
Les randonneuses qui nous ont précédées, sont entrées dans une propriété privée dans la descente et les gens qui vivaient là leur ont expliqué vouloir installer ici une « tisanerie », idée intéressante qui peut plaire aux randonneurs assoiffés après la longue montée sous le soleil…

Nous remontons un peu et apercevons les sentiers du Dimitile…

Puis la descente est amorcée. Galets, racines, nombreux lacets toujours à l’ombre jusqu’au village où nous nous asseyons sous un manguier.

L’une d’entre nous prend la route à droite pour revenir au stade et nous autres continuons pendant un quart d’heure dans le village pour rejoindre le sentier Roselie, deuxième étape de notre randonnée. C’est l’occasion de constater que l’on construit beaucoup et qu’il existe malgré tout encore de nombreuses cases créoles encore préservées, mais les prédateurs sont aux abois et dès qu’une vieille case gêne, au lieu de la réhabiliter on préfère détruire…

Espérons que la municipalité veillera au grain et sauvera ce patrimoine !

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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 08:42

Depuis le Parc des Palmiers du Tampon dont la surface a été agrandie récemment, on a une vue exceptionnelle sur la chaîne de montagnes de la "Côte sous le Vent".

                           Montagnes vues du parc

 De gauche à droite on aperçoit au fond la planèze du Grand Bénard, avec le petit Bénard. Au premier plan ce sont les remparts (falaises) du Bras de  Cilaos et à droite le massif du Dimitile et ses sentiers (Bayonne, Grande Jument, Zèbre) massif sous lequel se niche le village de l’Entre- Deux.

L’Entre- Deux est aussi dominé par le Coteau Sec qui sépare le village de Cilaos et rejoint le sentier du Bayonne.
Derrière les crêtes on devine le Cirque de Cilaos qu’on peut observer depuis la Fenêtre des Makes et auquel on peut aussi accéder par les sentiers depuis l’Entre Deux …

Villages du Tapage au fond, Entre Deux au premier plan

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 08:58

Nous avons laissé la voiture à l’Office de Tourisme et sommes parties, Véro, Françoise et moi en direction du sentier du Zèbre.

 ll était à peine 7H45 et Le soleil « poiquait » déjà. Il m’a fallu improviser un couvre-chef. Avant d’aborder la grimpette, on marche un peu sur la route et il est vrai que le macadam accumule et renvoie de la chaleur… Bientôt nous sommes à l’ombre sur le sentier du Zèbre. La montée est rude pour qui a encore peu d’entraînement comme moi cette année, mais nous faisons souvent des pauses pour admirer le paysage, boire de l’eau ou bavarder… On passe à flanc de montagne et les vues sur l’Entre Deux sont spectaculaires. Force est de constater que les constructions ont proliféré ces dernières années.

Le dénivelé jusqu’à la bifurcation « Atelier descente » affiche 580 m d’altitude. A cet endroit, nous choisissons de replonger vers le village.

Les bâtons sont bien utiles dans cette descente ! Des feuilles de bambous tapissent le sol.  Il est vrai que dans ce secteur, il y a de quoi faire des piliers de « salles vertes ».

Nous arrivons dans la zone maraîchère au pied des montagnes ! Le spectacle est grandiose, comme toujours !

Nous bavardons avec des cultivateurs qui se plaignent de la sécheresse. Bringeliers, haricots, zembrevates, ici la terre semble riche !

Ils nous expliquent aussi qu’ils traitent leurs récoltes, faute de quoi ils produiraient moins… A savoir s’ils font usage de traitements écologiques, ce qui serait étonnant. La pratique respectueuse de l’environnement n’est pas encore inscrite dans les usages à la Réunion.

 

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 17:44

Depuis la RN3 qui traverse l’île, on peut s’arrêter à un belvédère d’où on a une vue sur la Plaine des Palmistes.
Mais récemment en randonnant sur le circuit du Nez de Bœuf en remontant un peu et avant de plonger vers l’Argamasse. Véro m’a proposée de me faire découvrir un endroit depuis lequel on domine la Plaine des Palmistes. Nous avons posé notre sac à dos près du pylone situé à 2341 mètres aux points suivants : 21°11’14 S 55°38°07 E

 

Une belle découverte ! Au loin la forêt de Bébour, le piton des Neiges, Grand Etang, la Cascade Biberon... 

J’imaginais dans la vallée mes amis Alain, Marie Noëlle…nés et vivant dans ce site assez exceptionnel et me rappelais Julia Robert qui nous avait toujours réservé un bel accueil de son vivant.

Comme nous étions parties tôt, la vue était entièrement dégagée. Les nuages commençaient à peine de monter de l’océan vers les crêtes.

 

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 12:19

Lors de notre rando au Nez de Bœuf, Véro m’a proposée de rejoindre l’argamasse par le Piton Textor. Une jolie boucle à travers les branles, cette végétation basse typique des pentes de la Fournaise.

Nous avons quitté le sentier pour rejoindre à droite un endroit pittoresque où les organisateurs de sorties équestres ont coutume de faire une halte avec les chevaux.

C’est une étendue d’eau retenue par des scories. Ce sont les pluies qui la remplissent. Pour y accéder, on marche sur des scories grises qui craquent sous nos pas. De là, on a une vue sur le Piton des Neiges et d’autres sommets de l’île. Et toujours ce silence impressionnant qui invite à la méditation 

 

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1 avril 2022 5 01 /04 /avril /2022 10:39

A cinq minutes à pied du Nez de Bœuf, à 2040 mètres d’altitude, sur la route du volcan de la Fournaise, a été aménagé un belvédère très accessible même aux handicapés.

Depuis cet endroit on a une vue plongeante sur la Rivière des Remparts et on distingue au loin le village de Grand Coude.

Un panneau installé là évoque les habitants qui ont peuplé ou peuplent encore la Rivière des Remparts.

« Dès le 18e siècle, des marrons trouvent refuge dans la Rivière des Remparts. Rejoints par les Petits Blancs des Hauts au 19e, ils s’installant alors à Roche Plate ( à ne pas confondre avec le Roche Plate de Mafate) Au 20e siècle le village compte jusqu’à 600 habitants . Il est déserté après l’effondrement du rempart de Mahavel en 1965.

Le peuple de GRAND COUDE est beaucoup plus récent. En 1920, la forêt y est d défrichée pour la culture du géranium, puis pour celle du thé dans les années 1950, complétée aujourd’hui par celle du café.

Un lien intéressant de « Randopitons » pour décrire le circuit pour visiteurs à mobilité réduite :

https://randopitons.re/randonnee/1709-point-vue-nez-uf-piste-pour-personnes-mobilite-reduite

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