Nous laissons les voitures au stade et remontons vers le stade de tennis. La montée dans le sentier rocheux est agréable grâce à l’ombre prodiguée par la forêt.
Arrêt aux endroits aménagés pour les amateurs de dessin (banc, conseil, observation des végétaux). Parfois une trouée permet de plonger son regard sur le village de l’Entre-Deux, le Bras de la Plaine et le Tampon…
La promenade depuis la citerne devient moins agréable sur la route bétonnée qui concentre et réfléchit la chaleur.
Arrêt à un belvédère où un nouveau banc a été installé. Vue sur l’Entre Deux..
On cherche l’ombre, on s’arrête pour chercher des jamblons murs.
Marcher sur la crête peut être dangereux si on s’éloigne de la route : à gauche, c’est le bras de Cilaos et avoir la vue sur l’îlet Furcy nécessite de s’avancer un peu vers la falaise vertigineuse.
Sous un soleil de plomb nous continuons jusqu’à la citerne suivante, empruntons le sentier en terre.
Les randonneuses qui nous ont précédées, sont entrées dans une propriété privée dans la descente et les gens qui vivaient là leur ont expliqué vouloir installer ici une « tisanerie », idée intéressante qui peut plaire aux randonneurs assoiffés après la longue montée sous le soleil…
Nous remontons un peu et apercevons les sentiers du Dimitile…
Puis la descente est amorcée. Galets, racines, nombreux lacets toujours à l’ombre jusqu’au village où nous nous asseyons sous un manguier.
L’une d’entre nous prend la route à droite pour revenir au stade et nous autres continuons pendant un quart d’heure dans le village pour rejoindre le sentier Roselie, deuxième étape de notre randonnée. C’est l’occasion de constater que l’on construit beaucoup et qu’il existe malgré tout encore de nombreuses cases créoles encore préservées, mais les prédateurs sont aux abois et dès qu’une vieille case gêne, au lieu de la réhabiliter on préfère détruire…
Espérons que la municipalité veillera au grain et sauvera ce patrimoine !