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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 19:19

 

De Saint Pierre au Baril en passant par Langevin et Manapany.

Il fait déjà chaud quand quittons le Tampon, une trentaine de degrés. Passons par Bassin Plat, P1030200bGrands Bois. Nous nous arrêtons sur le petit parking de la Ravine Manapany qui domine les côtes rocheuses du Sud. Je ramasse quelques feuilles sèches de vacoa (pandanus), tombées à terre. A Manapany, nous prenons la rue des Fours à Chaux pour faire découvrir les vestiges des fours (une tour, quelques murets…) Nous rencontrons un pêcheur plutôt satisfait de ses prises. Pendant que toute la petite troupe s’aventure sur les roches noires battues par les flots, je poursuis ma quête de feuilles de vacoa et photographie les arbres. Une énorme cargaison de feuilles sèches sera entreposée dans notre voiture. Nous nous installons encore quelques instants sur un petit banc de pierre situé près du parking, à l’ombre des… vacoas. Un charmant jeune homme se propose de nous prendre en photo.

 

P1030215b

 Nous poursuivons notre route, traversons Saint Joseph par le radier – pour éviter  les traditionnels bouchons – et arrivons bientôt à la Rivière Langevin. Sommes sidérés par le nombre de touristes qui afflue ici aujourd’hui, jour de semaine…  C’est la première fois que nous en voyons autant. Est-ce un effet du classement de l’île au Patrimoine de l’Unesco, ou de l’interdiction d’emprunter la route du volcan ( en raison des incendies) ? Nous montons jusqu’aux cascades. Puis nous faisons une petite halte près du Trou d’Eau. Tous regrettent de ne pas avoir prévu les maillots de bain !

P1030216b

P1030225bDans les arbres des tecs-tecs, des hirondelles, mais aussi des bulbuls condés… Le tarier (ou tec-tec) s'approche de moi, et prend la pose... je peux le photographier sous tous les angles. Nullement facrouche...

Avant de quitter Langevin, nous faisons une petite halte près de la balance pour regarder le va-et-vient des cachalots, chargeant les cannes, et les tracteurs passant sur le plateau de pesée.

P1030242b

Petit arrêt ensuite à Vacoa Sud, il est bientôt midi et Hiloïse Rivière est toujours là à travailler : assise par terre, elle fait un damier. Nous regardons la multitude d’objets réalisés ici par l’association des tresseuses locales : sacs, vans, pochettes, reliures, chapeaux, corbeilles, bracelets. La brave dame quitte son ouvrage pour m’expliquer la manière dont elle réalise les tresses « dentelle ». Je la filme pour ne rien rater des étapes. Je suis toujours sidérée par le savoir-faire et la dextérité des anciennes.


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Il est l’heure de manger. Nous nous arrêtons au Mascarin, à main droite en sortant du Baril. Après le repas, nous retournons dans nos voitures : 40°. La fournaise !

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 11:40

D'importants travaux ont été réalisés à la Fenêtre des Makes, d'où la vue sur le cirque de Cilaos est imprenable, à condition d'être un lève-tôt, - il faut y êre à 8 heures du matin- car les nuages s'accumulent très vite dans les hauts et contrarient le visiteur qui aura fait des kilomètres de virages pour rien.

Hier exceptionnellement le ciel est resté bleu toute la matinée et nous avons osé la montée vers 10 heures du matin ! IL faut bien une heure en voiture depuis le Tampon pour rejoindre ce point de vue situé au-delà du village des Makes.

De jeunes Réunionnais avaient mis plus d'une heure à vélo - les courageux ! - depuis leur village des Makes pour atteindre le belvédère.

makes1 makes2

Les parkings sur le parcours sont très fleuris et l'ONF met un point d'honneur à rendre ces espaces accueillants avec toujours davantage de créativité. Depuis ces parkings de nombreuses courses sont possibles dans le massif desMakes.

La zone de stationnement de la fenêtre débouche sur un espace boisé traversé par des chemins désormais goudronnés, bordés de pierre et les garde-fous sont flambant-neufs.

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chemin conduisant au belvédère                                    tec-tec sur la rambarde


Ce jour-là nous avons vu avec netteté de gauche à droite : Ilet à Cordes, Cilaos, Bras Sec, Palmiste Rouge et l'îlet à Calebasse.

 

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                                                              Le cirque de Cilaos vu depuis la Fenêtre des Makes

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 18:14

 

 

Que de changements depuis notre dernier passage au belvédère de Bois Court. La vue plongeantebois court sur Grand Bassin est toujours aussi impressionnante. Mais les abords du point de vue ont été aménagés par la ville du Tampon : les guétalis se sont multipliés, le téléphérique est sécurisé, des toilettes publiques sont en construction, des  abris de stands ont été alignés sur des dalles, l’aire de stationnement  est bien délimitée, mais insuffisante…

 bois court 2

bois court 3L’horloge hydraulique restaurée est désormais accessible. Petits et grands sont fascinés et regardent « s’écouler le temps » dans les bulles de verre colorées par l’eau qui s’y déplace.

Jean Luc Turpin,un cycliste bien sympathique, originaire de Grand Bassin, cuisinier, qui a « kosé » avec nous , près du parapet, nous a montré la maison perchée à 1h30 de marche de Grand Bassin. Là, il a un petit potager, cultive le bois cassant  et le faham pour les tisanes, dans son verger poussent manguiers, longanis… C’est l’hélicoptère de Payet qui vient l’y ravitailler en gaz, farine… Comme les rotations de l’hélicoptère peuvent atteindre 200 à 400 euros, les gens des ilets se cotisent :  « une main lave l’autre »explique-t-il. A propos d’hélicoptère, il nous parle de l’accident qui a coûté la vie au pilote (M.Payet, père) dont l’engin avait heurté les câbles du téléphérique et arraché toute l’installation.

Il nous désigne aussi du doigt un chantier dans la vallée : là un zoreill’ vient de construire une maison à Grand Bassin sans permis de construire et qu’il prévoit même d’y adjoindre une piscine…

bois court 4

Nous sommes perplexes quand il évoque le projet d’un ascenseur qui permettrait de transporter des gens vers Grand Bassin d’ici quelques années. Ce serait bien pour les personnes âgées, reconnaît-il, mais nuira à la petite communauté qui vit en bas s’il y a un afflux de touristes : le site sera sûrement dénaturé ! Je partage son avis. Descendre à pied dans ce lieu protégé est une aventure. Et ce ne sera plus pareil si le village devient un boulevard : le charme de Grand Bassin réside dans son « isolement ».

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 22:35

 Cet après-midi, nous partons vers le Sud  de l’île pour acheter de la vanille. Avec la nouvelle route qui contourne Grand-Bois, on gagne un temps appréciable, bien que cette voie soit limitée à 90 km/heure. Il fait beau, le vent souffle et les arbres agitent leurs palmes. Les cannes sont en fleurs, signe que la récolte peut commencer : voilà quelques jours déjà que l’on commence à apercevoir des cachalots, ces grands camions qui transportent la canne vers les balances. Le spectacle des champs de cannes hérissés de ces plumeaux argentés est  toujours un régal. Le long de la RN2 on aperçoit parfois des tulipiers du Gabon aux fleurs orange vif, des bismarckias – ces palmiers bleutés pittoresques qui prennent un mètre chaque année-, des cocotiers…

 

La route est sinueuse, parfois on grimpe, parfois on descend et on a envie de prendre son temps et d'admirer l’océan. Aujourd’hui à Grand- Bois a lieu la Foire aux agrumes. Actuellement, les arbres sont chargés de tangors, oranges, pamplemousses…Sur le bord des routes, on peut également trouver ces fruits à des prix très  raisonnables. Nous traversons Saint Jo au pas. La rivière Langevin est déjà très animée.

Nous pourrions nous arrêter au Cap Méchant, pour acheter de la vanille à un vendeur ambulant, mais nous préférons pousser vers le Baril.

 

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                      Deux jolies cases, au Baril, avant d'arriver à Saint Philippe

 

Près de la maison d’Artisanat Vacoa Sud, nous nous arrêtons devant un petit magasin de vente de vanille. On nous dit que la boutique est fermée, parce que c’est samedi ! Surprenant… quand on sait que beaucoup de touristes visitent le week-end…. La famille et la messe ont priorité ces jours-là aux yeux des Réunionnais.
Nous décidons donc de nous arrêter plus loin au Jardin des Senteurs. Nous empruntons le chemin défoncé qui traverse une forêt prise d’assaut par la vanille. Les gousses seront récoltées dans deux semaines… Le fils de Patrick est dans le bureau d’accueil, il m’emmène sur le varangue et me propose deux types de vanille.

 

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Quand je parle des gousses odorantes fendues  que j’ai achetées ici en octobre, il me dit que je devais avoir acheté des gousses de «la vendange tardive » mais il n’en reste plus, elles sont parties comme des petits pains. On se contentera donc de celles – ci. Le jeune homme me raconte aussi que la maison proposera bientôt des objets en bois de santal et en bois de natte : l’artisanat local et les plantes locales, tout un programme…

 

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  Du Baril à Manapany

 

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De Grande Anse vers St Pierre

 

Nous revenons au Tampon par le même chemin, le soleil commence déjà à se coucher et il nous aveugle. Nous remontons la quatre -voies vers le Tampon. Le long de la voie cannière des gens se promènent encore. Vers 18h30, il fera déjà nuit...

 

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La voie cannière en remontant au Tampon

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 10:13

Quelques gîtes

 

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 Les Orchidées                                                      Le Paille en Queue

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La Vieille Tonnelle                                                Le Randonneur

gb62 Il en existe d'autres comme celui de Mme Nativel...

L'Oasis

 

 

Les chemins de Grand Bassin

 

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  allées bordées de murets  - la passerelle avant la remontée  vers Bois-Court

  

La rivière   : qu'il faut traverser pour rejoindre la Cascade

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L'aire d'atterrissage de l'hélicoptère

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L’ancienne école cachée par une treille

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La chapelle                                                             Fleurs du pays

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 10:17

mamy langevin 2Voir la Rivière Langevin le week-end est un plaisir : c’est le rendez-vous des familles réunionnaises qui y préparent et partagent le traditionnel carry au feu de bois, et se baignent dans les eaux tumultueuses et limpides du torrent et dans les bassins disséminés çà et là ! En semaine, la visite de cet endroit vaut aussi le coup : pas de circulation, pas de problème de stationnement sur les berges et une atmosphère reposante.

 

mamy langevin1Nous avons refait le circuit vers les résurgences en amont. Le chemin est long et réserve parfois des surprises, notamment dans les montées. Et pas facile non plus de se garer à proximité des grandes cascades. Il faut faire attention aux bas-côtés, à cause des fossés ... Mais le déplacement en vaut la chandelle.

Au retour, dans la descente, nous nous sommes arrêtés aux endroits où Pierre s’était autrefois essayé au canyoning avec ses amis...

 

Nous avons même eu la surprise de voir trois belles vaches rousses brouter le long de la mamy langevinrivière et traverser le courant pour rejoindre l’autre rive.

Plus bas les cressonnières… le cresson pousse dans l’eau claire, mais… un homme armé d’un pulvérisateur passe dans la plantation !

Puis pour nous rafraîchir, nous nous sommes arrêtés  à l’ombre d’un de ces superbes arbres qui bordent le cours d’eau, non loin d’un guétali puis sommes descendues dans le lit de la rivière pour marcher dans l’eau. Des fillettes se baignaient dans une des vasques naturelles.

mamy langevin 3Installées sur les rochers, nous avons profité de la fraîcheur des lieux : de petits poissons se hasardaient vers le rivage ; on écoutait les impressionnants remous de l’eau qui couvraient  les sifflements des oiseaux. Au fond du lit, on distinguait le Morne Langevin qui dominait cette vallée verdoyante. De rares bars étaient ouverts, le dancing était silencieux, pas de marchands à la sauvette vendant leurs fruits et légumes si ce n’est un vieux monsieur proposant quelques avocats, rien à voir avec l’animation des dimanches

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 17:30


             langevin 6
                                           Les cascades de Grand Galet

     
Nous avons remonté la  Rivière Langevin aujourd’hui,  jusqu’au  petit hameau de Grand Galet. Le lundi, on parcourt aisément les 15 kilomètres  - ce qui n’est pas le cas le dimanche quand toute la Réunion se donne rendez-vous ici pour pique-niquer et nager –

Rive Gauche
Plein d’endroits pour réchauffer les gamelles, des zones abritées, mais le camping y est interdit pour des raisons de sécurité, ce qu’on peut comprendre quand on connaît les caprices de l’eau et la force des pluies…

A droite un petit snack, plus loin une guinguette toujours animée où se retrouvent  ceux qui aiment les danses traditionnelles. Puis au niveau de l’usine électrique et de la conduite forcée, on traverse un petit pont métallique pour continuer à remonter le cours de la Rivière sur la rive droite.
                        langevin 1 


Plus loin une pisciculture, une cressonnière, des bananeraies, deux petits lieux-dits… Puis on arrive au Trou Noir, un panneau bleu situé au niveau d’un petit parking ombragé signale le chemin.

langevin 2 langevin 2b         Un petit sentier étroit mène à un bassin alimenté par des cascades et par la rivière. Malgré la fraîcheur de l’eau de nombreux vacanciers s’adonnent aux plaisirs de la baignade, certains plongent depuis les rochers, d’autres barbotent. On y vient avec le panier de pique-nique…
langevin 3 langevin 4

 En remontant de  300 mètres on peut découvrir un autre endroit idyllique où une bande de jeunes s’est posée pour profiter de l’eau claire et des rochers. Une jeune fille nous conseille de descendre pour photographier le cours en aval. Vrai que l’endroit est pittoresque ! Ce devait être là l’endroit où Thomas, Pierre etc … avaient improvisé un canyoning en avril 2009 ! L’eau y est toujours limpide, mais pas de trace du petit symbole égaré par notre malheureux Pierrot ! J’ai bien regardé…

 

                   langevin 5a       

                    langevin 5 

Retour dans la voiture pour des montées en première, montées escarpées où il faut bien négocier les virages… Nos arrivons aux  superbes Cascades  de Grand Galet. Ce sont des résurgences magnifiques qu’on ne se lasse de photographier sous tous les angles, ou de filmer…

                             langevin 8

Nous poussons jusqu’au petit village de Grand Galet, bien plus grand que Montdidier !Nombreuses petites cases sympathiques, même une épicerie et une chapelle ! Au fond la Grande Ravine dominée par le Morne Langevin.
                          langevin 9

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 20:33

ça tombe bien, ce 24 novembre,  jour où toutes les forces devraient être mobilisées pour défendre notre république et ses valeurs…   je vous propose ce thème « fleurs de  grève » !  Notre pays souffre  : heureusement que la nature est là pour embellir notre quotidien !

Alors voilà, ayons les pieds sur terre  et sachons apprécier les biens acquis si durement menacés. Si nos représentants politiques avaient tous grandi au contact de la Nature, et non dans les villes, ils sauraient rester simples et préserver leur patrimoine et celui de leurs concitoyens... (ces propos n'engagent que moi !)

Sur les kilomètres de "grève" que nous avons parcourus ce week-end, c'est à dire sur le littoral de la Côte Est,  poussaient toutes sortes de fleurs superbes. Parmi lesquelles…

  • La liane poc poc, de la famille des passiflores.


     
  • L’ipomée (ou liane batatran ou Patate à Durand) qui en séchant fait de jolies fleurs argentées à bouquets)




  • et la sensitive,dont les feuilles se rétractent quand on les touche.

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 16:57

 

….passe une départementale . Nous l’avons empruntée depuis le Plate jusqu’à la Chaloupe St Leu (du Sud vers le Nord)

Avons traversé de petites localités adossées au flanc de la  montagne dont Le Bac de Fer Les Camélias et Saint Christophe, De là,  la vue sur l'océan est exceptionnelle. Si l’immobilier se développe, on voit cependant encore quelques petites cases créoles très pittoresques avec des bardeaux et des toits en tôle.
Après la Chaloupe St Leu situé à 800 m d'altitude, nous avons plongé vers l'embranchement de la route des Tamarins, en dévalant  la route des Colimaçons.




                                                                 baie de Saint Leu


Nous avons longé le Conservatoire des Mascarins, les pistes d’envol des parapentistes. Nous avons photographié La Saline au Nord et la baie de Saint Leu et son lagon au Sud. 


Des cultures maraîchères et des champs de canne à perte de vue. Puis nous avons  bifurqué vers la quatre voies. L’océan était argenté et  le soleil y projetait des taches de lumière. Spectaculaire !


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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 15:29

 


Dans la Ravine Saint Gilles...
nous avons quitté le bassin des Aigrettes pour revenir à l’embranchement. Là, nous avons suivi des promeneurs qui semblaient connaître le sentier menant à un autre bassin. Comme l’ONF n’entretient plus ce sentier nous avons eu quelque difficulté à nous orienter, mais la vue d’ une croix rouge sur une pierre et de gros clous fixés dans le sol au niveau de marches disparues nous ont incités à descendre à cet endroit. Faire ce chemin avec des sandalettes relèverait de l‘inconscience. Grâce à nos godasses de randonnée, nous avons pu traverser les passages boueux, des ruisseaux,  enjamber les rochers massifs et inégaux qui jalonnaient le parcours. A notre gauche, nous avons même aperçu une habitation et entendu chanter un coq. Quelle idée d’aller se perdre dans ce trou où la lumière du soleil ne réussit pas à percer les frondaisons !

                               
                               
                                                                                les escaliers descendant vers l' usine électrique  

Bientôt, nous avons eu la surprise de découvrir une  quarantaine de marches bétonnées, mais inégales et usées qui débouchaient sur les ruines d’une maison haute et carrée dans laquelle traînaient du matériel rouillé : un axe, des engrenages... Curieuse d’en savoir plus, de retour au bercail,  j’ai fouillé dans les ouvrages historiques, notamment dans le 2e tome de l’Histoire de la Réunion de D. Vaxelaire, et j’en ai déduit qu’il s’agissait là d’une ancienne usine électrique qui était alimentée par les cours d’eau et les retenues (les bassins). D’ailleurs d’autres traces de conduites forcées sont visibles dans cette ravine.

 

ancienne usine datant de 1935                                                                           conduite rouillée dans la falaise

Cette usine aurait été construite en 1935.  Ce genre d’usine était minuscule et alimentait une dizaine de maisons et permettait de faire fonctionner les premiers appareils électriques dont la radio. J’ignore à Saint Gilles on avait la chance de posséder une radio. Il serait intéressait de savoir aussi si cette usine était doublée comme certaines de ces congénères par des moteurs à gaz pauvre.

Nous voilà sur la berge de ce bassin, on croit rêver : la Nature à l’état pur, et pas la foule du bassin des Aigrettes, faut dire que l’accès est plus compliqué. L’endroit est merveilleux, on ne se lasse de le contempler et de le photographier.


Une cascade tombe dans une cuvette  bordée de papyrus, de bambous gigantesques. Au fond des pigeons survolent les grottes où ils nichent. Des belliers (tisserins) cherchent des feuilles dans les papyrus pour construire leurs nids, des pailles en queue viennent pêcher et remontent vers les falaises. Un havre de paix, comme on n’en rencontre plus souvent

les bambous...

                 Paradisiaque...

Nous remontons le sentier, qui progressivement n’est plus ombragé, repassons sur des murets et des endroits humides et admirons le vol de deux pailles en queue.
Une bonne dodo au bar pour nous désaltérer : nous avons bien transpiré, il faisait  déjà 30° à midi, et la pente était escarpée ! Faut bien se justifier...
Dommage que cette promenade qui figure dans tous les guides soit interdite mais on comprend qu'on veuille protéger les promeneurs (éboulements possibles, sentiers parfois dangereux, roche friable autour des bassins)

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