Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 17:44

Depuis la RN3 qui traverse l’île, on peut s’arrêter à un belvédère d’où on a une vue sur la Plaine des Palmistes.
Mais récemment en randonnant sur le circuit du Nez de Bœuf en remontant un peu et avant de plonger vers l’Argamasse. Véro m’a proposée de me faire découvrir un endroit depuis lequel on domine la Plaine des Palmistes. Nous avons posé notre sac à dos près du pylone situé à 2341 mètres aux points suivants : 21°11’14 S 55°38°07 E

 

Une belle découverte ! Au loin la forêt de Bébour, le piton des Neiges, Grand Etang, la Cascade Biberon... 

J’imaginais dans la vallée mes amis Alain, Marie Noëlle…nés et vivant dans ce site assez exceptionnel et me rappelais Julia Robert qui nous avait toujours réservé un bel accueil de son vivant.

Comme nous étions parties tôt, la vue était entièrement dégagée. Les nuages commençaient à peine de monter de l’océan vers les crêtes.

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 12:19

Lors de notre rando au Nez de Bœuf, Véro m’a proposée de rejoindre l’argamasse par le Piton Textor. Une jolie boucle à travers les branles, cette végétation basse typique des pentes de la Fournaise.

Nous avons quitté le sentier pour rejoindre à droite un endroit pittoresque où les organisateurs de sorties équestres ont coutume de faire une halte avec les chevaux.

C’est une étendue d’eau retenue par des scories. Ce sont les pluies qui la remplissent. Pour y accéder, on marche sur des scories grises qui craquent sous nos pas. De là, on a une vue sur le Piton des Neiges et d’autres sommets de l’île. Et toujours ce silence impressionnant qui invite à la méditation 

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2022 5 01 /04 /avril /2022 10:39

A cinq minutes à pied du Nez de Bœuf, à 2040 mètres d’altitude, sur la route du volcan de la Fournaise, a été aménagé un belvédère très accessible même aux handicapés.

Depuis cet endroit on a une vue plongeante sur la Rivière des Remparts et on distingue au loin le village de Grand Coude.

Un panneau installé là évoque les habitants qui ont peuplé ou peuplent encore la Rivière des Remparts.

« Dès le 18e siècle, des marrons trouvent refuge dans la Rivière des Remparts. Rejoints par les Petits Blancs des Hauts au 19e, ils s’installant alors à Roche Plate ( à ne pas confondre avec le Roche Plate de Mafate) Au 20e siècle le village compte jusqu’à 600 habitants . Il est déserté après l’effondrement du rempart de Mahavel en 1965.

Le peuple de GRAND COUDE est beaucoup plus récent. En 1920, la forêt y est d défrichée pour la culture du géranium, puis pour celle du thé dans les années 1950, complétée aujourd’hui par celle du café.

Un lien intéressant de « Randopitons » pour décrire le circuit pour visiteurs à mobilité réduite :

https://randopitons.re/randonnee/1709-point-vue-nez-uf-piste-pour-personnes-mobilite-reduite

Partager cet article
Repost0
19 février 2022 6 19 /02 /février /2022 10:20

Jeudi 16 février. Le temps est radieux. Nous montons vers la route forestière du volcan de la Fournaise et laissons la voiture au parking « Aire d’accueil du Vallon Nez de Bœuf », non loin des kiosques. Depuis cette aire de stationnement, on peut monter au Nez de Bœuf, ce promontoire qui domine la Rivière des Remparts. 

On chemine sur un sentier étroit qui traverse d’abord une zone arborée puis la végétation se raréfie. L’ascension est un peu raide et les bâtons sont bien utiles dans certains passages. Quelques endroits peuvent être sujets au vertige. Touristes en sandalettes s’abstenir ! 

 Les vues sont magnifiques : vues sur l’aire de stationnement, le Commerson, les crêtes, les réservoirs, le Piton des Neiges. 

Au sommet, on a une vue à 360 degrés sur la Rivière des Remparts, la Plaine des Cafres, le littoral…

 

On apprécie d’autant plus que nous sommes parties tôt. Ce genre de sortie nécessite un départ avant que le soleil ne chauffe et que les nuages ne s’amoncellent, gâchant la vue. Nous avions quitté le Tampon vers 7h15 pour démarrer du parking vers 8h10…

 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
 Randonnée au volcan : le Nez de Bœuf.
Partager cet article
Repost0
15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 07:46

Avec Jocelyn, animateur de Kokopat, nous étions un groupe d’une demi-douzaine d’explorateurs occasionnels à investir la Grotte Bleue.

Ce tunnel de lave, découvert au hasard de travaux de terrassement – l’engin était tombé de plusieurs mètres dans une cavité- est situé sur un terrain privé près de Bois- Court dans les hauts de Pont d’Yves.

Rudy, responsable de  Kokopat, a eu l’idée de  signer un contrat avec le propriétaire des lieux et depuis plusieurs années, il est habilité avec son équipe de spécialistes à faire découvrir le site.

Bien équipés (casque avec lampe frontale, gants, genouillères) nous sommes entrés dans cette antre pour en ressortir près de 2h30 plus tard. La découverte commentée vaut le détour. Certains passages obligent les visiteurs à se plier, parfois à ramper… le sol peut être tranchant et notre équipement a été d’une grande utilité.

Pendant notre cheminement, Jocelyn veillait à ce que l’environnement ne soit pas dégradé par imprudence : le seul contact avec des stalactites ou d’autres roches peut détruire ce que la nature a mis de siècles à construire.

Nous n’avons pas vu le bout du tunnel car sur 100 mètres il faudrait ramper et riquer de tomber de la falaise dans la Rivière St Etienne. Les spéléos professionnels s’y étaient hasardés mais la friabilité des roches risquait de les mettre en grand danger. D’où l’impossibilité de s’y risquer. Après être restés une dizaine de minutes dans le noir absolu à écouter les gouttes d’eau tomber autour de nous, nous sommes revenus par le même chemin, toujours avec des commentaires éclairés de Jocelyn.
A l’issue de cette expédition, nous avons rangé le matériel,  bavardé autour d’une boisson et notre guide nous a dit comment accéder à toutes les photos de la sortie sur le site.

Une sortie à conseiller à tous les amateurs de volcanisme, et à ceux qui aimeraient mieux connaître les faces cachées de leur île.

Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Dans le tunnel de lave « La Grotte Bleue ».
Partager cet article
Repost0
24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 22:23

 … qu’on se le dise.

 

Lundi 23 avril, à 8 heures du matin, nous avons déjà couvert les cinq kilomètres cahotants qui  relient le Pas des Sables au Pas de Bellecombe, en slalomant entre les ornières et les nids de poule, une piste qui sied davantage à des engins tout terrain qu’à notre petite 206.

Et voilà que 500 mètres avant d’arriver,  nous avons l’agréable surprise de voir une niveleuse devant nous, un gros engin de chantier avec une griffe et une lame qui racle la piste pour l’égaliser.

P1160318

Au retour de la randonnée, j’assiste aux travaux de ce même engin qui oeuvre de compagnie avec un rouleau compacteur monocylindre (caterpillar CS563C)

P1160339

Il paraît que ces travaux de nivellement sont effectués « avant chaque saison ». Ce qu’on appelle ici « saison » c’est tout simplement la période de congés scolaires. Effectivement en mai, les petits Réunionnais ont quelques jours de vacances, et souvent ces congés coïncident avec la visite d’amis pou de familles venues du continent. Il faut donc préparer le terrain.

 

P1160322 P1160330

On a arrêté ce jour du 23 avril pour commencer le nivellement de la piste, or c’était sans compter sans l’affluence incroyable d’une foule frustrée qui pouvait enfin profiter d’une embellie, la seule depuis une semaine,  pour voir le Piton de la Fournaise. Il s ’agissait essentiellement des touristes de métropole qui terminaient leurs congés d’avril. Nos conducteurs d’engins avaient toutes le peines du monde à travailler : leurs manœuvres étaient constamment interrompues par l’arrivée massive des véhicules.

P1160331 P1160334

P1160339  P1160340

Partager cet article
Repost0
23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 16:00

Ce matin, nous avons profité de la première embellie sur les Hauts, pour prendre avec nos invitées la direction du volcan. Partis de bonne heure (avant 7 heures du matin au Tampon) pour arriver au pas de Bellecombe vers 8 heures, nous avons commencé par jouir d’un spectacle fabuleux sur le Piton des Neiges (ti coucou à Pierre ! Oté marmaille ! c’est aujourd’hui qu’il aurait fallu y aller au lieu de faire une marche éprouvante sous la pluie…).

                         P1160206

                                 P1160207       

La rivière des Remparts était encore dans l’ombre, mais on distinguait nettement le cratère Commerson. Sur la route forestière du volcan, un panneau "attention randonneurs" Pas de randonneur à l'horizon, mais nous avons rencontré une belle… vache qui semblait heureuse de divaguer là, sur la chaussée,  au milieu des branles verts et des branles blancs. 

P1160212

La Plaine des Sables  était magique sous le soleil matinal. 

 P1160214

Mais la piste était toujours bien défoncée : nombreux nids de poule qu’il fallait éviter.Au Pas de Bellecombe, nous n’étions pas les premiers. Après avoir garé la voiture et mis nos chaussures de marche, nous avons longé le rempart, en suivant le sentier du volcan. La vue sur le gîte du volcan était parfaitement dégagée.Il nous fallait  descendre les  530 marches qui conduisent dans l’enclos.

                  P1160249

Nous nous sommes tous retrouvés au pied du rempart pour nous diriger vers le Formica Léo, pour prendre d'assaut cette petite colline de scories, un cratère datant de 1753.

P1160259

Dans le ciel, c'était le ballet incessant et bruyant des hélicoptères qui profitaient de la limpidité de l'air pour faire le survol du site avec les touristes. Quand ils s'éloignaient, on entendait avec ravissement le chant des tec-tecs, ces oiseaux familiers qui s'installent à côté de vous...

P1160278

 

Loin de nous l'idée de monter au Piton de la Fournaise : à cette heure-ci les nuages montent déjà à l'assaut des versants. Ce défi appartient aux lève-tôt : partir à cette heure signifie qu'il faut faire la rando au pas de course pour être de retour avant que le brouillard ait investi tout l'enclos : il faut compter 5 heures de marche, sous un soleil ardent et des nuées menaçantes.

 P1160273.JPG

 Myriame et François ont rejoint la Chapelle Rosemont en 20 minutes, pendant qu’Angèle et moi amorcions la remontée des marches, une ascension qui peut mettre hors d’haleine les moins expérimentés. Heureusement que le mur était encore dans l’ombre sinon cette remontée aurait été bien plus pénible.

Vers 10 heures, c’était le boulevard, on croisait essentiellement des métros, sûrement de la région parisienne (encore en vacances), nombreux étaient ceux qui étaient venus en famille. En attendant le reste de la troupe, j’ai photographié les plantes du site, et assisté au va et vient des machines qui aplanissaient la route, près du parking.

                                   P1160339

Angèle et moi avons bu un café et un chocolat chaud au relais de Bellecombe, toujours aussi peu chaleureux et  impersonnel : on a l’impression de déranger les jeunes qui tiennent le bar, et faut voir les casseroles cabossées utilisées pour préparer le chocolat…  des images numérisées dans des pochettes plastifiées garnissent une corniche, plutôt pitoyable !) Heureusement que trois panneaux « subventionnés » sur les randonnées égayent un peu l’endroit.

Avant midi, nous étions de retour au Tampon, pour manger notre cari pattes cochon, ainsi que des chips de songe, des bringelles frites et des zattes mûres. Les légumes et fruits frais, nous les avions achetés la sortie de Bourg Murat.

P1160271.JPG

Partager cet article
Repost0
10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 19:57

 Le bus laisse les 23 randonneurs des « Jolis Pas » ce dimanche 10 avril dans la Plaine des Sables. Chacun met sa polaire, son coupe-vent certains ont même prévu les gants, le ciel est brumeux, le vent souffle. Hélène, la secrétaire, fait « un ti kozeman » pour présenter le doyen des marcheurs et les nouveaux venus, et expliquer le parcours de la journée.

 

P1080085 P1080086

P1080075

 

LE PITON CHISNY

 

Après avoir pris quelques forces et du café chaud, tous s’apprêtent à gravir le premier piton de la journée : le piton Chisny, dont l’éruption est récente (1000 ans). Peu à peu le ciel se dégage, on voit nettement devant nous l’énorme tas de scories rouges qu’il va falloir escalader. Nous contournons le piton par la droite.

 

P1080092 P1080109

                                          En contournant le Piton par la droite

 

 P1080103Devant nous des blocs qu’un géant doit avoir jeté ici ! Nous quittons bientôt le balisage de pierres marquées d’un trait blanc (très pratique en cas de brume) que nous suivions jusque là pour nous élancer à l’assaut de cet ancien volcan ( car chaque piton est un reliquat de volcan déjà entré en éruption). Montée très escarpée, au milieu de quelques touffes de branles. Parfois on aperçoit à nos pieds des touffes de flouves odorantes, de petit bois de rempart...

 

 

P1080109 P1080130

                                 vue sur la Plaine des Sables, ses remparts et le littoral

 

Nous nous retournons pour admirer la Plaine des Sables et les remparts qui l’entourent. La Plaine lunaire est tachée à certains endroits de scories rouges, signe que les scories ont refroidi à l’air libre. La vue est complètement dégagée. Mais le vent souffle toujours. Les remparts plongent à gauche vers le littoral . Nous voilà arrivés.

 

La vue change constamment : d’abord voilé par des nuages le Piton de la Fournaise progressivement se dessine parfaitement à notre droite.

P1080134

 

A notre gauche, un autre paysage se déroule à nos yeux : le Piton des Neiges dans toute sa splendeur se découpe à l’horizon.

 

P1080127

 

Nous continuons à avancer prudemment en admirant en contrebas les « Cratères Aubert de la Rue », cuvettes au contour inégal. Les B.F ( Brevets Fédéraux)titulaires sortent de leur poches leur altimètre : Ti Yab annonce « 2460 » et Jean Paul déplie sa carte iGN pour nous préciser « 2439 mètres ». Quant à elle, Claire, la stagiaire annonce « 2450 mètres ». Puis c’est la descente sur l’autre versant.

 

P1080137 

Cratères Aubert de la Rue devant le Piton de la Fournaise

 

 P1080149

Qui a la bonne altitude ?

 

Devant nous se profilent les deux autres pitons qu’il va falloir escalader : le Demi Piton et le Piton Hauy.

P1080153

 

                               Descente vers les deux pitons suivants

 

Le DEMI PITON

 

 Nous traversons la route du Volcan puis nous retournons que le Piton Chisny.

 

P1080157 P1080160

 

Puis nous faisons un petit arrêt au pied de ce nouveau « monticule » haut de 2315 mètres qu’il va falloir franchir derechef ! Là, l’air se charge de volutes blanches, ça y est nous sommes dans le brouillard, mais restons disciplinés et suivons la tête (Ti Yab) en file indienne.

P1080170 P1080173

                                                      Deux ascensions non balisées à ne pas tenter sans guide ...

 

 Il nous recommande de bien rester en ligne pour traverser la crête très étroite, une crête battue par les vents. Ce piton âgé de plus de 4700 ans a une forme de croissant. Dommage que nous ne puissions profiter du paysage ! Mais le chemin à lui seul vaut le coup : on a l’impression qu’on marche sur l’arête d’un gâteau pointu dont la croûte se serait soulevée et aurait éclaté : à notre gauche des murs de lave se dressent obliquement.

Puis nous descendons dans des scories, ça glisse, et là, les bâtons de marche ne sont pas inutiles. Au pied de ce piton, on y voit davantage, le décor est plus tourmenté, de gros blocs bordent notre chemin, et bientôt nous distinguons une formation rocheuse à notre droite : c’est la « Griffe du Diable ». Nous parcourons une courte distance sur le Sentier Josémont, un GR, avant de reprendre une direction non matérialisée, en nous fiant à nos guides, parfaitement renseignés sur la topo des lieux.

 

Le PITON HAUY ( anciennement nommé « PITON DU CIRQUE)

P1080176

 

Et nous voilà maintenant à la conquête du sommet du Piton Hauy. Tous suivent aveuglément les spécialistes qui auraient aimé nous faire apprécier les points de vue fabuleux sur les rampes et le dénivelé de la Rivière de l’Est mais la brume n’est pas décidée à se lever. De temps à autre le voile de lève et la vallée se découvre : vertigineux ! L’éruption de cet ancien cratère s’est déroulée en tre 1000 et 4700 ans. Il est égueulé vers le fond de la Rivière de l’Est. Je serais bien incapable de refaire cette ascension seule, parce que le piton avait une configuration plus complexe que les précédents. Je pense qu’il faudrait aussi le refaire par temps clair !

 

 

Sur ce piton, nous avons remarqué un emplacement où poussaient de petites orchidées rose pâle, il s’agit de « satyrions gracieux » (satyrium amoenum)

P1080178 satyrion gracieux

 A SUIVRE !

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 15:20

 

Quelques photos prises hier soir , mardi 26 octobre 2010, à la tombée du jour et la nuit, depuis le Piton de Bert après une promenade sportive le long de l’enclos.

 

  eruption1

eruption2  eruption3

eruption4

 

Films réalisés avec les objectifs peu performants de nos appareils numériques sans pied stabilisateur : 2,5 km nous séparent du lieu de l’éruption. Nous avons zoomé. Désolés de ne pas pouvoir vous envoyer des enregistrements de pros !

 

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:39

 En route vers le Piton de Bert

Ce mardi 26 octobre à 16 heures,  un clic sur la webcam de "Fournaise.info" nous a décidé à quitter promptement  les nuages du Tampon, pour nous élancer vers les sommets qui étaient complètement dégagés. Il farinait encore sur la RN3 jusqu’à Bourg Murat et là, un ciel clair et du soleil. Nous voilà sur la route du volcan bordée de marguerites folles, le soleil éclaire les branles verts, les branles blancs. Peu de circulation, forcément , comme il fait mauvais sur le littoral on a du mal à imaginer qu'il fasse beau sur les hauteurs ! Descendons vers la Plaine des Sables en direction du Pas de BellecombPiton de Bert 1e.

Une vingtaine de véhicules sont arrêtés au parking du point de départ des randos vers le Piton de Bert.

Nous choisirons de faire cette balade, vers le Piton de Bert, estimée à 4h AR, plutôt que celle de 8 h qui part du Pas de Bellecombe par le flanc du volcan

 

 

Piton de Bert 2Ce sentier de GR est balisé par les traits rouge et blanc, et aussi par des marques blanches, mais il vaut mieux faire le trajet aller de jour et le retour de nuit avec des lampes frontales.

Un coup de peinture sur les marquages ne serait pas du luxe, d’autant plus que la brume peut se lever et que tous les promeneurs ne sont pas des randonneurs locaux, beaucoup de métros sont venus passer des vacances sur notre île ! Ce serait un plus pour la sécurité !

 

  

 

 

Piton de Bert 4

                                                    En route vers le Piton de Bert

Au début, on passe sur de la lave cordée puis sur des scories, on chemine aussi entre les brandes dans lesquels chantent les oiseaux, parfois le chemin s’élargit, parfois il se resserre, d’autres fois il grimpe ou descend, paraît qu’on fait un dénivelé de 500 mètres ! On longe le rempart qui fait le tour de l’enclos, parfois le sentier est à deux pas de la falaise.

Piton de Bert 3                                                    le Piton de Bert, droit devant

 

Piton de Bert 5A notre gauche le majestueux Piton de la Fournaise au soleil couchant, sur son flanc des pitons au sommet rougeoyant. Un panache de fumée sur le flanc Sud-Est s’élève au loin, c’est là que l’éruption est visible. Nous poursuivons d’un bon pas notre route en direction du Piton de Bert, en espérant être sur les lieux avant le coucher du soleil. Nous contournerons le Piton vers la fumée, il reste plus d'une heure à marcher...

Piton de Bert 6 Piton de Bert 7 

  Une promenade agréable sur les hauteurs le long de l'enclos

  

Piton de Bert 8 Piton de Bert 9

Le sentier longe les falaises de l'enclos

  

Piton de Bert 10

 18h30 Le soleil se couche sur le Piton de la Fournaise

  Nous atteignons notre but après 1h30 de marche sportive. Une quinzaine de marcheurs sont alignés le long du rempart.

  Piton de Bert 12

 Un voile de brume cache momentanément l’éruption, bientôt tout redevient net. Nous

sommes à 2,5 km de l’éruption et restons là plus d’une demi-heure à jouir du spectacle : de la lave jaillit d’un cône et plus bas une mince coulée de lave rougeoie. Parfois on entend une déflagration.

Nous regrettons de ne pas avoir d’objectif plus puissant, et surtout d’avoir oublié les jumelles. La prochaine fois, nous penserons aussi à prendre le pied pour les appareils.  

Piton de Bert 11

                                                  Un spectacle magique !Piton de Bert 13

 

Nous repartons vers le parking quand il fait nuit. Le ciel est étoilé, le parcours aussi ! En face de nous des files de torches frontales qui viennent à notre rencontre et nous croisent, devant nous d’autres lucioles pressées de rentrer. Il fait 5 ou 6°, mes mains sont glacées, mais la marche nous réchauffe, nous avons prévu les polaires et le Kway. Nous ne souffrons pas de l’humidité ce soir-là. D’autres lampes se promènent en face de nous, sur le flanc du Piton de la Fournaise, ce sont ceux qui ont fait le choix des 8 heures, je pense qu’ils ont dû être aux anges cette nuit-là, certains étaient très près du spectacle à en juger par le nombre de flashs aperçus à proximité de l’éruption. Je commence à ressentir des douleurs aux adducteurs mais le parking est en vue : nous avons fait le chemin-retour en 1h30 (au total 3 heures de marche).
Pour un marcheur moins entraîné  qui aimerait profiter du spectacle, il faut qu’il soit au parking à 15h30, qu’il marche de jour pendant 2 heures et revenir à la nuit tombée sans se presser. L’aventure vaut le coup ! Nous avons croisé foule de parents avec des enfants, bien surveillés, et même un groupe d’éducateurs accompagnant des handicapés. Bravo !

 

Partager cet article
Repost0