Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 10:31

 Itinéraire : Sentier de la Chapelle- Camp Marron- Point de vue – sentier Bayonne
Dénivelé positif environ 1100 m, dénivelé négatif 1670 m

Départ du Portail. Durée : Plus de 8 heures-

17 marcheurs des Jolis Pas, dont François, se sont levés aux aurores ce dimanche 3 octobre, pour ne pas rater le bus qui les emmenait  vers 6 heures à l’Entre-Deux pour une course mémorable en Dimitile 1montagne ! Le soleil était au rendez-vous, les sommets  étaient dégagés toute la journée ( chose rare !) Se lancer à l’assaut du Dimitile n’est pas une mince affaire, il faut être bien entraîné, bien équipé et ne pas surestimer ses forces. D’ailleurs, tous les participants étaient prévenus ! Le dénivelé est très important… Dès 7h30, après un petit déjeuner rapporté par Jean -Jacques,  et partagé au kiosque de la Ravine des Citrons, ils ont pris la direction du  Portail, en bus, puis de là ils ont entamé une marche sportive vers les sommets. Terrain sec !

Dimitile 2Heureusement ! Ce genre de randonnée est à éviter en cas de pluie, car elle devient périlleuse même pour les bons marcheurs. Le sentier escarpé qui rejoint le Camp Marron croise de temps à autre la route forestière où circulent des véhicules Tout Terrain (4X4 et quads) On peut emprunter cette piste inégale avec un engin motorisé.

Dimitile 3 

Dimitile 4X4

Arrêt à la Chapelle. De là, la vue est fantastique sur la Plaine des Cafres et le rempart   longeant le Bras de La Plaine.. On aperçoit à main gauche le belvédère de Bois-Court, et devant, au loin la tour des Azalées du Tampon, plus loin le Piton Mont-Vert.

D’une piste dirigée plein Sud, s’envolent des parapentistes. Aujourd’hui  pas de vent favorable.

Dimitile 4 

Après un arrêt au Camp Marron, qu’on ne visite pas aujourd’hui, une courte pause pour boire un rafraîchissement.

Dimitile 5 Dimitile dod

                                                                     "A ta santé, André !"

C'est l'occasion de faire connaissance avec « les toilettes sèches ».

Nos randonneurs s’extasient devant un vélo en  carbone d’une valeur de 5000 euros qui est monté ici au Camp Marron avec son propriétaire. Faut le faire ! Un tel dénivelé, tout ça à la force du mollet, c’est une prouesse.

Dimitile 6 dimitile vélo

Puis c’est reparti. La petite troupe arrive au Point de Vue (1834 mètres) Grandiose ! Avec netteté, on distingue la route qui serpente dans le cirque de Cilaos, le Bonnet de Prêtre, les villages de Palmiste Rouge, Cilaos, Ilet à Cordes… Au fond se profilent le Grand Bénard, le Taïbit, les Trois Salazes, un paysage de rêve qui  deviendra mon fond d’écran."On croirait que la photo est prise d'avion"

Dimitile 8

                          Vue sur Palmiste Rouge, au fond à gauche le Grand Bénard, au fond Cilaos...

Sur le trajet des bouquets d'arums. Les marcheurs téméraires rejoignent le Bayonne, sentier étroit, bordé de branles verts couverts de barbe de St Antoine.

Dimitile arums  Dimitile branles

                            bouquets d'arums                                        sentier bordé de branles verts

Il faudra compter de 6 heures à 6 h 30 depuis le point de vue pour rejoindre l'Entre-Deux. Cette fois-ci, le rempart longe le Bras de Cilaos. A pic vertigineux ! On ne fait pas que descendre, on remonte,on redescend constamment pour faire ce dénivelé technique qui n'est pas conseillé à ceux qui seraient sujets au vertige. Les bâtons de marche sont en continuel mouvement.Dimitile 9

                                                               Vue en plongée vers l'Entre-Deux et l'Océan

Dimitile pique nique

  Assis en ligne dans cette sente, les 17 marcheurs s'accordent une demi-heure pour pique-niquer et reprendre des forces. Il leur faut être à 17h  à Entre – Deux, où les attend le bus.  Plus le temps de prendre des photos...De l’avis de Bernard, prof d’EPS, et de François, la rando c’était 80% de plaisir et 20% de souffrance liée à l’épuisement en fin de parcours. Pour Ti Yab et d’autres vétérans, c’était une rando classique... Un coup de Chapeau à Yvan, 73 ans, qui est toujours dans la course ! Comme la secrétaire, Hélène, tous les participants pensent qu'effectivement "Le Bayonne mérité sa réputation : c'est l'un des sentiers les plus beaux et les plus techniques de l'île !" et Aude d'ajouter :"Le Dimitile, je le respecte." 

Fourbus, les Jolis Pas, étaient de retour à l’heure prévue au pied du Bayonne au lieu-dit Grand Fond. Il est rare que le Dimitile soit dégagé comme il l’était ce 3 octobre ! Les photos sont éloquentes.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 18:07

Une petite heure, à faire par temps sec.

Piton Mont Vert 0

                                  un chemin de terre mène vers un parking au fond, près d'un champ de cannes

Nous avons recherché sur Clicanoo, l’article décrivant cette rando, et sommes partis ce dimanche matin à la rencontre de ce cratère situé à 10 minutes de Saint Pierre. Mais les explications du journal ne nous ont pas été d’une grande utilité (mauvais fléchages, lieux décrits erronés parfois)

Alors voilà, il faut prendre la route de Mont-Vert les Bas, puis à Montvert suivre la direction de Petite Ile, et quand on voit le conteneur à verres vert, ralentir et prendre le chemin à gauche : panneau- flèche bleu du Conseil Général « Piton Mont-Vert » (parfois couvert par la végétation), puis continuer jusqu’à voir sur la droite « l'allée du Piton Mont-Vert », chemin de terre qui s’enfonce au milieu de champs de canne jusqu’à un petit parking  situé au pied de la balade. – Si votre route goudronnée commence à descendre et que vous avez toujours une vue sur le massif du Piton des Neiges, vous devez rebrousser chemin… et ne pas rater « l’allée du Piton ». Du chemin,  on distingue un grand panneau bleu de l’ONF. On se trouve au milieu du piton qui s’ouvre en forme de croissant. Qui dit « piton » dit « résultat d’une éruption volcanique ». Ce piton – là s’est formé voilà 20000 ans. Les coulées ont recouvert la Ravine des Cafres et celle de l’Anse. Sa forme est celle d’un « cône égueulé ».

Pour plus de détails un livre super-intéressant sur la géologie : "Le Piton de la Fournaise De la Contemplation à la Compréhension" ouvrage édité par la Maison du Volcan.

Piton Mont-Vert

Piton Mont Vert 2  Piton Mont Vert 3

Nous ne sommes pas accompagnés du gestionnaire, mais osons la balade. Ce qui surprend à la Réunion et qu’on met des interdits alors que la presse locale fait le descriptif de la rando pour inciter la population à découvrir… Nous mettrons moins d’une heure à faire le circuit sur ce sentier de terre très étroit au milieu d’une végétation dense, avec de nombreuses pauses – photo !

Piton Mont Vert 7  Piton Mont fougères

troncs rouges fins et lisses des goyaviers                                                                       fougères

Derrière le panneau grimpe un petit sentier, souvent envahi par les fougères, une montée raide  au milieu des vacoas, des goyaviers, du bois de nèfle…De temps à autre des roches nues, des bombes volcaniques. Mais ce qui attire plus le regard est la végétation : les racines fantasques des du pandanus (ou vacoa), le pimpin, fruit de cet arbre, les troncs parfois lisses, parfois tachetés, ou rugueux des arbres, la diversité des fougères. Notre promenade est égayée par les chants des oiseaux. Parfois on entend le bruissement d’un lézard, on voit un papillon.

Piton MV pandanus  PMV pimpin )                         

pandanus (ou "vacoa"                                               le pimpin, fruit du pandanus

 Il doit faire bon se promener ici en été pour échapper à la chaleur. Après la montée, au niveau du col, nous prenons à gauche et amorçons la descente, et arrivons devant un panneau qui met en garde : « sentier glissant ». Là, au dire de l’article de presse,  devait se trouver autrefois un kiosque duquel on avait une vue sur St Pierre, mais un rideau d’arbres empêche de voir au loin. Lors de dette rando, à trois reprises, nous avions une petite fenêtre sur l’océan, une fenêtre… plutôt un soupirail… Dommage !

 

Piton Mont Vert 9

                                                          rares vues sur l'océanPiton Mont Vert 5

La descente est escarpée, mais le sol de terre rouge aujourd’hui est sec, nous nous tenons parfois aux fins troncs orange des goyaviers pour descendre les marches. Nous entendons les aboiements des chiens qui remontent des cases de Mont-Vert. Des bois de couleur...

Piton Mont Vert 8 Piton MV bois de rempart

canne marron ?                                                   Bois de rempart

Quand nous arrivons en vue du parking, nous pensons être au bout du chemin, mais il va falloirPiton MV conflore remonter deux ou trois fois avant de replonger.

Et là, ce ne sont pas des champs de bananiers qu’il faut longer ( il reste une petite zone de bananiers rescapés, mais assez à l'écart du circuit) mais des champs de canne.

Nous photographions dans le champ le conflore, (ou safran marron) des fleurs blanches, ( ageratum riparia) bleues (ageratum conyzoides, ou herbe à bouc ), jaunes…

                                                                              conflore ou safran marron      

                                  

Piton MV ageratina riparia-copie-1 Piton MV 2

ageratina riparia                                                                          herbe à bouc

 

Avons été ravis de découvrir Mont-Vert et son piton !

Partager cet article
Repost0
21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 10:57

…pour petit -déjeuner au gîte du volcan.

Sous un ciel chargé,ce samedi 21 août, le convoi des 11  randonneurs s’ébranle vers les hauteurs. Descente dans la Plaine des Sables sous un brouillard humide. Les nids de poule dans la route sont devenus « des nids d’autruche » dixit Ti Yab. gîte3

 5km à faire des zig-zags entre les trous d’eau pour enfin arriver au gîte du Volcan d’où devait commencer notre randonnée de 5 heures. Et là, le vent qui s’y met. Un vent d’Est qui amène continuellement des nuages. Aucune éclaircie à l’horizon.

gîte1a gîte0

 

Nous entrons dans le Gîte pour annuler nos réservations, et nous réchauffer un peu : nous en profitons pour boire, qui un chocolat chaud, qui un thé, et manger les petits gâteaux de Betty. Dans la grande salle est attablée une poignée de jeunes randonneurs, la baie vitrée qui doit donner sur un ample paysage est complètement bouchée.

gîte

  Là, Hélène, notre secrétaire,  nous raconte comment s’est passée voilà quelques jours la reconnaissance du terrain pour évaluer la faisabilité de la rando, et reconnaît que le temps aujourd’hui ne s’y  prête vraiment pas. Faut être téméraire pour s’aventurer sur des sentiers détrempés . Aucun de nous n’a envie de tomber malade non plus.

  Ti Yab, notre président,  nous raconte une anecdote : un jour qu’il avait emprunté un sentier interdit et qu’on lui avait demandé ses papiers : il disait les avoir oubliés et quand on lui a demandé son nom il a répondu «  Sérien Jean », les contrôleurs n’avaient pas compris son trait d’humour  (Sérien Jean – Jean Sérien, comprenez « J’en sais rien ! »)

gîte2

Nous aurions pu jouer aux cartes en attendant une embellie, mais la perspective de devoir attendre trop longtemps a été écartée et nous sommes repartis vers le Tampon où le soleil nous a accueillis.Une heure plus tard, la webcam du site "www.fournaise.info" affichait toujours un mur de brouillard... Tant pis ! Ce sera pour une autre fois !

 

Partager cet article
Repost0
23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 20:05

 Après être remontés par le sentier des Ouvriers à pied,tev31 nous sommes redescendus toujours à pied par la route forestière. La promenade était très intéressante.

 

La route descendait entre les plantations de cryptomérias. Les talus méritaient qu'on s'arrête pour les photographier.

 

 La végétation nous a semblé bien plus variée que dans la forêt. Bien sûr les pestes végétales étaient aussi là, mais d'autres espèces réussissaient à y survivre.

 

 tev31a

 

Le long de la chaussée poussaient toutes sortes d’herbes, des fougères, parfois la roche était couverte de mousses colorées.

 

tev32 tev36

 

Les vues depuis cette forêt sur le littoral étaient splendides.On a une vue étendue sur l'Océan Indien et la barrière de corail.

 

tev34  tev35

 

Parfois une trouée permet de regarder les bois et les pâturages qui dominent la côte. On y voit paître des vaches rousses.  Parfois les arbres plongent vers une ravine.

tev39

                                              Les pâturages

 

 tev37a

                                  la forêt qui colonise la ravine

 

Parfois une fougère arborescente vert foncé se découpe dans le feuillage vert tendre des mimosas. Si on sait observer, on découvre des fleurs endémiques comme le "faux bois de rose", (forgesia racemosa)un arbuste ramifié de 3 à 5 mètres de haut.

 

  tev33a

                                              Le faux bois de rose

 

A plusieurs endroits de petites cascades qui doivent être les bienvenues pour les randonneurs. Elt là-dessus, partout des chants d'oiseaux. Comme le feuillage est dense, il est difficile de les photographier. Le seul qui se plie à la pose est le "tec-tec", ce tarier qui prend plaisir à accompagner les promeneurs.

 

tev37 tev38a

               cascade                                                tec-tec

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 15:59

Dans les Hauts de l’Etang Salé, il est un hameau classé « village créole » et qui répond au nom de TEVELAVE ( mot malgache « tavy lava » signifiant « grande forêt »). C’est le point de départ de belles balades. La route qui grimpe vers le Maïdo est jalonnée de sentiers. Nous avons décidé de nous frotter au premier, à savoir « Le Sentier des Ouvriers ».

Nous avons quitté la 4 voies après Saint Louis, à la sortie Etang Salé les Hauts et avonstev fossés continué en direction des Avirons, pour bifurquer au deuxième embranchement à droite vers la route de Tévelave. Route en lacets, fossés profonds côté passager, rien de rassurant, mais les paysages sont distrayants : cultures maraîchères, champs de canne…Nous voilà arrivés.

Nous nous arrêtons près de l’église, vers laquelle se dirigent les paroissiens endimanchés : femmes, hommes et enfants portent des habits de circonstance : chemise et corsage blanc !

 

tev01
Une superette est encore ouverte, un bar également. La superbe pharmacie quant à elle est fermée ! Partout des cases modestes avec de coquets jardins créoles, à droite une mairie annexe, plus loin un hôtel restaurant « Les Fougères », une table d’hôte… L’endroit semble plutôt animé ! Une zone de détente a été aménagée à la sortie du village : des kiosques et des chemins bordés de fleurs variées…

 

 

tev0

Vue sur le village de Tévelave et l'Océan depuis le sentier

 

 

LE SENTIER DES OUVRIERS

 

Nous continuons à monter en voiture, passons devant deux kiosques où s’installent déjà les familles.tev2a Et nous nous arrêtons devant le suivant. Nous chaussons nos godasses de marche.

 

On peut rejoindre le « Sentier des Ouvriers » à partir de la route forestière. Ce chemin qui accuse un bon dénivelé, traverse la route forestière à plusieurs reprises : il est bien signalé et bien entretenu. C’est par ce chemin que passaient les forestiers quand ils rejoignaient le camp de Tévelave.

Nous couvrirons un dénivelé de 250 m en montée.

 

Nous mettrons une demi-heure pour parcourir ce sentier. D’abord le chemin est bordé de tev5cryptomérias, le sol est tapissé de racines. Par temps de pluie, le sentier ne doit pas être aisé !

Puis le chemin toujours en sous bois est bordé de ces fleurs fabuleuses orange qui sont en réalité une « peste végétale » : il s’agit des longoses. On a beau les couper, on n’arrive pas à les éradiquer. Là, pousse aussi la vigne marronne.

Parfois un bois de chandelle solitaire se découpe dans cette végétation envahissante.

tev2 tev 4a  

 

 

 

tev7 tev8

 

(Le bois de chandelle marquait les limites de champs de canne)  Bientôt le chemin est moins nu, les arbres sont plus variés. Le galabert fait toujours partie du décor. De temps à autre, on voit des bégonias sauvages. Et toujours la longose qui colonise tout…

 

tev7a tev6a

bégonias                                                                                  la longose : une peste végétale

 

Nous voilà près d’un kiosque blanc ! Une famille est en train d’y installer le barbecue rapporté en 4X4.

 

tev9a tev9b

                                         barbecue du dimanche sous les kiosques

 

Le sentier grimpe toujours, et un panneau à notre gauche nous invite à découvrir « l’observatoire des papangues ». Nous nous hasardons dans cette étroite sente, mais l’endroit est humide, des crapauds s’y complaisent, et nous décidons de rebrousser chemin pour poursuivre sur le Sentier des Ouvriers. Il fait bon, on entend les oiseaux dans les ramages, Un tec-tec nous suit.  Les voix des familles qui pique-niquent nous parviennent çà et là. On hume déjà le fumet des carris. Là, des hommes jouent à la pétanque (malgré la pente du terrain). On s’attablerait bien avec ces sympathiques familles. Il est 11 heures, nous  avons bien marché et décidons de redescendre cette fois-ci par la route !

 

tev3a  (à suivre)

Partager cet article
Repost0
11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 19:35

 gb47 gb46

 

Passer une nuit au gîte revient à 35 euros par personne (petit déjeuner et repas du soir compris)  Le gendre et la fille de notre hôtesse sont venus lui prêter main-forte : une vingtaine de randonneurs à nourrir, ce n’est pas une mince affaire !

 

 Un accueil très professionnel : on attend tous les marcheurs pour leur proposer un café ou une tisane. Nous nous installons dans les dortoirs qui contiennent 6 lits solides superposés. De beaux draps de couleur, des coussins et des couettes colorées. Deux WC et deux salles d’eau, de l’eau chaude.

 

 

gb48

                                        un dortoir

 

La propriétaire a fait installer des panneaux solaires pour produire l’électricité. « A cette époque les draps sèchent moins vite qu’en été » me confie-t-elle.

 

 Devant le gîte se trouve une belle tonnelle de vigne sous laquelle nous avons pris l’apéritif. De jolies plantes poussent auteur des bâtiments en tôle : des sabots de Vénus, des poinsettias rose et rouge...

 

gb50                                     le sabot de Vénus
Vers 19 heures on nous invite à nous rendre dans la grande salle à manger, et nous nous attablons. On nous sert du rhum arrangé à la bibasse (le fruit avec le « grain ») C’est là que j’ai appris qu’il n’existait pas de noyaux, ni de pépins,  à la Réunion, seulement des « grains » !

 

gb40 gb41

                                             La randonnée, ça creuse !

 

gb43 gb44

 En entrée nous avons droit à un succulent gratin de chouchous, et comme plat principal un carry – volaille, préparé au feu de bois accompagné d’un rougail – avocat..

 

                             gb45

                                                carry-volaille et rougail avocat, riz et grain.

 

Le dessert est un bon gâteau- maison parfumé à l’anisette, également cuit au feu de bois ! Un repas excellent, servi avec gentillesse. L’équipe de Jolis Pas met de l’ambiance : on entonne des airs populaires et Ti Kafrine chante des textes de Piaf, qui laissent les hôtes pantois !

Nous nous couchons vers 9h30 et le réveil est matinal. Il est 7 heures quand tous prennent le petit déjeuner : confiture -  maison, biscottes (forcément, il n’y a plus de boulanger au pays ! ) Ti Yab qui a bien mesuré le niveau de l'eau de la rivière, se montre rassurant. Le groupe est prêt à descendre par le Bras de la Plaine, pour rejoindre le Bras de Pontho. François et moi, remonterons vers Bois-Court. Marcher sur des galets glissants ne me tente pas...

 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 19:05

gb20

 

 

Après le déjeuner, nous repartons sur la rive gauche de ce Bras de Sainte Suzanne. Nous avons toute l’après-midi devant nous et en profitons pour admirer les vergers : les habitants des lieux ont planté là des tomates- cerises, des pamplemoussiers, des kakis, des néfliers, des goyaviers (qui donnent des goyaves-pommes) …

 

 

gb22  gb23

 

gb24

Betty qui autrefois passait ses vacances à Grand Bassin chez son arrière – grand-mère, connaît les habitants de ce hameau. Elle se souvient encore avec mélancolie  des heureux moments passés ici, à une époque où il y avait encore une école, des enfants. Depuis la fermeture de l’école, en 1995 peu de gens sont restés au pays. Ils vivent à Bois-Court, mais descendent le week-end ou pendant les congés scolaires : ils vivent de leur maison transformée en gîtes pour la plupart.

 

gb25

 

gb26

 

Nous faisons une première halte au gîte des Orchidées et la propriétaire nous laisse gentiment découvrir les lieux : c’est une copine de Betty et la sœur de notre hôtesse. Nous sommes agréablement surpris par l’état des abords de la maison, aménagés avec bon goût. Pas de mauvaises herbes, un lieu où il doit faire bon séjourner.

 

gb27

 

Nous poursuivons notre chemin, qui est bordé de grandes plantes à inflorescences blanches, qu’on appelle ici « fleurs communion » parce qu’elles fleurissent à l’époque des communions ; elles sentent bon et ressemblent à des marguerites. Puis nous passons devant une petite église en tôle, certainement assez grande pour contenir la population d’ici-bas.

 

gb28 gb29

 

De hauts murets de grosses pierres sèches bordent les chemins où ne circule aucun vélo, ni aucune voiture. Seul l’hélicoptère descend dans ce bassin, et se pose dans un grand pré situé au bord de la rivière,  pour apporter le ravitaillement, les matériaux et emmener les blessés et les malades.

Des panneaux indiquent les directions des gîtes, et de la Cascade.

 

gb30

 gb31

Gîte du Paille au queue où nous avons dormi

Partager cet article
Repost0
9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 19:10

Randonnée avec les Jolis Pas (suite)

 

gb10Et nous voilà en train d’amorcer la descente : un dénivelé impressionnant de 1000 mètres. Nous croisons deux paires de raideurs qui s’inquiètent de nous voir sur ce sentier. Je leur pose la même question : « Et vous ? Pourquoi y êtes-vous ? » Ils nous expliquent que le parcours en montée s’avère bien moins périlleux qu’en descente. Il y aurait des passages dangereux sur la roche glissante, il faudrait se tenir aux racines des arbres… Eux-mêmes ont dû crapahuter en ayant recours aux branches set aux racines. Nous décidons par conséquent de nous regrouper et d’y aller gb12doucement. Jean – Marie et François veillent au grain. Ils attachent la corde à un tronc solide et pendant que l’un reste en amont, l’autre assure en contrebas. Tous les randonneurs franchissent les éboulis glissants, rassurés, mais sans précipitation. Encore quelques échelles très confortables et la promenade est plus aisée.

 

 

 gb13

 

 

Heureusement que tous avaient pensé à s’équiper de bâtons de marche : pouvoir s’appuyer sur ces accessoires en descente n’est pas un luxe, cela évite les chocs sur les articulations. N’empêche que tous étaient ravis d’arriver. Il est déjà midi et nous ne sommes toujours pas à notre aire de pique-nique. Nous nous arrêtons pour grappiller des goyaviers.

 

gb14 gb14b

Sylviane me conseille de choisir les plus noirs : « Les plus sombres sont les plus mûrs ! » Effectivement, les goyaviers noirs sont bien moins acides que les rouges. Il paraît qu’il existe aussi des goyaviers à chair blanche.

Odile et Chantal racontent que leur maman et leur grand-mère faisaient du vinaigre de goyavier autrefois mais qu’elles n’ont pas pensé leur demander comment on le préparait. Or, toutes savent confectionner des gelées et confitures de ces fruits.

 

gb15 gb16

Le chemin s’élargit, la lumière est plus intense. Nous commençons à être fatigués et à ressentir la faim. Les premiers nous attendent à une croisée de sentiers et nous décidons d’aller pique-niquer au bord de la rivière.

 

gb17 gb18

Nous traversons un lieu planté de bananiers, et d’autres pieds. Un système d’irrigation a été aménagé là. Le chemin est bordé de framboisiers sauvages. Après la passerelle, nous choisissons un endroit ombragé sur les rochers pour casser la croûte. L’endroit est paradisiaque, une eau claire et bouillonnante coule entre les gros blocs de pierre. Un « oiseau-la Vierge » saute de branche en branche. Ferdi photographie la végétation qui pousse dans la pierre : mousses et goyaviers réussissent l’exploit de s’enraciner dans ces roches.

gb18a gb19

 

Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 14:27

 gb1

Nous avons randonné avec nos amis des Jolis Pas ce week-end.

 

Le bus nous a déposés samedi matin au parking de la Plaine des Cafres. Et nous avons chaussé nos godasses de marche pour un "petit" parcours de 7,7 km qui devait nous amener dans le Bras de Sainte Suzanne en environ 3 heures. Mais il nous faudra bien 4h45 pour couvrir cette distance.

 

gb2

La journée est ensoleillée, les flaques des dernières pluies tombées deux jours plus tôt n'ont pas encore eu le temps de sécher.

Il faudra user de prudence ! Mais une équipe était déjà partie en reconnaissance dans la semaine et nous a assuré de la faisabilité de la rando.

Pour cette journée, Jean-Marie ouvre la marche, José la ferme (la marche !)

 

gb4

 

 Les pâturages de la Plaine et au loin Le Piton des Neiges

 

 Le paysage est fabuleux, on se croirait dans le Jura : l'herbe est d'un vert tendre, des vaches rousses paissent au loin, nous cheminons au pied du Piton des Neiges, vers le Nord, par un petit sentier de terre. Quelques arbres ont des couleurs automnales.

 gb5

 Parfois, il nous faut grimper un escalier pour traverser les propriétés. Il fait bon, le soleil commence déjà à chauffer.

gb6

Franchissement des clôtures : André "en l'air"

 

 Les ajoncs fleurissent,les arums aussi, alors que ce n'est pas encore la saison ! Bientôt nous arrivons à une croisée de chemins, et nous prenons la direction de "Piton Bleu", le sentier s'engouffre dans un sous-bois. Nous marchons à l'ombre entre les branles, les fougères arborescentes. Le sentier est très boueux par endroits et il faut se méfier des pierres glissantes. Parfois il faut monter une pente douce, parfois on descend.

 

   gb7 gb8

   Branles, fanjans...                               Matthias, Thomas et Joëlle pataugeant dans la gadoue

Nous flânons au milieu de cette végétation dense composée de bois endémiques, de pieds couverts de barbe de St Antoine, quand nous arrivons à proximité du "rempart" (de la falaise) qu'il va falloir descendre. De cet endroit nous avons des points de vue grandioses sur le Dimitile,gb8b

 

Il nous  faut encore descendre des échelles avant d'arriver au rempart et de voir le lit de la Rivière dans lequel nous devons descendre. Un dénivelé impressionnant et éprouvant nous guette, mais l'équipe est prudente et on s'attend.

gb8cLe plus difficile reste à faire !

 

 

gb9

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 17:07

Ce deuxième jour à Mayotte, nous le mettons à profit pour faire le tour du cratère situé au Nord de Petite Terre.

Nous nous levons tôt pour ne pas subir les grosses chaleurs. Nous voilà en route pour une randonnée d’une heure. Nous hélons un taxi qui emprunte la route des Badamiers et nous dépose au parking situé au départ de la rando.

 

24

                    vue aérienne (dépliant touristique)

 

Le Dziani Dzaha (lac Dzaha) est géré par le Conservatoire du Littoral. Les eaux sulfureuses du cratère ne sont pas propices à la baignade, mais la promenade sur le chemin qui en fait le tour vaut le coup. Compte –tenu de l’exposition, nous avons bien fait de le parcourir au lever du soleil. En journée, les promeneurs doivent souffrir. Prévoir chapeau de soleil,deux itres d'eau et de la crème solaire et...le produit anti-moustique

24a

 

 

Nous remontons un chemin de terre bien raviné et croisons une femme chargée de bidons et une gamine guidant une brouette.

Toutes deux nous expliquent qu'elles habitent dans une ferme non loin d'ici et qu'elles descendent cette côte abrupte pour aller chercher de l’eau.

 

Après une escalade sportive, nous nous arrêtons au faré (kiosque).Devant nous, le Lac aux eaux miroitantes, nous devinons l'océan derrière la végétation. Nous décidons de 24bcontourner le cratère par la gauche.

Nous dominons l’île, nous voyons au loin  la jetée qui mène à la barge de Dzaoudzi, et au-de là de la passe la ville de Mamoudzou, la cité la plus importante de Grande Terre.

  Le chemin est bien tracé, parfois il faut se frayer un passage dans les herbes hautes, quelquefois on est tout au bord de la falaise mais la végétation est rassurante. Nous croisons deux jeunes gens armés de sabres qui vont certainement s’occuper de l’entretien du sentier.

24c

le départ du sentier

25

vue sur Grande Terre

 

25b

Entre océan et lac

 

 Nous nous arrêtons de nombreuses fois pour apprécier les vues plongeantes sur cette étendue d'abord argentée puis émeraude.

 

25c

 26a

Des lianes colorées s’agrippent aux arbres, des oiseaux chantent, c’est aussi le royaume des libellules rouges et des papillons. Nous nous arrêtons pour photographier les couleurs changeantes du lac, des oiseaux endémiques et des fleurs non encore identifiées

27  28

la moucherolle

28b

 

Nous rencontrons un gendarme en train de faire son footing matinal. Nous lui  demandons la nature des plantations que nous apercevons de temps à autre : c’est bien du manioc !        Mais nos haltes s’écourtent à cause de la présence de moustiques. Nous marchons sur une crête étroite qui sépare l’océan du lac, parfois on distingue des tortues qui nagent en surface ; ça et là des plantes aux tiges droites et aux feuilles lancéolées, sûrement une plantation…

 

Nous arrivons bientôt au point de départ, un pâtre coiffé du bonnet musulman passe sur 30le chemin avec ses vaches et nous salue. Il fait déjà bien chaud !

Nous revenons au gîte, toujours à pied  et croisons des enfants en route pourl'école :il est huit heures du matin.

Nous préparons nos valises sans prendre de petit déjeuner et hélons un taxi qui nous emmène à la barge.

 

Partager cet article
Repost0