Après le déjeuner, nous repartons sur la rive gauche de ce Bras de Sainte Suzanne. Nous avons toute l’après-midi devant nous et en profitons pour admirer les vergers : les habitants des lieux ont planté là des tomates- cerises, des pamplemoussiers, des kakis, des néfliers, des goyaviers (qui donnent des goyaves-pommes) …
Betty qui autrefois passait ses vacances à Grand Bassin chez son arrière – grand-mère, connaît les habitants de ce hameau. Elle se souvient encore avec mélancolie des heureux moments passés ici, à une époque où il y avait encore une école, des enfants. Depuis la fermeture de l’école, en 1995 peu de gens sont restés au pays. Ils vivent à Bois-Court, mais descendent le week-end ou pendant les congés scolaires : ils vivent de leur maison transformée en gîtes pour la plupart.
Nous faisons une première halte au gîte des Orchidées et la propriétaire nous laisse gentiment découvrir les lieux : c’est une copine de Betty et la sœur de notre hôtesse. Nous sommes agréablement surpris par l’état des abords de la maison, aménagés avec bon goût. Pas de mauvaises herbes, un lieu où il doit faire bon séjourner.
Nous poursuivons notre chemin, qui est bordé de grandes plantes à inflorescences blanches, qu’on appelle ici « fleurs communion » parce qu’elles fleurissent à l’époque des communions ; elles sentent bon et ressemblent à des marguerites. Puis nous passons devant une petite église en tôle, certainement assez grande pour contenir la population d’ici-bas.
De hauts murets de grosses pierres sèches bordent les chemins où ne circule aucun vélo, ni aucune voiture. Seul l’hélicoptère descend dans ce bassin, et se pose dans un grand pré situé au bord de la rivière, pour apporter le ravitaillement, les matériaux et emmener les blessés et les malades.
Des panneaux indiquent les directions des gîtes, et de la Cascade.
Gîte du Paille au queue où nous avons dormi