Passer une nuit au gîte revient à 35 euros par personne (petit déjeuner et repas du soir compris) Le gendre et la fille de notre hôtesse sont venus lui prêter main-forte : une vingtaine de randonneurs à nourrir, ce n’est pas une mince affaire !
Un accueil très professionnel : on attend tous les marcheurs pour leur proposer un café ou une tisane. Nous nous installons dans les dortoirs qui contiennent 6 lits solides superposés. De beaux draps de couleur, des coussins et des couettes colorées. Deux WC et deux salles d’eau, de l’eau chaude.
un dortoir
La propriétaire a fait installer des panneaux solaires pour produire l’électricité. « A cette époque les draps sèchent moins vite qu’en été » me confie-t-elle.
Devant le gîte se trouve une belle tonnelle de vigne sous laquelle nous avons pris l’apéritif. De jolies plantes poussent auteur des bâtiments en tôle : des sabots de Vénus, des poinsettias rose et rouge...
le sabot de Vénus
Vers 19 heures on nous invite à nous rendre dans la grande salle à manger, et nous nous attablons. On nous sert du rhum arrangé à la bibasse (le fruit avec le « grain ») C’est là que j’ai appris qu’il n’existait pas de noyaux, ni de pépins, à la Réunion, seulement des « grains » !
La randonnée, ça creuse !
En entrée nous avons droit à un succulent gratin de chouchous, et comme plat principal un carry – volaille, préparé au feu de bois accompagné d’un rougail – avocat..
carry-volaille et rougail avocat, riz et grain.
Le dessert est un bon gâteau- maison parfumé à l’anisette, également cuit au feu de bois ! Un repas excellent, servi avec gentillesse. L’équipe de Jolis Pas met de l’ambiance : on entonne des airs populaires et Ti Kafrine chante des textes de Piaf, qui laissent les hôtes pantois !
Nous nous couchons vers 9h30 et le réveil est matinal. Il est 7 heures quand tous prennent le petit déjeuner : confiture - maison, biscottes (forcément, il n’y a plus de boulanger au pays ! ) Ti Yab qui a bien mesuré le niveau de l'eau de la rivière, se montre rassurant. Le groupe est prêt à descendre par le Bras de la Plaine, pour rejoindre le Bras de Pontho. François et moi, remonterons vers Bois-Court. Marcher sur des galets glissants ne me tente pas...