4 mai 2010
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On croyait être les inventeurs géniaux de la galette de pommes de terre dite "Krumbeerkichle" dans le Bassin Houiller de Lorraine ou du « rösti » comme on l’ appelle en Alsace, et on s’aperçoit que même à la Réunion, on en confectionne…
A la différence qu’on utilise le chouchou à la place de la pomme de terre ! Sinon, c’est le même principe. On peut aussi ajouter des petits dés de jambon et de lard.
On épluche, on râpe, puis on essore
On prépare la pâte (eau farine,sel, poivre) on mélange pâte et chouchou
On ajoute lardons et piments et on fait frire dans l'huile.
Bon appétit !
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13 avril 2010
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16:58
Une fois de plus le poids des papayes a fait casser deux troncs du papayer. Comme elles sont encore vertes je me suis dit que je pourrais peut-être essayer de les préparer en salade. Une jeune commerçante malgache m’a livré sa recette. Et je l’ai suivie.
On épluche le fruit, on ôte les graines, puis on découpe le tout en morceaux. Puis grâce à « l'huile de coude » on râpe tous les morceaux .
Ensuite on fait bouillir la papaye râpée dans de l’eau salée – il faut qu’elle soit mi-cuite – on l’essore, puis on l’assaisonne à sa guise. On appelle ça ici les « achards de papaye ».
On peut aussi faire de la confiture avec de la papaye verte, mais ce sera pour une autre fois
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6 avril 2010
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19:46
Sur les marchés, on trouve actuellement des légumes ressemblant à d’énormes œufs de Pâques. Ils sont verts, ont une peau rugueuse, verte, mesurent environ 18 cm de haut. Ce sont les fruits de « l’arbre à pain ». Cet arbre, très commun à la Réunion, pousse de la zone côtière à 600 m d’altitude, il peut atteindre 20 mètres de hauteur. Nous avons vu notre premier arbre à pain aux Makes et le deuxième lors de notre randonnée à la Grande Chaloupe. Son nom latin "artocarpus" vient du grc "artos"(pain) et "karpos" (fruit)
La variété sans graine que j’ai achetée au marché ouvert du Tampon(1.20 euros pièce)renferme une chair blanche qu’on utilise comme féculent.
On peut en confectionner des beignets à la morue, de la purée, des potages, des gâteaux, mais aussi des chips et des gratins. La chair est riche en amidon et pauvre en protéine. Elle a le goût de la châtaigne.
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9 janvier 2010
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Nous Lorrains, connaissons la pomme de terre, mais ignorions qu’il existait « des pois de terre » qui poussent de la même manière, sous terre ! Il paraît que ça pousse comme les cacahuètes. Encore faut-il savoir que les cacahuètes, elles aussi, poussent sous la terre… On en apprend tous les jours : « Les voyages forment même la vieillesse » !
Ti Cafrine nous a expliqué qu’on les arrachait du sol en tirant sur les tiges. Celles – ci sont prolongées par une foule de petites boules dont il faut d’abord enlever l’enveloppe pour pouvoir les consommer. On peut les manger frais, mais aussi les faire sécher pour les manger plus tard.
On appelle ce légume « vaonjobory » en malgache, il porte aussi le nom de « pois bambara » ou »pistache malgache ». Son goût rappelle celui de la pistache mélangé à celui du haricot blanc.
La recette :
Nous avons goûté un plat de pois de terre au porc qui ressemble un peu au cassoulet. Cette recette qui porte le nom de « héna-kisoa sy voanjobory » nécessite les ingrédients suivants pour 6 personnes : 1 kg d’échine de porc, 500 g de pois de terre, trois tomates, 3 gousses d’ail, du sel, du poivre. Il faut laver les pois et les tomates, peler les oignons et l’ail, émincer les oignons, couper les tomates en dés, écraser l’ail. Dans un faitout on verse les pois, on ajoute oignons, ail râpé, tomates et 1,5 l d’eau et on laisse cuire une demi-heure. On coupe la viande de porc en morceaux pour l’ajouter aux pois, on sale, poivre et on fait cuire encore 1 heure à feu doux, jusqu’à ce que le bouillon soit complètement évaporé. On sert avec du riz blanc, appelé « vary » à Madagascar.
Bon appétit !
Pour la culture de ce pois voir le site :
http://www.interaide.org/pratiques/pages/agro/3cultures/MNK_pois_SDCV.PDF
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8 janvier 2010
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20:58
Nous avons été invités le vendredi 8 janvier par Chantal Talbot, alias Ti Cafrine, qui nous a préparé un plat malgache délicieux : le roumazaf. Elle m’a expliqué que « rou » signifiait « bouillon » et que « mazaf » avait le sens de « clair »
En réalité, c’est une potée pas si claire que ça car très garnie. Notre hôtesse y avait mis trois sortes d’herbes (appelées ici « brèdes ») : du chou de chine, puis du cresson et enfin des brèdes mafanes. Elle préfère associer ces trois légumes car les brèdes mafanes seules « anesthésient la langue » ! Dans ce plat mijote aussi de la viande de bœuf. Nous avons bien apprécié ce plat traditionnel malagazy. Il n’est pas gras et très digeste. Il était accompagné de riz blanc cuit à part. Les onze convives ont fait honneur à la cuisine.
Ti Yab avait également confectionné un rougail tomates pour relever le plat.
Pour le détail de la recette un site que j'ai trouvé intéressant :
http://blog.idoo.com/endrohanterdro/post/42168-recette%20gasy:%20romazava
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2 janvier 2010
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17:20
Pour les fêtes de fin d’année, voilà un dessert très apprécié par les petits et les grands à la Réunion. C’est pas sorcier à préparer et c’est croustillant quand c’est frais ! « Bonbon » a le sens de « pâtisserie » ici ! Ces pâtisseries m’ont rappelé les petits gâteaux marocains achetés à Marrakech !
Ingrédients : (pour 8 personnes) : 250 g de farine ou de crème de riz, 100g de farine de blé,10 g de levure chimique, une pincée de sel, 200 g de sucre, 200 g de miel, 1 gousse de vanille et des zestes d’orange.
Sirop : mélanger sucre, miel, zestes d’orange, gousse de vanille fendue et envion 60 cl d’eau dans une casserole à fond épais. Laisser frémir , réduire de moitié et laisser refroidir.
Pâte des bonbons : dans un saladier mettre les farines tamisées, la levure, le sel. Ajouter de l’eau froide en fouettant légèrement afin d’obtenir une pâte fluide, ni trop épaisse, ni trop liquide. Laisser reposer 1 heure au moins.
Cuisson :
Dans une poêle faire chauffer de l’huile - au moins 3cm- Verser directement la pâte par un entonnoir dans la friture en formant une spirale fermée. Laisser dorer, retourner et poser sur du papier absorbant. Dès que les bonbons sont égouttés, les tremper encore chauds dans le sirop au miel, laisser égoutter sur une grille. ( Pensez à récupérer le sirop qui s'égoutte, il peut toujours servir, et il est trop bon pour être jeté : ah ! ce goût d'orange et de vanille ! )
Pas très réguliers mes bonbons, mais pour mon premier essai, je ne suis pas mécontente !
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1 janvier 2010
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13:51
Nous n'avons pas failli à la tradition locale et pour le Jour de l'An ,en me laissant guider par une Réunionnaise qui avait donné sa recette sur un forum, j'ai préparé un pâté créole , ce fameux pâté qui est un incontournable, mais qu'on trempait aussi dans la liqueur d'anis - ce que nous n'avons pas fait - . Et Voilà le résultat !
Voilà la recette !
les ingrédients :
800 g de porc, 5 petits oignons, 4 gousses d'ail, 1 cuillère à café de curcuma, 600 g de farine, 5 oeufs, 100 g de graisse de porc, 20 g de levure de boulanger, 1 cuilllère à soupe de sucre roux, sel, poivre, huile.
Pour la pâte :
tamiser la farine, mélanger dans un saladier farine, oeufs et sucere. Ajouter la graisse en remuant puis le sel, puis la levure et pétrir jusqu'à ce que la pâte ne colle plus. Faire une boule , fariner le dessus légèrement et laisser reposer 3 heures..
Pour la garniture : couper la viande de porc en petits morceaux, émincer les oignons, piler ensemble curcuma, ail, sel et poivre. Faire dorer la viande dans de l'huile, ajouter les oignons, laisser roussir deux minutes, ajouter le mélange pilé avec un verre d'eau. Laisser cuire 15 min, laisser réduire la sauce.
Garnir le fond d'un moule à manqué avec la pâte, mettre la garniture, recouvrir de pâte, souder avec de l'eau ou du blanc d'oeuf. Faire cuire à four chaud 200° pendant 45 minutes. On peut manger ce pâté chaud ou froid !
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11 décembre 2009
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Ce soir, Jolaine est passée à la maison, et nous a offert une coupelle remplie de gros grains noirs, plus gros que des grains de raisin. C'est son voisin, un homme âge de 92 ans, qui possède un pied de "jaboticaba" dans son jardin. Il paraît que c'est un arbre ornemental magnifique dont les fleurs blanches poussent à même le tronc. On en fait aussi de magnifiques bonsaïs. Les gelées de jaboticaba seraient succulentes. J'ai goûté le fruit : sa pulpe est délicieuse et a le goût du sureau. Certains mangent la peau - qui est un pu dure et épaisse- d'autres non, en raison de son âpreté. Une décoction de l'écorce permet de soigner l'asthme et la dysenterie.
Jolaine avait apporté avec elle, le livre édité par le Cirad "Le Verger Tropical", pour nous montrer des illustrations de l'arbre en fleurs et de l'arbre couvert de fruits. Elle aussi est une passionnée de botanique : nous l'avons connue lors d'une randonnée avec les Jolis Pas.
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31 octobre 2009
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La plupart des Réunionnais consomment des oignons verts : on achète des bouquets de ces oignons qui ressemblent à des poireaux très fins.
Et on coupe ces tiges très finement, comme de la ciboulette, dans les rougails, les carris, les samoussas, dans pratiquement tous les plats. Il existe bien sûr d'autres oignons comme en métropole, mais les locaux préfèrent ce condiment-là, ils n'ont pas tort : l'oignon vert a bon goût.
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29 octobre 2009
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Non, ce n’est pas une danse, ni une déformation de la colonne vertébrale…
C’est... encore un légume, un légume typique de la Réunion. C’est une espèce de courge verte incurvée fripée, avec des excroissances. Cette cucurbitacée est une plante grimpante qu’on palisse. Elle grimpe et rampe comme le chouchou. On l’appelle aussi « la courge amère », c’est peut-être la raison pour laquelle je ne l’ai jamais cuisinée. Paraît qu’en médecine traditionnelle, ses graines comme celles de la papaye sont utilisées comme vermifuge, les feuilles en infusion combattent la diarrhée. Les feuilles et les racines auraient aussi un pouvoir aphrodisiaque.
Ici on mange ce légume en carry quand elle est cuite, en rougail ou en salade pimentée quand elle est crue.
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