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26 novembre 2024 2 26 /11 /novembre /2024 12:45

Extraction des  huiles essentielles à la Réunion : déjà 42 ans !

Deux chercheurs de la Réunion s’intéressaient déjà en 1982  au développement d’un volet de l’économie qui allait devenir prometteur pour l’île.

C’est ainsi que M.Pierribattesti, universitaire, bientôt rejoint par Marcel Hunez, professeur de lycée,  s’inscrivent dans cette démarche du développement des huiles essentielles.

Ils s’intéressent déjà à la distillation du vétyver en 1982. Le maître-assistant de l’université de la Réunion et l’enseignant très motivés impliquent les élèves du Lycée Amiral Lacaze dans leur démarche.

M. Sisco, assistant parlementaire de Wilfrid Bertile, en février 1983  demande au commissaire de la République, à titre exceptionnel, une subvention pour permettre à M. Pierribattesti de  participer au IXe congrès international des Huiles Essentielles et d'y faire une communication sur le « Lantana Camara » (Corbeille d’or) pour l’intérêt qu’il représente sur le plan chimiotaxonomique. Georges Sisco précise dans son courrier que « la recherche sur les plantes à parfum revêt un caractère très important surtout dans la promotion des richesses naturelles du département."

En avril 1984 M. Pierribattesti et M. Hunez travaillent de concert avec des lycéens et déposent un brevet pour une invention révolutionnaire concernant l’extraction de la vanille à la vapeur d’alcool. En août 1984 un autre brevet est déposé concernant les jus de fruits et les légumes...

Très vite le projet suscite un engouement et un protocole d’accord est proposé à l’Industrielle sucrière de Bourbon en août 1984. Et l’aventure ne s’arrête pas là …(à suivre)

Photos et documents  : Armande Hunez 

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17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 11:43

Je m’arrête chez un maraîcher pour acheter des tomates et je tombe en arrêt : ici, le prix de tomates cultivées en serres s’élève à 13,95 euros le kilo ! Au marché elles avoisinent les 8 euros...


Je demande au vendeur la raison d’un tel tarif, et il me parle de lendemain de cyclone et ajoute : « Quand la demande est supérieure à l’offre, ça justifie le prix ! »

En fait, il faut faire le tour des légumiers. Chez les uns, la tête de salade se vend 3 euros, chez d’autres 1,25 €, c’est à ne rien y comprendre…

En fait, les prix sont très libres mais surtout très très élevés en général. Du coup, on se résout à acheter moins de légumes. Faudra faire des caris avec des tomates en boîte, une solution économe !

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 17:13

Au lieu d’aller acheter une dodo dans la tit boutik chinois et de la boire sous les arbres au bord de l’océan, je me suis arrêtée un peu plus loin à Terre Sainte avec Durga chez un glacier, installé là depuis 3 ou 4 ans !

Céline, la patronne, nous propose ses glaces bio préparées par un glacier de Trois Bassins: patate douce-miel-rhum, dachatine-piment, citron péi, vanille bourbon, café, chocolat, goyavier… un grand choix avec des parfums inédits. Nous décidons de nous installer à l’intérieur : à peine quelques tables où nous dégustons notre glace alors que nous aurions tout aussi bien nous asseoir sur un banc sous les banians …

 

Dans ce petit local, on prépare des petits déjeuners et même des salades. Pâtisseries et pains sont aussi proposés.

 

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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 08:35

À Bourg-Murat, non loin de la maison du Volcan sur la route du volcan, il est une case où on peut acheter des fromages de La Grande Ferme.

Tous sont au lait de vache, lait cru. On en trouve au piment, aux fines herbes, à l’ail, au combava… Certains sont frais, d’autres plus faits. Il y en a pour tous les goûts.

On peut aussi s’asseoir à table, boire un café, manger des gâteaux lontan… banane ananas, ti son, patate douce… ou des crêpes. L’endroit ne paye pas de mine mais l’accueil est charmant. Une petite halte à faire au retour de la visite du Piton de la Fournaise

 

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 08:23

Non loin de l’îlet Furcy, une aire de pique-nique arborée attire des familles le week-end et même la semaine. Les gens d’ici profitent de la foule pour venir vendre leurs récoltes ou leurs produits personnels transformés.

Ainsi nos deux bus se sont arrêtés là pour une pause. Et tous se sont approchés du stand d’un homme venu du Petit Serré, lequel vendait des gousses de tamarins, des mains de bananes mignonnes, des mangues vertes, des haricots secs noirs et rouges (bien moins chers qu’à Cilaos), du maïs… On y voyait aussi des bouteilles de miel, de piment, des achards…

Plus haut à la sortie du tunnel de Palmiste Rouge, une dame vendait les pêches cueillies dans ce village. En moins de dix minutes toutes sa production est partie !

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24 mars 2022 4 24 /03 /mars /2022 16:31

De nombreux noms de rues rappellent qu’il existait des « fours à chaux » à la Réunion.

Les coraux entraient dans le processus de fabrication de la chaux et souvent les fours étaient installés le long de l’océan comme on peut encore le voir à Saint Leu ou à Manapany les Bains…

Comment expliquer qu’il existait un nombre aussi important de fours à chaux sur l’île ? Aujourd’hui plus un seul ne fonctionne, la production de la chaux n’étant plus rentable. Du coup, on l’importe. Cela permet de sauver des forêts – les fours nécessitaient beaucoup de bois comme combustible)

La chaux est utilisée à de nombreuses fins, notamment dans la production du sucre !

On ajoute de la chaux au jus épuré et filtré de la canne pour amener son PH à une valeur d’environ 8. Puis on le porte à ébullition. Le chaulage et son contrôle sont entièrement automatisés.

Dans les chauleurs on prépare le lait de chaux qui sert à l'épuration du jus. Malgré le lavage des cannes et le ,nettoyage du moulin , le jus qu'on extrait est souillé... le jus risque de fermenter et le sucre cristallisera mal. Grâce à la chaleur, la chaux mélangée à de l'eau donne le lait de chaux qui additionné au vesou dans les décanteurs fait coaguler les impuretés en suspension. Elles peuvent ainsi être séparées du jus...

Au Musée Stella Matutina de Saint Leu, on peut encore voir l’installation de cette automatisation.

 

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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 12:36

La Réunion bénéficie d’aides colossales de l’Union Européenne pour des aménagements de son territoire.

Partout fleurissent des sites touristiques mis en valeur grâce aux contributions financières de l’Europe.

Et pourquoi ne pas parler également de ce gouffre financier qu’est la Nouvelle Route du Littoral, une voie sur mer toujours non achevée, et que l’Union Européenne a largement subventionnée et continuera à subventionner ?

Alors allez comprendre les positions des détracteurs de l’Europe … qui s’expriment lors des élections ?

Pour réaliser ce que l’île doit à l’Europe, il suffit de lire le programme des actions envisagées de 2014 à 2020…

https://www.europe-en-france.gouv.fr/sites/default/files/les_fonds_europeens_a_la_reunion_2014-2020.pdf

Je pense malgré tout que cette aide est disproportionnée. Pourquoi privilégier un département ( qui est d’ailleurs à la fois région et département) et qui compte moins d’habitants que le département de la Moselle ?

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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 13:12

Au train où vont les choses, où on bétonne à tout va, il est à craindre qu’un jour, la Réunion assiste impuissante à la disparition de ces boutiques pittoresques tenues par les Chinois.

On y trouve de tout :  aiguille à coudre, boîte d’allumette, râpe à manioc, moules, raquette anti-moustique… Ce sont des familles chinoises qui de génération en génération se transmettent ce petit commerce qui est très prisé en cas d’urgence…

L’endroit ne paye pas de mine, mais on y trouve invariablement un grand comptoir avec une vitrine, et des étagères sur le mur du fond…étagères remplies de bric et de broc, de flacons, de boîtes, de cartons…

Au musée Stella Matutina, on consacre une petite place à ce sujet dans l’espace « Patrimoine » : la « boutik chinois », ou « bazar » fait partie du patrimoine, c’est sûr !

On y apprend que les Chinois arrivent sur l’île en 1844 comme engagés. À la fin de leur contrat, certains deviennent colporteurs. Ce n’est qu’à partir de 1862 qu’ils ont le droit de circuler, et de résider, puis d’installer leur commerce. En 1863, on recense 22 boutiques : ce sont à la fois des épiceries et des débits de boissons. On les voit le plus souvent près des usines, à l’angle des rues…

Autrefois, les gens n’avaient pas de salaire régulier et ceux qui allaient y faire leurs achats avaient droit à un crédit et tous les achats étaient consignés dans un carnet.

Dès 1960, les supérettes puis les supermarchés ont contribué à la fermeture de ces boutiques.

Certaines résistent et c’est une chance. Il serait urgent de les répertorier … Pour les touristes, c’est aussi un passage obligé !

Boutik chinois à l'Entre Deux

                             colporteur (gravure de Roussin)

                          dans une boutait chinois autrefois

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 15:30

Ce mois-ci j’ai eu l’occasion de monter à la Plaine des Grègues avec mon voisin Dauphin F. de Petite Ile.  Nous nous sommes arrêtés à la Maison du Curcuma.

Ouverte entre midi et deux heures la boutique se visite et on y fait le plein de curcuma dans de multiples conditionnements ( poudre, liquide…) On peut aussi l’additionner à du vinaigre, des jus...


Le curcuma orange vif est le meilleur. C’est le curcuma de luxe qui s’obtient à partir de la partie centrale de la mère, où le taux de curcumine est le plus élevé.

Les créoles aiment aussi  y acheter des mélanges, comme ce mélange plus jaune de curcuma, poivre et gingembre.

Celui qui cherche de la poudre de rouroute (arrow-roat) trouve également là son bonheur !

Ici on vous réserve un bel accueil et la vendeuse qui en connaît un rayon est à l’écoute de ses clients.

 

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 15:53

J’ai eu la chance de participer hier soir à un cours dispensé par M. HO Hai Quang, un professeur très pédagogue.
Maître de Conférences, artiste, l’homme sait captiver son public.

Partenaires de cette action, les Amis de l’Université et le Musée Stella Matutina proposaient de participer à une conférence passionnante sur une page de l’Economie Réunionnaise, à savoir la situation de la Réunion après l’Abolition de l’Esclavage en 1848.

Cette séance gratuite débutait à 17h30 pour finir à 19h30.

Pendant deux heures, ce spécialiste a livré le fruit de ses recherches à un public venu nombreux. Près de 70 auditeurs avaient fait le déplacement.

Il s’agissait d’un exposé riche en cartes et tableaux explicatifs qui permettait de dater et de comprendre aussi l’origine des engagés, le pourquoi de la crise sucrière, de mieux saisir les conditions de l’engagisme indien (textes sur leur transport, leur répartition, les tâches, les réalités…), de connaître le sort des affranchis… , de cerner le rôle du Crédit Foncier dans l’économie de l’île, de faire aussi un point sur l’engagisme des Vietnamiens…

Une rencontre intéressante qui se poursuivra les jeudis au Musée Stella Matutina aux mêmes horaires.

Lien intéressant des Amis de  l’Université pour d’autres conférences: www.amis-univ-reunion.fr

https://www.temoignages.re/culture/agenda/cours-des-amis-de-l-universite-sur-l-histoire-de-l-economie-de-la-reunion-avec-ho-hai-quang,99226

 

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