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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 14:52

Comme nous préférons atterrir à Saint Pierre (Pierrefonds), nous avons cette fois-ci réservé un vol avec Air Austral (la seule compagnie à proposer l’atterrissage dans le sud de l’île).

Nous avions réservé un TGV (billet prems) à destination de l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle, puis de la gare TGV de Roisssy, avons rejoint à pied l’aéroport (il faut bien compter 20 minutes )

Après un vol de nuit de 10h30 dans un boeing 777 ( très confortable), nous sommes descendus à Saint Denis et moins d’une heure plus tard, nous étions dans l’ATR (un petit zinc de la même compagnie) pour rejoindre Pierrefonds.

Le temps de prendre de l’altitude que déjà l’ATR amorce la descente. Le survol de la Réunion : un régal ! Après avoir longé la côte Est, l ‘avion vire.

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Il traverse l’île d’Est en Ouest : une vue superbe, c’est la première fois que nous voyons les cirques de Mafate et de Cilaos dégagés et apercevons avec netteté les sentiers de rando qui mènent au Piton des Neiges…

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P1030776 P1030778Après avoir survolé le Bras de la Plaine, l’ATR remonte  vers St Louis au - dessus de l’Océan, ( nous sommes déjà en vue de l'aéroport de Pierrefonds)

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Puis il se pose sur la petite piste en venant du Nord.

 

A notre descente, chaleur et brise marine sont là pour nous accueillir ! Et cela évite aux enfants le long déplacement à Saint Denis ! Pierre est là, sur le temps de sa pause méridienne, et après une quinzaine de minutes de trajet , il me dépose au Tampon.

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 00:31

Le quartier "école-église-mairie" est un carrefour névralgique aux heures de pointe.

En semaine, aux heures de sortie et d'entrée des classes, on se croirait à St Aygulf en août : on roule au pas dans la rue Charles Baudelaire. On met parfois 15 à 20 minutes pour parcourir 200 mètres !

Le week-end, c'est à l'heure de la messe qu'il faut user de patience.

 

Mais, depuis quelques mois, le parking de l’hôtel de ville n’est pas saturé le samedi soir et on traverse mieux le rond-point du baobab, et pour cause… l’église de Trois Mares a été démolie et les offices ont lieu à la Châtoire. La reconstruction de l’édifice avance à grands pas. Son architecture est futuriste. On y travaille d’arrache-pied.

 

Voilà une photo du chantier prise le  25 mai 2011

 

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Le chantier 3 jours plus tard ( le 28 mai)

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 22:53

Cette route longue de 62 km, la RN3, fait la jonction entre l’Ouest et l’Est, de St Pierre à St Benoît. Elle grimpe sur une trentaine de kilomètres vers Bourg-Murat, puis  après avoir traversé La Plaine des Cafres dominée par le Piton des Neiges, elle redescend . Il faut bien compter  1 heure pour relier les deux côtes de l’île.

Par temps couvert et brumeux, cette route est dangereuse et peu intéressante. Mais quand le ciel est dégagé, c’est un plaisir que de l’emprunter.

Parfois, il faut prendre son mal en patience parce que les occasions de dépasser un véhicule lent sont très rares dans les rampes. La température fraîchit dans les hauts et on n’ouvre plus les vitres. Les passagers sujets au mal du transport préfèrent s’asseoir à l’avant. Cependant les paysages fabuleux font oublier ces détails.

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La traversée des pâturages de  la Plaine des Cafres au pied du Piton quand fleurissent les arums blancs ou les ajoncs jaunes et que l’ancien volcan se découpe sur un ciel bleu, parfois auréolé d’une écharpe blanche, c’est toujours un événement.

P1090401 P1090399 iris marron 2

          arums                      marguerites folles                         iris sauvage (ou marron)

A toutes les époques de l’année, malgré les lacets, le voyage n’est pas lassant : au mois de novembre ce sont les marguerites folles qui prolifèrent au bord de la route, en décembre , ce sont les iris sauvages qui prennent le relais avec  les hortensias bleu blanc, en  mai ce sont les longoses, ou encore des  fleurs mauves…  Les pentes prises d’assaut par les fougères arborescentes ou les lianes fleuries sont également très pittoresques.

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 En mai, c’est  aussi l’automne et  les platanes jaunes font des taches dans cette toile verte.

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Quand la route débouche sur une  vue sur la Plaine des Palmistes avec la mer au fond,

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ou une vue sur la vallée entourée de montagnes, on est toujours impressionné.

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  Nous avons déjà pris cette route une vingtaine de fois et chaque retrouvaille avec ce panorama est un moment de grâce.

Ne pas faire ce chemin au moins une fois pendant son séjour, c’est rater quelque chose d’essentiel. La traversée des Plaines ( Plaines des Cafres et Plaine des Palmistes) est un incontournable !

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 11:39

Partis de bonne heure de Grands Bois (6 heures du matin) pour arriver dans des délais raisonnables à l’aéroport Roland Garros pour un vol Air France partant à 8h50, nous n’avons pas échappé aux traditionnels  bouchons, ô combien emm… de la Réunion !

En essayant tant bien que mal d’emprunter les files les plus fluides, nous aurons tout de même mis 2h10 par la Route des Tamarins. Bouchons à St Paul, bouchons à la Possession, bouchons à l’entrée de Saint Denis. Ras le bouchon ! Et dire qu’on ose espérer que ces embouteillages et ces goulots disparaîtront avec le projet de la 6 voies… ça ressemble à une « brève de comptoir ! » Embouteillages, bouchons, comptoir, poétique ma métaphore filée , non ?  N'empêche que ça n'avait rien de grisant ! A quand les vols Air France depuis Pierrefonds ? Il y aurait bien moins de gens sur les routes…

Manou angoissait, Pierre appelait l’aéroport pour savoir si l’enregistrement était fini, heureusement que ça bouchonnait aussi aux comptoirs d’Air France.

 aeroport 2 aeroport 3

Arrêt au dépose – minute, Anne Laure court chercher deux chariots, on décharge en hâte les deux voitures. Puis  les trois enfants et les trois parents font rapidement leurs adieux.

 automne Plaine des Palmistes

Cette fois-ci,  pour le retour au Tampon, ce sera la Route des Plaines  ( plus exactement la traversée de l’île par la montagne)! Le temps est superbe. Les crêtes sont dégagées. En 1h20 je serai à la case ! 25 min jusqu’à St Benoît puis 55 minutes par la montagne. On respire ! la circulation est quasi inexistante dans le sens de la montée, les longoses blancs fleurissent, les platanes  de la Plaine des Palmistes et de Bourg Murat ont pris des teintes automnales. Sous le soleil, c’est une merveille !

automne Plaine des Palmistes (3) automne Plaine des Palmistes 2

  Alors qu’à la Réunion, c’est bien l’automne (avec des températures toujours très agréables : 28° auaeroport petit matin à St Denis, une eau chaude  dans le lagon de St Pierre dès 8 heures), en métropole, c’est le printemps avec sa fraîcheur matinale !

Difficile à not’ Ti Robin créolisé et tropicalisé d’imaginer ce qui l’attend là-bas, déjà que grand matin sa maman l’a obligé à mettre des chaussettes et des chaussures, lui qui a l’habitude de courir en  sandalettes ou pieds nus ! Il ne pensait pas qu'il fallait mettre des chaussures pour prendre le gros z'avion.

"Zordi zazaquelle saute la mer !" ( aujourd'hui l'enfant quitte la Réunion)

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 15:47

 Prenons l’exemple d’un habitant de Bassin Plat qui devrait se rendre à pied à St Pierre, ou qui aurait raté son bus à St Pierre et aurait décidé de regagner sa case à pied : il risque à chaque virage d’être heurté par un véhicule. Murs des propriétés et champs de canne longent la chaussée, aucun espace pour le piéton ! Le lycéen ou le collégien qui rentrerait à pied n’a qu’à faire attention ! Hier matin, en descendant vers la RN, j’osais imaginer un instant qu’on déblayait le bord de la route pour y aménager une piste cyclable ou un trottoir, mais non ! Un propriétaire faisait édifier un mur juste en limite de  chaussée !

Tu veux traverser au niveau d’un rond-point, il n’est pas sûr qu’on ait pensé à toi. Pas de passage piéton pour toi  qui vas faire tes courses à pied, et d’ailleurs quelle idée d’aller au supermarché à pied !

Vrai que çà et là, on a eu des idées pour toi, mais elles sont rares, parce P1070972que « coûteuses » peut-être ! Au Tampon, pour remonter du supermarché Géant vers la rue Delisle, tu peux marcher tranquillement dans une allée séparée de la route par une végétation dense et variée ! Là, quelqu’un d’intelligent et de prévenant a imaginé que ce serait bien de sécuriser l’espace du marcheur.

Tu veux traverser un pont à pied, il n’est pas certain qu’on ait prévu ça dans le budget. Je me demande si dans la construction du Pont de la Rivière St Etienne, on a pensé à une piste réservée aux gens qui se déplaceraient à pied pour rejoindre St Louis...

Il serait grand temps qu’on arrête de privilégier la chaussée pour les voitures (qui rapportent certainement  bien au lobby automobile,  et c’est bien là le drame de la Réunion !) pour s’intéresser à ceux qui utilisent pour se déplacer la seule énergie mécanique de leur anatomie. A l’ère du renouvellement durable, et de la crise du pétrole, favorisons les comportements écolos moins coûteux, et aménageons des voies sécurisées pour le piéton !

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                                                                    un trottoir sécurisé, une initiative louable mais rare !

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 15:16

Avant 1932, date à laquelle a été tracée la route, on rejoignait le hameau de Cilaos à pied. Le départ en chaise à porteurs se faisait à 6 heures du matin. En général, c’étaient des personnes aisées qui se faisaient transporter à Cilaos, c'est-à-dire des curistes, des touristes, des habitants qui travaillaient dans le cirque et résidaient sur le littoral.

 

Cilaos Chaise à porteurs 001

On traversait  la rivière Saint Etienne à gué. Une chaussée existait jusqu’au Petit Serré et on pouvait s’y faire conduire en calèche (pour les plus fortunés), ensuite il fallait compter sur ses jambes, ou sur les porteurs.

 

 Les voyageurs passaient la nuit à l’îlet du Pavillon qui comptait une quarantaine d’âmes à cette époque. Ensuite ils affrontaient les pentes raides du Cap Noir. Il existait un chemin vertigineux tracé sur une arête entre le Pavillon et Peter Both où les porteurs devaient redoubler de vigilance. L’étroitesse du passage à certains endroits obligeait les gens à se plier à une règle : les habitants de Cilaos qui descendaient vers la côte avec leurs bœufs et leurs chargements de récoltes cédaient le passage aux porteurs qui montaient. Parfois les portefaix devaient se faire bateliers quand un éboulis avait transformé la rivière en lac.

Cilaos Chaise à porteurs 001bis

 

En général, il fallait compter douze porteurs qui se relayaient pour le transport d’une personne. A chaque halte, on prenait un remontant pour se donner du courage dans ces chemins périlleux. On buvait ce qu’on appelait le « petit coup d’sec », le rhum de la Réunion.

Le coût de revient était fixé en fonction du poids du client. C’était 1.50 F le kilo, c'est-à-dire que pour une personne de 80 kilos on payait 120 F, soit 10 F par porteur. A l’époque on comptait en Francs CFA ( 1/2 Franc CFA équivalait à 1 F français, soit 15 centimes d’euros)

 

chaise à porteurs Cilaos (3)

Le dernier porteur, François Séry, s’est éteint à l’âge de 102 ans en 2006.

Pour l’anecdote, il avait transporté sa future épouse qui venait travailler à Cilaos : la Dionysienne s’était éprise de ce courageux « boug ».

 

 

 

 

 L’ancien maire de Lyon, et ancien Premier Ministre Raymond Barre a été transporté par ce moyen à Cilaos. On utilisait la chaise à porteurs, de 1932 à  1965, pour des trajets entre le centre de Cilaos et les anciens  thermes. Exceptionnellement on transportait des malades ou des femmes enceintes d’Ilet à Cordes vers Cilaos.

 

Cilaos Chaise à porteurs 002

                                                le Chemin des Bains

 

Cilaos Chaise à porteurs 003

                                  les randonneurs dans le chemin de la Chapelle

 

La chaise à porteurs visible à l’Office du Tourisme de Cilaos a été restaurée par l’Arast : les montants sont en bois de tamarin et l’assise, comme les lanières, en goni (toile de jute). Grâce au témoignage de sa fille on sait que M. Séry allait lui-même chercher le bois pour fabriquer ensuite sa chaise : pour les bras, il façonnait le bois d’olive, pour les traverses, il prenait du bois de grévillaire et pour l’assise le tamarin des hauts.

 

chaise à porteurs Cilaos (2) chaise à porteurs Cilaos (4)

                    les jeunes des "Pêcheurs Golet" découvrent la chaise à porteur à l'O.T.

Cilaos chaise

Sources :

-          textes de l’O.T de Cilaos dans la salle de la Chaise à porteurs

-          http://www.temoignages.re/la-chaise-a-porteurs-lontan,25690.html

-          C’était Hier (Daniel Vaxelaire)  Volume 1 p.142-143

-   Photos lontan des  Collections Bazin, Beltran, Boulogne, Hibon de Frohen, Patel, images publiées dans le supplément C'était Hier" du Journal de l'Ile de La Réunion (avec l'aimable autorisation des collectionneurs et de M. Vaxelaire)

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 20:55

Pour ceux qui appréhendent les centaines de lacets qui grimpent vers Cilaos, le meilleur plan est de prendre le bus à Saint Louis, comme l’a fait ce jour notre groupe de « tresseuses de vacoa de Grands Bois» de sortie en famille. 

  Il suffit de laisser la voiture près de la gare routière de Saint Louis ou de se faire ramener là. Les tickets sont au prix d’1,30 euro, et avec ce ticket, qu'il faut absolument composter dans le bus,  on peut aussi rejoindre Bras Sec ou Ilet à Cordes ( mais là il faudra changer de bus, et prolonger le trajet dans la demi-heure qui suit)

 

bus vers Cilaos 1 bus vers Cilaos 2

  Le trajet dure 1h30 jusqu’au terminus de Cilaos et la vue est imprenable à chaque virage. Les paysages sont grandioses. Partis vers 9 h du matin, sommes arrivés un peu après 10h30.

bus vers Cilaos

Quand le car est complet, on laisse des candidats au bord de la route,comme cette femme et ses deux enfants qui voulaient monter à Peter Both et qui ont été refoulés : ils prendront le car suivant. Sécurité oblige !

Les chauffeurs sont des as ! Ils négocient les courbes comme des experts, font marcher le klaxon pour prévenir les automobilistes et les engager à se ranger. Et jamais,ils ne perdent patience.

Il faut des nerfs d'acier pour conduire dans ce décor vertigineux. Dans les tunnels, ils avancent précautionneusement de peur de briser les rétroviseurs.

Il se peut que l’on se sente mal dans cette ascension, alors il suffit de s’asseoir à l’avant du bus, ou de fermer les yeux pour dormir, ou encore de les cacher derrière des lunettes de soleil.

Ce qui m’amuse toujours dans ces bus, c’est la façon dont on signale au chauffeur qu’on veut descendre au prochain arrêt : on frappe dans les mains ! Un code qu’il faut connaître ici …

Pour descendre vers l'Office du Tourisme, on longe le collège Alsace Corre, on tourne à gauche et on passe devant la maison de la Broderie ( qui vaut aussi le coup qu'on s'y arrête !) et on est au coeur du village.

   Cilaos en bus 3

Le soir, nous avons repris le bus au même endroit à 17h05 et sommes arrivés à Saint Louis vers 18h30.

Parfois on a l’impression que les rochers, qui se dressent près de la route, vont vous égratigner. De temps à autre on voit sur la chaussée des roches provenant d’éboulis. Dans la remontée de Pavillon, au retour, le bus est obligé de manœuvrer pour négocier un virage en épingle à cheveu. Mais on s’y fait ! Le chauffeur chevronné a été applaudi à son entrée dans la gare routière.

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:56

Dans le chemin Dassy, au pied du Parc des Palmiers,  on s’active depuis quelques mois pour aménager le parking.

parking parking 3

                    un parking où pour l'instant ne se garent que les ouvriers et où travaillent les bulldozers

 

De jolis murets en pierre volcanique ont déjà été montés, d’autres constructions sont en cours. Des zones de stationnement en pavés gris, bordées de palmiers sont déjà achevées. C’est le ballet incessant de bulldozers, et de camions qui fascine les plus jeunes.

 

parking 2

 Actuellement les usagers du parc garent  leur véhicule le long de la rue, - c’est très préoccupant quand les mariés et leurs longs  cortèges de voitures viennent le vendredi faire leurs photos devant les palmiers - mais à l’allure où progressent les travaux, les visiteurs du parc pourront bientôt profiter de ce nouvel aménagement.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 20:52

 Avec Carmen et Benoît, venus du froid ( il fait -4° en Alsace) et que nous avions accueillis à l’aéroport Roland Garros, nous sommes passés par les Plaines. Quand on dit « passer par les Plaines » c’est en réalité traverser la montagne. Et quelle montagne ! des sommets vertigineux, des ravines ,une végétation luxuriante... La Plaine des Palmistes et La Plaine des Cafres sont deux villages importants situés sur notre itinéraire dans des zones plates.

Quand le temps est dégagé  et que la circulation n’est pas dense, c’est un plaisir de grimper par les lacets à l’ombre des énormes platanes, puis de  redescendre cette RN3 pour plonger vers St Pierre : actuellement la route est bordée d’hortensia bleu et blanc en fleurs, de fougères gâte-ménage, de marguerites folles…

C’est aussi le meilleur moyen de découvrir la Réunion profonde, ses cases bois sous tôle, ses montagnes majestueuses, les premiers St Expédit, les calvaires, la Cascade Biberon, les snacks-bars jaune vert rouge, à l’effigie du dodo. Prendre la route des Tamarins, à l’Ouest de l’île, ne revêt pas le même charme !palmiste 0

Et souvent à mi-chemin nous faisons une halte à la Plaine des Palmistes, à la Viennoiserie-boulangerie- pâtisserie  située à droite, un peu avant la mairie.

Là, nous faisons goûter la dodo à nos hôtes et achetons quelques samoussas et des bonbons- piments. Il faisait un peu plus frais ici qu’à Ste Marie (de 32° sommes passés à 24°)

 

 

Derrière cet établissement, se trouve une petite épicerie, où nous achetons soit un chou-fleur,palmiste soit des artichauts, ou encore des fruits de saison… Aujourd’hui, j’ai acheté deux kilos de letchis (à 1 euro le kilo). Comme je savais qu’ici on vendait du fromage péi (de vache) fabriqué par un gramoun du village, j’en ai fait une petite provision. C’est un certain M. Azor qui fabrique ces petits fromages traditionnels (2,5 euros pièce)

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:34

 Un transfert d’enfer ("infernal" serait plus juste !)

Si vous venez à la Réunion, un bon conseil prenez-vous y assez tôt, pour ne pas avoir de mauvaises surprises… surtout pendant les belles saisons ( octobre- novembre-décembre- avril – mai –juin) Nous avons vécu, avec l’arrivée de nos amis, une situation complètement inédite ! Les deux couples ont commandé un véhicule assez grand pour 4 chez un agent de Saint Gilles.

Arrivés à l’aéroport, après 24 heures de voyage…vannés,  ils attendent la voiture. Des personnes sont  là, au terminal de Roland Garros, avec des panneaux portant le nom de clients, mais pas celui qui concerne notre petite troupe. Nous tournons un bon moment, pus d' une demi-heure,  avant qu’un monsieur ne se présente. Où est le véhicule ?

« Ah non, votre voiture n’est pas à l’aéroport... C’est tout simple, j’emmène l’un de vous quatre à Ste Clotilde chercher le véhicule loué avec mon pick-up – je n’ai pas de place pour tout le monde et les bagages - et il reviendra vous prendre vous les trois autres à l’aéroport. » dit notre homme.

Cela me fâche ! C’est quoi ce transfert ? On s’amuse donc à transférer les gens au lieu de transférer le véhicule ? Est-ce pour ne pas avoir à payer le parking ?

François et moi, qui étions venus accueillir nos hôtes, sommes abasourdis… Nous n’avons jamais connu ce type de situation depuis que nous habitons sur l’île.

Malgré tout, pour leur faciliter la tâche, on voit bien qu’ils sont peu réactifs,   nous décidons d’emmener, nous,  les femmes à Ste Clotilde, le « transféreur » quant à lui charge les hommes (et deux autres personnes qui n’ont rien à voir avec nous). Un petit quart d’heure pour rejoindre un parking non aménagé, près d’un terrain vague.

Et là, il faut encore attendre que ce même individu, responsable du transfert, revienne : il a deux autres personnes dans son véhicule qu’il doit emmener chercher leur voiture. Pendant ce temps, Albert et Patrice commencent à noter les défauts du véhicule pendant que Carmen et Sylvie demandent les noms de arbres qui poussent là : elles se familiarisent déjà avec le raisinier, les manguiers…

A son retour,  le responsable du transfert participe à l’état des lieux – la voiture n’est pas de location voiturepremière jeunesse, les banquettes sont tachées, brûlées, la carrosserie a des bosses, il manque l’antenne radio, mais le véhicule est « climatisé »- et cet intermédiaire réclame, comme convenu dans le contrat, un chèque de caution, plus une somme de 18 euros pour ce premier transfert… Et cerise sur le gâteau, il demande à nos voyageurs d’aller à Saint Gilles, au garage untel, route une telle… régler le prix de la location. Inimaginable ! comme si les gens fraîchement débarqués connaissaient l’île… et d’ailleurs nous n’avions aucunement l’intention de passer avec eux par St Gilles (à l’ouest) , mais de les emmener au Tampon par les Plaines. Nous remettons donc ce rendez- vous à lundi, avec la bénédiction du « transféreur » !

Et ce n’est pas fini, on demande à nos invités de redéposer le véhicule à Ste Clotilde, le soir de leur départ et non à l’aéroport… Encore faut-il qu’ils retrouvent ce drôle de parking ! Et il leur faudra repayer la même somme : soit 18 euros ! Suite au prochain feuilleton…

Conclusion : réservez tôt votre voiture de location, de préférence avec une agence basée à l’aéroport, il y a le choix. Et surtout méfiez-vous du mot « TRANSFERT » !

location voiture 2

                              "sa même : il vaut mieux en rire...Patrice et Albert prennent la situation avec philosophie,"

 

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