Partis de bonne heure de Grands Bois (6 heures du matin) pour arriver dans des délais raisonnables à l’aéroport Roland Garros pour un vol Air France partant à 8h50, nous n’avons pas échappé aux traditionnels bouchons, ô combien emm… de la Réunion !
En essayant tant bien que mal d’emprunter les files les plus fluides, nous aurons tout de même mis 2h10 par la Route des Tamarins. Bouchons à St Paul, bouchons à la Possession, bouchons à l’entrée de Saint Denis. Ras le bouchon ! Et dire qu’on ose espérer que ces embouteillages et ces goulots disparaîtront avec le projet de la 6 voies… ça ressemble à une « brève de comptoir ! » Embouteillages, bouchons, comptoir, poétique ma métaphore filée , non ? N'empêche que ça n'avait rien de grisant ! A quand les vols Air France depuis Pierrefonds ? Il y aurait bien moins de gens sur les routes…
Manou angoissait, Pierre appelait l’aéroport pour savoir si l’enregistrement était fini, heureusement que ça bouchonnait aussi aux comptoirs d’Air France.
Arrêt au dépose – minute, Anne Laure court chercher deux chariots, on décharge en hâte les deux voitures. Puis les trois enfants et les trois parents font rapidement leurs adieux.
Cette fois-ci, pour le retour au Tampon, ce sera la Route des Plaines ( plus exactement la traversée de l’île par la montagne)! Le temps est superbe. Les crêtes sont dégagées. En 1h20 je serai à la case ! 25 min jusqu’à St Benoît puis 55 minutes par la montagne. On respire ! la circulation est quasi inexistante dans le sens de la montée, les longoses blancs fleurissent, les platanes de la Plaine des Palmistes et de Bourg Murat ont pris des teintes automnales. Sous le soleil, c’est une merveille !
Alors qu’à la Réunion, c’est bien l’automne (avec des températures toujours très agréables : 28° au petit matin à St Denis, une eau chaude dans le lagon de St Pierre dès 8 heures), en métropole, c’est le printemps avec sa fraîcheur matinale !
Difficile à not’ Ti Robin créolisé et tropicalisé d’imaginer ce qui l’attend là-bas, déjà que grand matin sa maman l’a obligé à mettre des chaussettes et des chaussures, lui qui a l’habitude de courir en sandalettes ou pieds nus ! Il ne pensait pas qu'il fallait mettre des chaussures pour prendre le gros z'avion.
"Zordi zazaquelle saute la mer !" ( aujourd'hui l'enfant quitte la Réunion)