En juillet, l’île est agréable à vivre car on souffre moins des bouchons : quand des centaines de milliers d’élèves sont en congé, le trafic est considérablement réduit. Pas de bus scolaires, pas de parents, pas de profs… qui piaffent d’impatience pour être à l’heure. A Trois Mares, on souffle : les écoles maternelles, primaires, le collège Trois Mares et le lycée Lagourgue drainent une population incroyable en période scolaire. La rue Baudelaire est un long fleuve vers lequel convergent tous les ruisseaux latéraux. Un flot inimaginable de voitures...
Ces trois premières semaines de juillet, ce n’est pas encore le temps des tracteurs et cachalots qui font des va-et-vient continuels.
Dès la fin juillet, la circulation reprend progressivement. Aujourd’hui, j’ai croisé quatre tracteurs chargés de canne et quatre énormes cachalots. Signe que la rentrée des classes est proche et que le retour des embouteillages est imminent.
Si dans le Nord de l'île on coupe déjà la canne depuis quelques jours, dans le Sud on vient à peine de commencer : les premières cargaisons attendaient ce matin devant la pesée à la balance des Casernes et à celle de Grands Bois. Autre signe que le temps de la coupe est revenu : sur la chaussée, on roule sur des cannes tombées de véhicules.
Tracteur se dirigeant vers la balance de Grands Bois.
Google Earth : quartier Trois Mares
Dans deux semaines, voilà ce qui rythmera Trois Mares : du Chemin Mondon au Rond-Point Charrières, tous les jours 15 à 20 minutes pour couvrir 900 m lors de sorties de classe… Véridique ! Comme le soulignait à juste titre Jolaine, « Pire que la route de St Tropez ! »