Ce matin, j’avais l’intention de visiter le Domaine Darchambeaud : le GCEIP du Tampon m’a prévenu que si le portail était ouvert, je pourrais demander au chef d’équipe qui y travaille avec ses agents l’autorisation de m’y promener.
Me voilà donc partie sur la route de St Benoît, ravie de revoir les bordures de lanternes chinoises. Mais la plupart de ces épis sont en train de faner et c’est la floraison des poinsettias qui a pris le relais. Vrai que nous sommes en hiver et que c’est à cette époque qu’on vend les Roses de Noël… Mais ici le poinsettias sont des arbres géants, superbes, aux bractées d’un beau rouge vermillon.
J’ai suivi le panneau « Domaine Darchambeaud » à main gauche, et bientôt dans une descente à droite, j’ai repéré l’endroit et la grille. Mais tout était désespérément fermé. A travers le grillage, j’ai pris quelques photos, frustrée de n’avoir pu entrer dans ce jardin bien entretenu dominé par une jolie villa, non restaurée.
J’ai poursuivi ma route et suis revenue sur la nationale. Et là, je voulais satisfaire une deuxième curiosité : voir où les Pat Jaunes avaient établi leur nouveau quartier. La voiture avale quelques kilomètres en montée et à la sortie du village à main droite j’ai suivi les panneaux signalant le cabaret et un camion chargé de bouteilles de gaz. Ce dernier avait choisi la même destination que moi et il s’arrête devant le cabaret, idéalement situé. De là on a une vue dégagée sur tout le littoral et même sur le Piton des Neiges.
Et là, qui vois-je ? Claudine Tarby en personne, la percussionniste et chanteuse du groupe. Je lui demande quelques précisions sur le spectacle « Ticoulitintin et le martin malin » qui aura lieu au théâtre Luc Donat à partir du 7 août, elle me confirme que les instruments seront sur scène, puis je me renseigne sur les dates du cabaret. Elle m’explique que samedi aura lieu ici à 19h30 un spectacle, et qu’il ne reprendra pas avant le 19 août.
Après avoir photographié les vues extraordinaires qu’on a depuis cet endroit (par temps ensoleillé), je redescends vers La Plaine des Cafres et m’arrête sur une petite place (aménagée, kiosque et toilettes publiques) en face de l’église. De là, je photographie l’édifice. On a rarement le temps de la contempler, pris dans le flot des véhicules qui se croisent là.
Enfin, je reprends la route du Tampon, et là aussi je me dis que je vais enfin découvrir la fromagerie annoncée par deux panneaux aguicheurs où figure un joli cabri.J’emprunte à main gauche sur une centaine de mètres la petite route étroite en descente qui débouche sur une grande case. Hélas, les horaires ne correspondent pas, mais aucun client à cette heure. Etrange, la vente a-t-elle lieu à d’autres moments ou la maison a –t-elle déposé le bilan ?
Et là, je remarque que depuis la RN on aperçoit bien le Domaine dans lequel je n’ai pas pu entrer. Je gare la voiture, traverse la route, une dernière photo
et je reprends le chemin de la maison en faisant un détour par le Bras de Pontho : que de virages, ça n’en finit pas. Pourquoi le Bras de Pontho ? parce qu’à la radio quelqu’un a parlé d’une horloge remarquable qui s’y trouverait. Mais, j’ai fait chou blanc, pas d’horloge remarquable.
Malgré toutes les portes qui sont restées fermées, c’était une belle petite expédition sous le ciel bleu de la Réunion…