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13 février 2024 2 13 /02 /février /2024 18:06

La maison d’une de mes amies est infestée de geckos malgaches qui se reproduisent à une allure infernale. De guerre lasse, elle a décidé d’employer les grands moyens.

Même si les lézards ont une utilité pour nous débarrasser des moustiques, leur prolifération a de quoi agacer. Ils envahissent les jardins, les habitations…

J’imagine cependant les réactions des protecteurs de l’environnement. Mais les chasseurs n’ont-ils pas le droit et même le devoir d’éliminer les sangliers quand ils sont en surnombre ?

On lui a donc recommandé de mettre des feuilles de « bois de rempart » dans un peu de sirop et de poser ce liquide dans un endroit sûr car ce mélange serait très toxique.

 « Une feuille de bois de rempart peut tuer un bœuf »  dit-on à la Réunion

 

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17 janvier 2022 1 17 /01 /janvier /2022 08:53

Nathalie me montre sur le muret un lézard assez particulier en train de prendre un bain de soleil : il a le cou rouge ! Elle me dit : « Viens voir le  caméléon ! » En fait il s’agit d’un lézard, plus précisément d’un agame.

Il faut savoir que les Réunionnais appellent le caméléon « l’endormi » et tous les autres lézards « caméléons » !

Je m’approche discrètementdu mur pour observer le reptile. Ce saurien d’origine africaine qui répond au nom scientifique de « agama agama » appartient à la famille des agamidae ; on l’appelle aussi « ziguane » du fait de sa ressemblance frappante avec les iguanes.

Il aurait été introduit récemment - vers 1995- en France par un bateau arrivé au Port.

L’agame agama ou margouillat des Colons représente une menace pour la biodiversité réunionnaise. Omnivore opportuniste, il est connu pour s’attaquer aux geckos endémiques de la Réunion ainsi qu’à de petits oiseaux et mammifères !

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 15:52

Je suis étonnée de constater que nombreux sont les Réunionnais qui possèdent des tortues terrestres et ignorent comment s’en occuper le mieux possible. Tous savent qu’il faut les nourrir de brèdes ou de fruits, mais en ce qui concerne leur toilette, ils n’y connaissent pas grand chose.

C’est une amie qui m’a donné toutes les informations nécessaires lorsqu’elle m’avait confié ses tortues « pucées » avant de partir en métropole pour les vacances : elle m’a prodigué des conseils entre autres déconseillé de leur donner de la laitue et suggéré de leur donner de temps à autre du gruyère (apporte ne calcium), de les doucher aussi… Et très pédagogue, elle m’a remis une BD expliquant tout ce qu’il faut faire ou ne pas faire….

                     tortue et gruyère


tortue douchée

 

Maintenant, on peut dire que je peux avoir le titre de « gardienne de tortues » et faire valider mes acquis !

Il ne faut jamais les coucher comme on tient un bébé ( la carapace en bas et les pattes en l’air) pour les transporter sinon elles étouffent : leurs poumons sont juste derrière la carapace ! Il faut les tenir comme ça :


                                      tortue transport

 

Ensuite, il ne faut surtout pas s’alarmer quand elles disparaissent : j’ai eu des frayeurs  et j’ai ameuté tout le voisinage les premiers jours parce que les deux petites étaient introuvables. Il faut savoir que le vol de tortues est très courant à la Réunion. Et les prix qu’on pratique sont prohibitifs.

      J’ai appris  en les observant pendant plusieurs semaines qu’en hiver (juillet, août) ces braves bêtes trouvaient des cachettes insolites (sous les feuilles, dans les bananiers, sous la terre, dans des papyrus), pour fuir la fraîcheur et dormir.      


                          tortue dans papyrus

        Ensuite j’ai appris qu’elles étaient très habiles et très rapides, j’ai donc installé deux barrières pour éviter qu’elles restent dans un périmètre sécurisé : elles ont de quoi manger derrière la maison (de la traînasse, des goyaviers) je leur donne aussi du chou, des brèdes, des morceaux de pommes. Il leur faut 90 % de végétaux et 10% de fruits.

        Que mange une tortue ? Elle aime les raquettes de cactus, les melons, les pastèques, les courgettes, les papayes, les branches de pithayas, les chouchous, le manioc, les feuilles et  fleurs d’hibiscus et de mûrier, les fruits de saison (mangues, fraises, fruits de la passion)


tortue et hibiscus

De temps à autre, je les douche avec un tuyau d’arrosage (elles adorent). Parfois je les pose dans une baignoire remplie au quart. Sous elles, les tortues terrestres ont une poche qui leur sert à stocker l’eau.

 

Maintenant que sa propriétaire est rentrée de vacances et a récupéré ses tortues, notre jardin semble bien vide... On s'habitue à ces adorables pensionnaires.

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 11:34

J’ai lu récemment sur un forum, un commentaire qui m’a fait sourire. Une touriste se plaignait d’avoir rencontré dans sa chambre d’hôte, un « hôte » qu’elle qualifiait de dégoûtant et cette présence a valu de sa part un jugement négatif sur l’hébergement. Il s’agissait d’un gros cafard, une espèce de hanneton qui court très vire sur ses fines pattes.

A la Réunion,, il est très courant de rencontrer ces insectes dans les salles de bain, les toilettes et même dans la cuisine. Il est même un qui s’est réfugié dans mon verseur d’eau de fer à repasser. Ce cafard est une bonne ménagère, tout comme la blatte (voir photo ci-dessous)

blatte2.

Il fait bien partie de la faune locale, pourquoi s’en insurger ?

Si vous n’aimez pas la présence de cette bestiole,  procurez vous un prédateur, comme le chat. Papouille, le chat de Robin en fait souvent son affaire et ce menu riche en protéines et croustillant lui plaît énormément. On peut aussi se procurer de la colle à rats qu’on badigeonne sur un carton et le cloporte s’y colle et meurt d’une façon atroce et l’inventeur de ce procédé risque les foudres de la fondation Brigitte Bardot. On peut aussi cohabiter avec  ces insectes, Un petit coup de balai peut les inviter à sortir. Cette bébête  n’a rien d’un monstre (à La Réunion , le mot « bébête » désigne le monstre.) Elle n’attaque pas, mais s’enfuit à votre approche.  Elle est parfaitement inoffensive et ceux qui l’hébergent ne sont pas des gens sales, n’en déplaise à cette dame qui s’est plaint sur le forum.

 

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 23:35

Il y a quelques jours, un moineau s’est installé dans le salon, et un matin, une abeille est venue se poser sur la table du petit déjeuner.

Pas farouches, les oiseaux qui nous connaissent prennent leurs aises, attendent les miettes, on dirait chez nous en Lorraine " freche Spatze" ! 

moineau-familier.JPG

Et les insectes savent bien qu'on aime leur présence et qu'on ne les chassera pas...ah non ! j'oubliais les indésirables : les moustiques ! ceux-là n'ont pas le droit de cité. Mais ils ne viennent pas grand matin, c'est le soir qu'ils font leur tentative d'approche, et nos précieux auxiliaires (la citronnelle, le géranium et les serpentins d'insecticide) font leur effet.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 20:31

Prisonniers d ‘un ralentissement, chose banale sur l’île, on a le temps d’observer les bas- côtés, de dénicher une plante rare, de voir ce que contient le bertel d’un "koupèr canne" (coupeur de canne), de  se faire mouiller le pare-brise par des arroseurs de champs de canne, de regarder le manège de chiens errants… mais hier matin, le spectacle était d’une autre nature : près du rond-point des Casernes sur un talus, une vache, non plutôt un taureau,  broutait.

taureau 2

Attachée à un piquet, la bête avait enfoui son mufle dans l’herbe tendre et ne s’inquiétait pas du bruit du moteur des voitures qui avançaient au pas. Des bovins, on en voit dans les pâturages de la Plaine des Cafres, au Maïdo, au Tévelave, mais là… en ville, faut avouer que ça avait de quoi mériter un article sur ce blog.

 taureau

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 17:36

 Ce matin, en me rendant chez une amie de Bérive,  j’étais agréablement surprise de voir déambuler dans son jardin quatre jolies tortues,  et bien plus surprise encore... d’apprendre qu’elles étaient « pucées ». Quand on sait qu’à la Réunion les vols de tortue sont monnaie courante, vaut mieux prendre ses précautions.

Jusqu’à six tortues, on doit solliciter une autorisation de détention auprès de la Direction des Services Vétérinaires (DSV) de son département. Elisabeth a donc déclaré ses radiatas et le vétérinaire leur a implanté une puce.  Il a injecté sans anesthésie préalable un transpondeur sous la peau ou dans le muscle de la tortue à l’aide d’une petite seringue à usage unique. Cette identification par puce électronique est très pratique, car infalsifiable et inaltérable. Il existe d’ailleurs un fichier des tortues volées.

http://www.ffept.org/fichier-central-vol/

                      tortue radiata

Ces adorables reptiles, elle les gâte bien : elle leur donne des fruits (goyaviers, pommes…) qu’elle coupe en morceaux, mais aussi du chou, des brèdes… Et figurez-vous que ces veinardes ont aussi droit à du gruyère et à des fleurs d’hibiscus ! Faut bien que je me renseigne, si je veux devenir la gardienne de sa petite famille quand notre amie partira en vacances.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 14:07

Le caméléon panthère, un "endormi" protégé.

 Caméléon Côte Est blog

En nous promenant dimanche dernier sur la Côte Est, nous avons pu voir de très près trois caméléons au corps turquoise qui essayaient de se fondre dans la végétation. Leur déplacement ralenti et leur regard panoramique me fascinent toujours.

caméléon panthère Ste Rose blog

C’était à chaque fois des mâles, car seuls les mâles sont verts, mais bleus avant l’accouplement qui a lieu au début de la saison chaude, donc vers octobre, novembre. Les femelles sont marron orange.

Les femelles étaient bien cachées. Quand elles commencent à pondre leur corps deviendrait très foncé.  Et les oeufs (10 à 25) sont enterrés dans le sol. La ponte a lieu seulement 15 jours après l’accouplement et les petits ne sortent qu’un an après.

Cet endormi-là, le dernier entraperçu,  qui traversait le sentier n'avait pas l'air content de voir la joyeuse troupe des Jolis Pas envahir son territoire. 

caméléon panthère 2012-04-03 à 09.50.22

Pour lui montrer que nous n'étions pas mal intentionnés, nous l'avons remis dans la végétation, d'où il continuait de nous jeter un oeil inquiet.

 

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 14:47

      … la  "couleuvre - loup"  du bois. 

 En ouvrant un volet, voilà deux jours, François a repéré près de notre tas de bois, un petit serpent, entortillé dans un rameau de pêcher. La ressemblance est saisissante  si ce n’est que le rameau, lui ne bouge pas.

J’ignore si c’était le même individu, mais il y a quelques mois, c’était dans la boîte aux lettres qu’une jeune couleuvre s’était abritée. La frayeur ! Mais plus effrayée que moi, la pauvre bête s’était faufilée dans le haie de durantas.

Nous en avons de la chance de trouver dans notre verger cet animal, très utile.  Elle nous débarrasse des margouillats qui prolifèrent actuellement et  des insectes, ce  qui n'est pas pour nous déplaire.

couleuvre - loup

Pour l’identifier et en savoir davantage sur cette couleuvre, j’ai feuilleté le livre édité  par le Museum d’Histoire Naturelle  acheté au Musée de St Denis, et j’y ai d’abord découvert son nom : il s’agit de la “couleuvre-loup” (lycodon aulicus).

Elle serait originaire du sud de l’Inde et aurait été introduite à la Réunion vers 1830. A la page 26 de cette édition concernant la Biodiversité de la Réunion, j’ai appris qu’on pouvait la rencontrer dans les maisons mais qu’elle préférait se fondre dans la végétation (notamment les vacoas, palmiers ou bananiers)

Elle est commune dans les Bas ( et j’ajouterais “aussi dans les Hauts, la preuve :elle se promène chez nous à 608 m d’altitude).Elle mesure 40 à 60 cm à l’âge adulte, a besoin de changer de peau (de muer) pour grandir et se reproduit au début de l’hiver austral. La femelle pond 4 à 11 oeufs. Active la nuit, elle chasse insectes, margouillats, lézards, crapauds et souris. Elle n’est pas vénimeuse mais se défend vigoureusemet quand elle est attaquée… Pour l’instant, toutes celles que j’ai croisées sur mon chemin, n’étaient pas agressives, mais excellaient dans l'art de l'escamotage.

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 10:00

Toujours au Miel Vert, cette fois-ci  au Stand de la Région, deux charmants animateurs nous ont proposé de remplir un formulaire sur l’environnement.

                            Miel Vert stand de la Région

Nous nous sommes appliqués et avons répondu à la dizaine de questions.

Comme nous étions incollables, nous avons eu droit à des t-shirts, des casquettes et des crayons et des porte-clés…

 

A vous de jouer :

1. Citez trois oiseaux endémiques de la Réunion.

2. Comment de doigts  le caméléon possède-t-il ?

3. Quelle est la particularité de l’endormi ?

4. Où niche le tuit-tuit ?

5. Quel nom porte le  Centre de soins des Tortues ?

6. Que mange le paille en queue ?

7.  Quel oiseau  portant une huppe représente une menace pour les cultures  ?

8. Parmi ces animaux lesquels ne vivent pas à l'état naturel sur l'île : le tangue, le cochon d'inde, la caille ?

9. Quel est le seul rapace de la Réunion ?

 ( je ne me souviens plus de la 10e)

 

Comme la manifestation se termine et que notre intention n’est pas de tricher, je vous livrerai les réponses exactes demain …. Jusque là, vous avez le temps de vous renseigner.

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