Ce matin, en me rendant chez une amie de Bérive, j’étais agréablement surprise de voir déambuler dans son jardin quatre jolies tortues, et bien plus surprise encore... d’apprendre qu’elles étaient « pucées ». Quand on sait qu’à la Réunion les vols de tortue sont monnaie courante, vaut mieux prendre ses précautions.
Jusqu’à six tortues, on doit solliciter une autorisation de détention auprès de la Direction des Services Vétérinaires (DSV) de son département. Elisabeth a donc déclaré ses radiatas et le vétérinaire leur a implanté une puce. Il a injecté sans anesthésie préalable un transpondeur sous la peau ou dans le muscle de la tortue à l’aide d’une petite seringue à usage unique. Cette identification par puce électronique est très pratique, car infalsifiable et inaltérable. Il existe d’ailleurs un fichier des tortues volées.
http://www.ffept.org/fichier-central-vol/
Ces adorables reptiles, elle les gâte bien : elle leur donne des fruits (goyaviers, pommes…) qu’elle coupe en morceaux, mais aussi du chou, des brèdes… Et figurez-vous que ces veinardes ont aussi droit à du gruyère et à des fleurs d’hibiscus ! Faut bien que je me renseigne, si je veux devenir la gardienne de sa petite famille quand notre amie partira en vacances.