Après nous être baignés dans la baie de St François, nous retournons au gîte. Nous passons par le petit chemin, qui traverse les jardins pour rejoindre la chambre d’hôte. On cultive là des bringelles, du maïs… De nombreux arbres fruitiers de grande taille poussent là.
Une jeune fille nous montre notre chambre, située à l’étage d’une maison blanche : belle pièce spacieuse, aérée, propre avec un grand lit, un canapé pliant, un WC séparé et un coin douche lavabo séparé dans l’entrée.
Même un petit réfrigérateur, et un endroit où accrocher les habits, une commode à deux tiroirs, deux tables de chevet, un coffre-fort. Notre hôtesse Claudine monte nous saluer, nous présente notre appartement, nous conseille de mettre les objets de valeur dans le coffre.
Et nous découvrons notre terrasse, une grande terrasse, délimitée par du fer forgé peint en blanc, avec vue sur les jardins et vue partielle sur la mer,
Notre hôtesse nous emmène ensuite dans la salle où généralement sont servis les repas, mais comme nous ne sommes pas nombreux, nous mangerons dans sa maison. Celle-ci se trouve à deux pas de notre logement, c’est une bâtisse blanche à colombages. L’endroit est très fleuri (hibiscus…) Les murs sont tapissés de peintures réalisées par Jean Bernard Moneret.
Une chambre d'hôte à prix très raisonnable pour des prestations de qualité : 30 euros par personne et par jour en demi-pension. On n'est pas volé !
Nous parlons de nos projets d'excursions et Claudine nous conseille.
Vers 16 heures, nous repartons nous baigner dans le lagon avec masque et tuba. Il suffit de traverser la route, une route où on ne circule guère ( elle se termine au fond de la baie) et de s'installer à l'ombre des filaos. Mer chaude, sable toujours chaud. De nombreuses petites algues tapissent le fond sablonneux, on peut y voir des oursins, une murène, une langouste…
Nous rencontrons nos voisins de tablée de la veille qui séjournent à Songe, endroit propice à la pêche. L’un des pêcheurs vient de perdre la ligne de son ami après que le fil s’est pris dans l’hélice du bateau, une canne de 1800 euros… Demain, ils iront à la pêche à la canne à pêche.
Plusieurs barques sont amarrées dans l’anse. Nous assistons à deux retours de barques de pêcheurs. Il paraît qu'on vous emmène volontiers au large ou dans le lagon si vous en exprimez le désir.
Retour à la chambre. Douche et écriture des cartes postales sur la terrasse. Sudoku pour François, bilan de la journée sur le mac pour moi.
On entend les cigales, le grondement sourd de la mer, les cris des martins. Quel bonheur. Un petit paradis. Dans 45 min, c’est l’heure du repas.
19h30 sommes à la table de Claudine, Jean Bernard. Le beau-frère de Claudine est là aussi.On nous sert un ti punch maison, costaud, préparé avec le limon d’ici, coupé en petits morceaux.
En entrée salade d’ourites copieuse, puis poisson riz et légumes. En dessert une tarte à l’ananas.
La conversation avec Jean Bernard, le mari de Claudine( âgé de 75 ans) est très intéressante. C’est lui qui a construit les trois maisons à Saint François. Son épouse est Mauricienne et ne voulait pas loger dans cette baie au départ. Aujourd’hui tout le monde connaît Claudine à Rodrigues. Ils emploient trois personnes. Leur fils âgé de 17 ans est en lycée.Toute la soirée, les amis lui téléphonent pour le féliciter pour la réussite à son examen de passage.
Nous apprenons que les bus partent d’ici à 7 heures, 8h, 9h15 tous les jours. Finalement, nous ne sommes pas coupés du reste de l'île ici... On peut tranquillement prévoir de séjourner là une semaine et rayonner.