2e partie
De la bergerie au point de vue de Cap Bouteille
Nous partons de la bergerie effondrée dont il ne reste que deux murs (pas de toit !) puis remontons dans une zone de rochers assez délicate parce que les pierres sont glissantes. Montée assez raide. Puis on continue à avancer dans cette zone fantasmagorique où les lichens blancs tombent des branches comme des voiles. A notre gauche un gros bloc fendu dans lequel pousse un arbre.
le rocher fendu un fleur "zano"
Michèle détache une belle fleur rouge d’une liane qu’i s’est fixée à l’arbuste. Elle m’explique qu’on appelle cette fleur « Fleur z’anneau » à la Réunion, vraisemblablement parce qu’elle rappelle des boucles d’oreilles, peut-être pour une autre raison qui nous échappe encore.
C’est au niveau de ce rocher que nos groupes se scindent : les plus courageux bifurquent vers la gauche pour se diriger vers les Trois Salazes et entamer une montée supplémentaire.
ça monte ça descend
Nous sommes une vingtaine à poursuivre sur le sentier de Cap Bouteille vers la droite. Une petite montée, puis une descente vers la source. L’endroit est très accueillant, il y coule une eau claire dont profite le cresson.
A la Source de Cap Bouteille : on peut y remplir les gourdes.
La traversée de la ravine
Nous remontons quelques mètres dans cette ravine entre les gros blocs de pierres pour rejoindre le versant opposé. Puis le groupe chemine dans la forêt pour atteindre enfin le Point de Vue.
Pique-nique au point de vue (façon de parler)
Mais ce n’est qu’un panorama voilé : les nuages cachent les Ronds du Bras Rouge, les contreforts du Piton des Neiges et le Cirque de Cilaos. C’est là que nous nous installons pour pique-niquer, piquer dans les plats de chacun pour goûter et échanger des recettes personnelles, pendant que Ferdinand revoit les macros (pas les maquereaux) qu’il vient de faire.
Comme le regard ne porte pas loin, on se regarde l’un l’autre. Après cette pause, où il convenait de se couvrir – il faisait frisquet- nous redescendons par le même itinéraire et nous nous retrouvons chez le tisanier à l’îlet des Salazes. Les jeunes partent en avant, les vétérans leur emboîtent le pas…
Bravo les jeunes !