Aujourd'hui, j'ai fait découvrir des coins magiques de l'île à Francine, Michel et Poum, mes hôtes zoreilles. Partis de St Pierre, nous sommes passés par Terre Sainte ( qui perd son cachet au fil du temps), puis avons rejoint Grands Bois par l'ancienne nationale. Petit arrêt à Bassin 18 -pour admirer le bassin bleu turquoise-, puis au Sentier des Pêcheurs de la Ravine des Cafres ; devant l'usine, nous avons pris la petite route bordée de banians qui longe la Plage Ti Sable. Là, nous nous sommes promenés dans les rochers au milieu des poissons et des oursins.
Ensuite, nous avons laissé Grand Anse sur notre droite (on ne peut pas tout faire en une journée) et avons continué jusqu'à Manapany, et sa côte sauvage, son ancien four à chaux.
De là, nous sommes descendus vers St Joseph. Vers midi, nous étions au Cap Méchant, pas si méchant que ça ce jour-là, et nous avons été étonnés de ne pas y rencontrer qui vous savez... Faut dire que le jour-là était celui de Grand Mère Kale ( le 31 on fête la sorcière) Au Baril, nous avons acheté de la vanille, et mangé au Mascarin après les ruines de l'ancienne usine.
et nous avons pris le chemin qui longe la côte de St Philippe au milieu des vacoas, puis fait un arrêt à la coulée du Puits Arabe.
J'ai été étonnée par le nombre croissant de restaurants sur cette portion de littoral et la présence de nombreux marchands de vanille. Nous avons quitté la végétation luxuriante et le petites cases du Tremblet pour entrer dans le domaine de la Fournaise et des coulées de lave.
La descente vers l'Anse des Cascades m'a permis de constater que la route était toujours aussi détériorée, j'ai slalomé entre les nids de poule avant d'arriver dans la forêt aux palmiers pattes d'éléphant. Belle promenade au pied des cascades.
Une halte traditionnelle à Notre Dame des Laves m'a permis de constater que la vierge au Parasol n'était plus sur son socle. Enigme à résoudre.
De St Benoît, nous sommes remontés vers le Tampon par la Route des Plaines. Après avoir franchi le col, nous avons assisté au spectacle fascinant de la brume qui monte de la vallée. Cette nappe s'étalait progresssivement sur les pâturages au pied du Piton des Neiges.
Nous étions au-dessus des nuages à Bourg Murat, mais en arrivant au 12e la vue était imprenable sur la mer que le soleil couchant embrasait.