Jamais je n’aurais eu l’idée de jouer au jeu de dada, sans le traditionnel dé, ce cube à 6 faces. Dire qu’avec mes élèves, j’avais galéré pour fabriquer des dés dans les règles de l’art, alors qu’on peut aisément se passer de ce truc sophistiqué.
Et voilà, il a suffi que je tombe sur trois jeunes devant les Calbanons de la Cafrine, un mercredi après-midi, pour que mon éducation sur le sujet soit faite. Les trois dalons* jouaient à un jeu de société, qu’ils appelaient le « dayon » ou le « darion », une variante du jeu de chevaux.
Mais au lieu de dé, ils avaient 6 graines de tamarin coupées. Les joueurs, des gaillards fort sympathiques, m’ont expliqué qu’il suffisait de lancer les 6 grains et de compter les points. Le côté marron équivalait à 0 et la face claire (laissés par la coupure) valaient chacun 1 point ! Quoi de plus simple. Encore fallait-il y penser… Merci les jeunes !
Technique comprise 6 sur 6 !
N.B « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait… » un adage populaire à revoir : les jeunes ont beaucoup à nous apprendre, quoi qu’on en dise…
Dalon* : copain, ami