L’établissement ne paye pas de mine, c’est une structure carrée (abritant une cuisine et un bar) avec une terrasse donnant sur l’océan. 5 ou six tables, des chaises de camping. Nous l’avons découvert un jour de grand vent, alors que les sets de table s’envolaient et les verres se renversaient. Les jeunes patrons et leur cuisine nous ont plu et depuis, régulièrement, nous y amenons nos invités. L’attente est longue, parce que la cuisine est bonne : le patron qui cuisine, coupe les légumes et les prépare sur place, fraîcheur garantie !
Les plats proposés sont classiques et copieux : shop suey aux crevettes, ou au porc, au bœuf ; carri porc- ananas ; un plat gros piments avec porc, bœuf ou crevettes, carri poisson... on peut goûter « du chou de vacoa au boucané », si on commande assez tôt.
Au menu, aussi parfois une salade de palmiste. Le couple prend son temps pour expliquer la préparation des plats. Ainsi hier, nous avons eu droit à l’explication sur la façon de couper le « palmiste ». Une démonstration très appréciée par les clients. Ce connaisseur n’utilise que le haut – partie la plus tendre- pour la salade, pour le gratin ou les carri, il utilise l’ensemble.
Le « Mascarin » a encore du progrès à faire en matière de sanitaires. Sinon, le cadre est sauvage, l’accueil est sympa, les prix sont corrects (8 à 10 euros le shop suey, 1,50 euro la dodo, par exemple !) Pour la salade de palmiste, qui est un plat rare, il faut compter 24 euros pour deux personnes.
La maman du cuisinier fait des tartes à la papaye délicieuses.