Voilà plusieurs nuits que le toutou du voisin nous empêche de fermer l’œil ! Il aboie comme un dératé et on a envie de le traiter de sale « cabot », expression qu’il convient de proscrire de notre vocabulaire sur l’île car ce mot désigne euh… l’organe masculin. N’empêche qu’on se passerait bien de l’organe de cet animal, attaché certainement trop court. C’est pitoyable ! Et comme la pauvre bête doit monter la garde juste à côté du poulailler riche en poules, coqs, et canards, elle aurait bien envie de croquer l’un des volatiles : alors pas étonnant qu’elle donne de la voix, même le jour ! Et quand un toutou commence, les autres toutous du quartier lui font écho… Bravo le concert !
"On préfère ça..."
Les chiens - errants sont aussi une plaie sur l’île : on en voit partout, et ils peuvent déboucher sur la route à n’importe quel moment. Ils sont de toutes les races, de toutes les tailles, de toutes les couleurs, se déplacent souvent en bandes et ont l’air pacifiques, mais on n’aimerait pas les voir écrabouillés sous les roues. Preuve qu’ils sont courants, quand je voulais expliquer le mot « errer » en classe, les enfants ont tout de suite fait le rapprochement avec ces chiens vagabonds.
Alors pitié pour les oreilles de Guillaume ! N’offrez pas de chiot à Marion ! ça grandit et ça fait du bruit, nous en savons quelque chose…