Arrivée à la Grande Chaloupe
Nous voilà bientôt au niveau de l’océan, le chemin descend entre des habitations créoles aux clôtures couvertes de barbe de St Antoine. On entend des rythmes de maloya et des cris d’enfants, dans ces modestes cases en tôle cachées au milieu d’une végétation luxuriante d’ arbres à pain, arbres à pistaches, bois noir, papayers, tamarins.
Nous poursuivons sur une voie de chemin de fer désaffectée, sur les rares rails qui ont résisté à l’assaut du temps et à l’esprit destructeur de l’homme. Pour avoir été concurrencé par l’automobile, et aussi en raison de choix politiques, le réseau ferroviaire à la Réunion a disparu en 1976 avec l’ouverture de la route en corniche, -qui a d'ailleurs pris la place des rails-…Et la conséquence a été l’engorgement de l’île : embouteillages non-stop ! Une erreur qu’on essaye de réparer actuellement en projetant la construction d’un tram-train.
C’est un dimanche matin pas comme les autres pour les habitants de la Grande Chaloupe, parce que la route (4 voies) du littoral est fermée jusqu’à onze heures en raison de travaux. Pas de bruits de circulation… un bonheur, pour nous aussi, randonneurs ravis qui laissons exploser notre joie …
Les Jolis Pas sur la route du Littoral !
Devant le bâtiment de la gare de la Grande Chaloupe stationne encore un autorail qui a dû être remis en état depuis peu par « Ti Train lontan » ( traduction : petit train d’autrefois), une association privée.
La Gare de la Grande Chaloupe
Un autorail restauré par Ti Train Lontan
On peut aussi y voir une carcasse de vieux bus, ainsi qu’un « car- courant d’air »
le car - courant d'air conduit par Ti' Cafrine