C’est la saison des bibasses, ou nèfles. Rien à voir avec les nèfles de nos vergers lorrains qu’il faut laisser reposer et manger blettes en hiver.
Les bibasses -ou nèfles du Japon- se mangent crues à maturité. De mai à septembre, on en voit sur les marchés. Dimanche, en descendant du Piton Hyacinthe, nous nous sommes arrêtés au stand d’un vendeur ambulant pour en acheter. Ils les vendent en grappes ou en vrac et les prix varient énormément d’un marchand à un autre. J’ai payé 1,5 € pour 500 g à la Plaine des Cafres alors qu’un kilomètre plus bas, le kilo se vendait à 1,30 le kilo ! Les fruits-là venaient de Grand Bassin, on en produit aussi à Salazie, à Cilaos, ils sont très répandus sur l’île.
La bibasse a le goût de la groseille à maquereaux, la peau a aussi cette consistance craquante. La pulpe jaune est sucrée. Elle est riche en vitamine A et en vitamine C.
On en fait aussi de la marmelade. Le noyau macéré entre dans la composition des rhums arrangés. On la distille aussi pour obtenir une eau de vie de grande qualité.
Avec nos yeux exercés nous avons repéré, dans les jardins, au pied du piton, et le long de la Nationale, ces arbres pas très hauts ( 8m maximum) aux fruits orange.