3 mai 2009
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15:16
Depuis deux jours nous entendons dans notre quartier de Trois Mares des battements de tambours provenant de la rue Mondon où est édifié un petit temple tamoul. En y passant avant – hier avec Marion et Guillaume, nous avons remarqué des tamouls assis dans le sanctuaire récitant des prières à voix haute, et à l’extérieur des musiciens rythmant la cérémonie.
La nuit, ces battements se poursuivaient, ainsi que le lendemain. Pauvres riverains… Nous pensions qu’il s’agissait là d’un enterrement ! Mais non, erreur…
Ce matin, en nous rendant au musée Stella Matutina de Piton Saint Leu, sur le parking, une foule colorée, encore des battements de tambour, des spectateurs en tenue de cérémonie, près d’un char fleuri des femmes vêtues de saris jaunes ou blancs , des enfants aux habits parés de fleurs, coiffés de vases dorés .
Un fidèle nous a expliqué qu’il s’agissait là d’une cérémonie dédiée à Marliemen, ou Mariemen (Mâryammâ en sanskrit). Des participants m’ont précisé qu’on lui offrait du lait- ce qui expliquait la présence de pots sur la tête des filles.
La fête a lieu chaque année à pareille époque, c'est-à-dire en mai. Les Chrétiens également célèbrent Marie au mois de mai… Après quelques recherche approfondies, j’ai appris l’origine du nom « mâryammâ » : ammâ signifie « maman « et « mâri »signifie « la variole et la pluie ». C’est en fait la déesse protectrice. Elle est celle qui guérit les maladies infantiles et protège les récoltes. On l’emmène en procession au chevet des gens malades.
La nuit, ces battements se poursuivaient, ainsi que le lendemain. Pauvres riverains… Nous pensions qu’il s’agissait là d’un enterrement ! Mais non, erreur…
Ce matin, en nous rendant au musée Stella Matutina de Piton Saint Leu, sur le parking, une foule colorée, encore des battements de tambour, des spectateurs en tenue de cérémonie, près d’un char fleuri des femmes vêtues de saris jaunes ou blancs , des enfants aux habits parés de fleurs, coiffés de vases dorés .
Un fidèle nous a expliqué qu’il s’agissait là d’une cérémonie dédiée à Marliemen, ou Mariemen (Mâryammâ en sanskrit). Des participants m’ont précisé qu’on lui offrait du lait- ce qui expliquait la présence de pots sur la tête des filles.
La fête a lieu chaque année à pareille époque, c'est-à-dire en mai. Les Chrétiens également célèbrent Marie au mois de mai… Après quelques recherche approfondies, j’ai appris l’origine du nom « mâryammâ » : ammâ signifie « maman « et « mâri »signifie « la variole et la pluie ». C’est en fait la déesse protectrice. Elle est celle qui guérit les maladies infantiles et protège les récoltes. On l’emmène en procession au chevet des gens malades.