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19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 12:45

Du Voile de la Mariée à l’îlet Boulon.

Après le repas, nous remontons le sentier et bifurquons vers la gauche, un sentier pierreux  escarpé débouche sur le lit de la rivière. Nous voilà dans une zone qui donnera du fil à retordre à certains. Des galets de toutes les tailles et toutes les formes occupent les lieux.

Premier passage de rivière

Les plus avertis d’entre nous et ceux qui n’en sont pas à leur première expédition dans ces lieux repèrent les marquages pas toujours évidents sur les roches. Pas de sentier. Il faut se l’imaginer et chercher les zones les plus sablonneuses pour éviter de devoir enjamber toutes les pierres jetées sur ce chemin par un génie malfaisant.

Parfois aussi il faut trouver la marque cachée derrière la végétation pour repérer le meilleur passage de la rivière… car on nous avait prévenus : il faut traverser le cours d’eau à six endroits… Il fait chaud, les pierres et les pieds chauffent…

Le franchissement n’est pas toujours aisé, mais dans la mesure du possible on aide ceux qui ont le plus d’appréhension. Les hommes, Olivier, Jean Max, Jean-Michel, s’acquittent bien de cette tâche, mais les randonneuses aussi comme Hélène, Véro, Béatrice…

Deuxième passage de rivière

On n’est pas à l’abri d’une chute…

Betty qui connaît bien l’endroit se retourne et nous fait remarquer une case qui doit abriter les cueilleurs de chouchous à l’époque de la récolte. Des cascades tombent des roches à main gauche. Le pierrier n’en finit pas.

Et là, il nous faut franchir un passage délicat, le courant est fort et l’eau a une petite hauteur – elle arrive aux genoux. Béatrice et moi improvisons une technique pour mettre notre doyenne à l’abri d’une chute, en l’intercalant entre nous… Mais voilà que je perds l’équilibre, que mon sac me fait tomber sur le dos et que le courant m ‘emporte. Grâce à la perspicacité de Béatrice, je peux enfin quitter le cours d’eau, complètement mouillée… Je quitte mes hauts trempés. Il reste par miracle un pull qui a échappé à l’humidité et je m’empresse de le mettre. Mon appareil n’a pas souffert mais le portable a pris l’eau…

Notre trio n’ayant pas repéré un marquage parcourt des mètres de trop et il nous faut revenir sur nos pas. Encore une traversée en perspective, la dernière de la journée. De jeunes randonneurs qui s’étaient aussi fourvoyés  viennent prêter main-forte à Huguette pour la dernière traversée. Mais il va me falloir aussi franchir une dernière fois le cours d’eau. Pas le moment de me dégonfler : je me hasarde seule et prudemment et y arrive.

Les derniers s’attendent. Encore quelques minutes de cheminement dans le lit de ce bras. 

Olivier trouve un Jaque par terre mais il n’est pas mûr, alors inutile de l’emporter.

Huguette Ricquebourg me fait découvrir une plante : les brèdes fauvin. Leurs feuilles seraient comestibles !

Il nous reste une petite demi-heure avant d’atteindre le gite.

Nous nous enfonçons dans la forêt sur la rive gauche, longeons une canalisation qu’il faudra enjamber. Puis nous voilà arrivés au terme de notre expédition du jour !

Nous aurons parcouru beaucoup de kilomètres et fait preuve de sportivité tout au long du parcours.

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