12 mars 2012
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Rien à voir avec le “far” breton. Il est vrai que des créoles d’origine bretonne, il y en a pas mal sur l’île. Forcément, fallait être navigateur autrefois pour découvrir les terres lointaines perdues dans l’océan et s’y établir.
Rien à voir non plus avec une orthographe fantaisiste du mot “phare”, parce que le far-far n’a pas vocation d’éclairer les côtes.
Le far far est une étagère qui servait à entreposer les semences, le maïs, les vivres ; c’est une place aménagée au-dessus du feu. C’est aussi là que l’on enfumait les viandes, saucisses (on les boucanait)
Le mot serait d’origine malgache. Il viendrait de ”farafara” qui signifie “lit” A Madagascar, cette claie en hauteur où on stockait les céréales, le manioc...( à l’abri des rongeurs) était aussi utilisée comme lieu de couchage. Dans les demeures lontan à la Réunion, également cet endroit pouvait être utilisé à cette fin.
Photo prise dans le Domaine du Café Grillé à Pierrefonds : une case en feuilles latanier, au premier plan une meule, au fond la cuisine lontan surmontée du far-far.
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22 août 2010
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Chaque troisième dimanche du mois, dans le zone 3 de Saint Pierre (Marché au Gros) a lieu un vaste marché aux puces. Nous nous y sommes rendus aujourd’hui pour la première fois.
On y trouve de tout : électroménager, mobilier, bouquins, jouets, équipement auto, bricolage, disques, vêtements, instruments de musique, fleurs… Stands de samoussas, bonbons-piments… également.
Un bon plan quand on déménage ou qu’on emménage ! le vendeur était le particulier qui vidait son grenier ou se débarrassait d’objets laissés par des amis partis en métropole, et l’acheteur était « monsieur tout le monde ».
Nous étions à la recherche d’un siège-auto ou d’un rehausseur, il y en avait mais très usés déjà… Peut-être qu’il faut se lever de bonne heure pour avoir plus de choix et faire de bonnes affaires car à 10 heures il y avait déjà foule… Nous ne sommes pas repartis les mains vides : François a trouvé un perforateur Dewalt et moi un théâtre de marionnettes…
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5 novembre 2009
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Eh oui, notre pêcher, derrière la maison, est tombé ! Trop de fruits, une branche trop fragile, très âgée et voilà le résultat. Hier, François a eu la peur de sa vie : un gros boum, comme si le cratère avait lancé une bombe sur le toit en tôle ! Quelques minutes plus tôt, il était sous l’arbre et se demandait s’il devait encore une fois traiter les fruits.
Comme nous sommes écolos purs et durs, on ne voulait pas se résoudre à employer les
produits phytosanitaires, mais il paraît qu’ici si on ne traite pas, on ne récolte rien. Ainsi l’an passé j’ai dû jeter plus de 120 kilos
de pêches abîmées. Cette année pas de récolte non plus. Le pêcher qui se trouve devant la maison a le même problème.
C’est une mouche qui détruit le fruit qui se met à suinter. La glu sur les bouteilles jaunes n’a pas empêché ces maudits ravageurs de pondre.
Et la protection « phytosanitaire » à laquelle on avait décidé de recourir était peut-être trop tardive. « Pech gehabt ! »
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31 octobre 2009
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Les jardinières d'orchidées sur la varangue
Depuis notre installation à Trois Mares, nous avons déjà effectué de nombreux travaux de jardinage : nous avons planté un caféier, un citronnier, un frangipanier, deux hibiscus, trois bougainvilliers, deux arbres de Paul et Virginie, et j’ai posé des jardinières sur la varangue.
Les orchidées et les bougainvilliers fleurissent, c’est un spectacle réjouissant. Le pêcher porte des fruits, ceux de l’oranger et du combava sont encore petits et verts.

le pêcher porte des fruits
Il n’avait pas plu depuis une éternité, l’herbe commençait à jaunir, on n’avait jamais vu ça au Tampon, et la tondeuse n’a pas été sortie depuis 6 semaines, un exploit ! Il avait fallu arroser tous les soirs .
Cette nuit et cet après –midi, nous avons quelques averses et la nature reverdit. La contrepartie c’est que les escargots sont revenus. On ne peut pas tout avoir ! On vit au rythme du soleil. On se lève avec le soleil et on petit déjeune au soleil (vers 7 heures) et on se couche deux heures après le soleil ( vers 20h30)

Un des nombreux couchers de soleil d'octobre vus de notre maison
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14 septembre 2009
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Si on dit ça aujourd’hui à son jeune, c’est pour qu’il baisse le volume de sa sono ; si on le disait à un Réunionnais on lui interdirait de « construire sa case » ! Ce n’est pas le moment… avec la crise du BTP…
Eh oui : le « boucan » à l’origine était une paillotte ! On retrouve ce mot dans le nom d’une ville jouxtant St Gilles. Tous les amateurs de baignade connaissent la plage de Boucan-Canot. Les locaux ont aussi coutume d’acheter du « boucané » une viande fumée salée, qu’il s’agit de bien dessaler avant cuisson. Le boucan doit avoir un rapport avec le feu, le fumoir, le foyer (tout simplement)
Découvrant un véritable eden, les premiers habitants de l’île (arrivés vers 1645) fabriquent pour s’abriter des huttes sommaires « les boucans ». Elles sont construites avec de larges feuilles en éventail, celles des lataniers rouges (latania lontaroïde) Cet arbre endémique de la Réunion disparaîtra progressivement en raison de l’extension des cultures. Les malgaches appellent ces habitats des « ajoupas ».
On cuisine à l’extérieur ! De nombreux créoles ont encore coutume de faire leur repas dans une cuisine lontan (cuisine d'autrefois) hors de la maison sur du feu de bois. Certaines associations reconstruisent « les boucans » pour faire connaître le patrimoine. Nous avons vu ce type d’habitat au Maïdo, à l’Ilet Alcide, et hier au Conservatoire Botanique.

Un boucan à l'îlet Alcide Un boucan au Conservatoire Botanique
Plus tard ils bâtissent des maisons plus élaborées *en pay fatak. . Ils dorment à même le sol, ou bien sur des « gonies » (nom indien qui désigne la toile de jute) ou parfois sur des lits fixés qu’on appelle « lit court pas » : forcément... on ne peut le déplacer : les pieds sont des piquets enfichés dans la terre !
*La pay : ce sont des feuilles sèches généralement, de vétiver, de canne à sucre, de maïs...
* fatak : une graminée proche du roseau avec laquelle on fabrique aussi des balais.
Finalement il doit s'agir tout simplement de tiges et de feuilles sèches.

la hutte en pay fatak au Conservatoire Botanique
Ceux qui habitent la forêt réalisent des maisons ressemblant à celles des trappeurs, en gros madriers de bois rouge et de natte ; ces habitats sont peu meublés, un coffre fait office d’armoire, et les réserves sont construites sur pilotis.
Les huttes ont fait place aux maisons en tôle en 1962. On en voit encore de nombreuses sur l'île, même dans les zones les plus huppées, comme St Gilles. On se demande comment pendant les grandes chaleurs les gens peuvent vivre dans ces espaces . Parfois les conditions de vie précaires de leurs habitants, font la Une des quotidiens, comme c'était le cas le 8 septembre 2009 ! (voir lien)
http://www.jir.fr/index.php?id_article=221121&page=article
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12 août 2009
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Partis pour acheter des plantes qui devaient faire une séparation avec les voisins - vu que nous avons élagué le pêcher et tronçonné le vieil avocatier - nous sommes donc revenus de la pépinière de Pierrefonds avec deux plants de francisea "l'arbre de Paul et Virginie". Ils ne suffiront certainement pas pour nous protéger des regards indiscrets.
Mais nous avons aussi craqué devant les bougainvillées. Voilà qu'ils sont déjà en terre devant la maison, au pied des trois piliers, il suffit encore de les palisser pour les faire grimper... Reste à trouver une solution intelligente.
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12 août 2009
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9 juillet 2009
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15 novembre 2008
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Non, ce n’est pas une insulte… C’est joli, c’est décoratif, et ça rend les maisons créoles très agréables à regarder. Les lambrequins, ce sont des bandeaux en métal laqué blanc qui soulignent la toiture des cases. Les dessins sont très variés. Lors de notre promenade à Entre-Deux pendant la journée du Patrimoine, nous avons appris que les lambrequins avaient aussi une fonction : on les appelle les casse - gouttes car la pluie est obligée de s’arrêter sur cet ornement avant de couler sur un parterre de fleurs intentionnellement aménagé le long de la maison à un demi-mètre des murs, et l’eau arrose donc les plantes de cette surface


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29 septembre 2008
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Pour ceux qui veulent voir à quoi ressemble notre pied à terre, voilà quelques clichés : l'entrée et la cuisine. La maison est située dans un quartier très calme, certains diront le Beverly Hills des Trois Mares. Les seuls fauteurs de troubles sont ici trois oies, et quelques coqs très matinaux ! On ne vous montrera pas tout... Si vous voulez voir, déplacez-vous mais choisissez les vols promotionnels... C'est très onéreux à Noël, mais on peut tomber sur des offres duo (2 voyages pour le prix d'1) voir aussi en passant par Maurice, parfois c'est plus avantageux.


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