Nous descendons à l’Hôtel Presidence Inn, où on nous sert un cocktail de mangue, puis nous découvrons nos chambres au 6e étage et sommes très satisfaits.
Nous demandons à la réception qu'on nous prépare un encas rapide : on nous propose des sandwichs végétariens (végét.. à rien) et au poulet.
Nous repartons en minibus
Visite de Fort Cochin
Avant d'arriver aux carrelets, une route bordée de maisons basses aux toits couverts de tuiles brunes, certainement d'anciennes maisons de pêcheurs, qui alternent avec des villas peintes plus récentes et plus spacieuses.
On nous dépose près des carrelets chinois, des filets de pêche gigantesques d’un autre âge tenus par des perches en bois. Ils sont les vestiges d'une ancienne relation commerciale avec la Chine. Nous flânons un peu le long de ces filets, souvent hélés par des vendeurs à la sauvette qui proposent des objets en bois, des cartes postales…
Là aussi, on peut trouver des étals de poissons tenus par des pêcheurs locaux, ces derniers répondent aimablement aux questions qu’on pose sur leur pêche.
Nous ferons une incursion dans l’église St Francis, à côté de laquelle se trouvent un couvent et une école.
C'est l'heure de la sortie : fillettes et garçons en uniforme attendent le bus ou le rickshaw.
Le Quartier Juif( Jew Town) de Mattancherry nous séduira. Il est situé sur une presqu'île à l'Ouest de Cochin. La rue, Bazar Road, bordée de maisons pittoresques est une impasse. Avant d’aller voir la synagogue, nous nous promenons près de l’embarcadère.
L'arrière des entrepôts donne sur l'eau où autrefois les bateaux déchargeaient leurs épices. Aujourd'hui l'embarcadère est surtout utilisé pour les promenades ou les traversées de passagers. Au fond on distingue le port de Cochin.
Un vendeur pousse un chariot : il fait chauffer des cacahuètes dans un récipient rempli de sable. Il nous fera goûter ces fruits secs. Petite balade dans les rues de ce quartier qui est de moins en moins animé à cette heure. Des commerçants proposent de changer nos euros, méfiants François et moi déclinons leur offre.
Il est déjà 5 heures 10 quand nous avons enfin trouvé la synagogue Paradeschi, datant de 1568 et abritant des rouleaux géants de l'Ancien Testament. Ce sanctuaire est bien caché, comme le poste de police d’ailleurs. La synagogue est fermée depuis 5h. Tant pis, nous ne verrons pas ses colonnes de cuivre, ni ses tuiles chinoises en porcelaine et ses superbes lustres belges. Nous revenons sur nos pas. Les juifs étaient autrefois de grands commerçants, exportateurs d'épices. Pour ce qui est de cette communauté , à l'heure actuelle il paraîtrait qu'il ne reste plus qu'une quinzaine de juifs ici, mais plus de rabbin.
Un conducteur de rickshaw nous proposera de monter dans son véhicule jusqu’à notre navette. Insouciant, il me cède aussi sa place de conducteur , au risque de voir son gagne-pain se mettre dans une situation très délicate...
Nous resterons frustrés de notre court séjour à Cochin car nous n’aurons vu ni le Mattancherry Palace, ni le Bolgatty Palace. Pas de détour par le port non plus ! A se demander si notre chauffeur avait bien eu connaissance du programme. Il faut aussi avouer que nous avons pris le temps de déambuler dans le vieux quartier juif. Je pense que Kochin mérite qu'on s'y arrête bien deux jours !
Repas à l’hôtel : chapattis ( crêpes ) et chicken curry ou vegetable curry ("curry" ayant le sens de "plat en sauce", un peu comme "le carry réunionnais")