Deux photos que j’ai prises la semaine dernière au Tampon me semblent très proches : d’abord, c’est celle d’un margouillat qui a fini ses jours dans le chambranle d’une de nos porte-fenêtres puis, celle d’une vieille case qu’on désosse dans la rue Hubert Delisle.
On ne peut rien contre le temps. Le sort du margouillat me laisse quelque peu indifférente parce qu’e toute une famille de ces reptiles a pris ses quartiers dans notre maison. Je ne suis pas déçue de la disparition d’un membre de cette famille dont les éléments quoique fort utiles laissent souvent des crottes sur les murs blancs. Même mes nappes en gardent des traces indélébiles.
Mais la destruction d’une vieille case, qui aurait mérité une restauration plutôt qu’une démolition me chagrine énormément. Encore un élément architectural du Tampon qui disparaît au profit d’un immeuble qui s’est littéralement collé au trottoir dans la rue descendant vers le marché couvert. Une mort annoncée qui aurait pu être évitée. Quand les termites sont dans le bois, on peut changer la charpente. Enfin, tout le monde ne raisonne pas comme moi…