2H40 pour bons marcheurs (pause comprise)
Descriptif : un dénivelé positif de 200 m, puis une descente dans la Ravine de l’Argamasse, et pour terminer une belle grimpette.
Avec un groupe d’une douzaine de personnes motivées, membres de l'UPTS, sous la houlette de Marie-France, Sylvie et Marie Christine, nous avons découvert hier matin une nouvelle boucle de rando à l’Entre-Deux.
Après avoir traversé le village de l’Entre-Deux, nous avons pris la direction de la Ravine des Citrons, sommes passés devant le kiosque Jean Lauret, et avons continué après le panneau du lieu-dit « Argamasse » pour nous retrouver tous au parking de Bellevue. Argamasse, un mot à expliciter : c’était l’endroit où on faisait sécher le café.
Nous avons repéré immédiatement à notre droite le départ de la randonnée : des escaliers très escarpés.
Il est déjà 9 heures quand nous nous badigeonnons de crème soleil et réglons nos bâtons de marche. Le soleil tape. Petite photo de groupe avant la montée...
La promenade est assez sportive. Le sentier est sec, très sec. Bordé de fougères, de chocas, le sentier grimpe (dénivelé de 200 mètres). Ce chemin monte au Dimitile. La végétation au bord des remparts est luxuriante. Tiens un (ou « une » ?) papangue qui survole la ravine ! Nous sommes sidérés par la quantité de lianes de passiflores qui poussent dans cette zone.
Parfois on a une vue sur la côte : à nos pieds Pierrefonds. Il fait de plus en plus chaud. Il nous faut nous désaltérer régulièrement.
Après une heure de marche, nous voilà à la jonction de deux chemins, nous laissons sur notre gauche le sentier du Dimitile pour prendre la direction de l’Entre Deux,
et six minutes plus tard nous sommes sur le sentier du Doyen.
En redescendant par ce sentier, on a une vue plongeante sur St Pierre. Et toujours des lianes de passiflores remplies de fruits verts.
On aperçoit de temps à autre les petites clochettes roses du bois de rempart. Parfois on tombe en arrêt devant un énorme arbre dont on aimerait savoir le nom…
Tiens, là un tec-tec qui a le bec rempli d’on ne sait quoi, peut-être des brindilles pour faire un nid.
En descendant, nous avons une vue sur les remparts du Bras de la Plaine et le littoral. Des ambavilles, des néfliers mais aussi et toujours les longoses et la vigne marronne font partie du décor.
Nous marchons sur un sentier étroit en corniche le long de la falaise, un sentier qui doit être dangereux en cas de pluie.
Bientôt une halte sur des rochers dans la Ravine de l’argamasse, où l’eau stagne dans de petits bassins. Pas de torrents, c’est la sécheresse… depuis des mois on attend une pluie providentielle. Nous mangeons des fruits secs, buvons de l’eau de moins en moins fraîche.
Une heure plus tard, à l’endroit où sont les panneaux indiquant « Cape, mal au ventre, Cilaos par Hell Bourg » nous bifurquons à droite. En face de nous les habitations du Bras de Pontho.
Maintenant, il nous faut remonter : sur la carte IGN, la distance paraît risible, mais nous mettrons bien quarante minutes pour revenir à notre point de départ : ça grimpe sec… mais la troupe est alerte, tous les marcheurs sont habitués aux sentiers réunionnais. Une seule, une jeune Belge découvre l’île. En face de nous les remparts du Bras de la Plaine.
Encore quelques arrêts pour cueillir quelques fruits de la passion mûrs,ou photographier les fleurs de jambrosades, de goyaviers.
Nous voilà de retour, la boucle est bouclée. Nous sommes en nage, mais ravis d’avoir fait ce circuit.
Nous redescendons en voiture vers le kiosque Jean Lauret où nous pique-niquons. Colette sort sa nappe. En mangeant, tous parlent de projets de voyage (ça sent les vacances) Eh oui, demain soir, c’est les vacances ! (sauf pour les retraités…)
Un couple de jeunes est en train de couper d’énormes bambous. Ils comptent fabriquer une varangue. De nombreux touristes s’arrêtent ici pour admirer le point de vue sur le Bras de la Plaine.
C’était une belle matinée !